C’est la recherche d’une route visant à briser le monopole arabe sur le commerce des épices qui a été l’une des raisons essentielles de l’exploration des côtes africaines par le Portugal. Ce monopole tomba entre ses mains à l’issue du second voyage de Vasco de Gama dans l’océan Indien (1502). Mis à part la maniguette, ou poivre de Guinée, qui est loin de valoir le poivre véritable, l’Afrique est pauvre en épices ; le piment est originaire d’Amérique ; le poivre, le gingembre, la cardamome, le clou de girofle, la muscade, la cannelle viennent d’Inde, de Ceylan ou d’Indonésie. Seuls les aromates (encens, myrrhe) proviennent des terres basses de la Corne de l’Afrique (Erythrée, Djibouti, Somalie) et de l’Arabie du Sud. En revanche, le commerce des épices actif depuis l’Antiquité à destination du Proche-Orient, de l’Egypte, et de la Méditerranée, dynamisa le réseau d’échanges dans l’océan Indien, réseau qui incluait les côtes d’Afrique orientale fournissant l’ivoire et les peaux d’animaux.
SAGESSE BAMBARA :
* «Le malade n’a pas confiance en Dieu. Ce n’est pas à Dieu qu’il demande sa guérison, mais il a recours aux fétiches, aux gris-gris.»
* «Toute maladie a trois remèdes : si elle a résisté au médicament, si elle a résisté à la souffrance, elle ne peut résister à la pioche du fossoyeur», plaisanterie macabre !
IL A DIT :
«La Libye de l’après Kadhafi est devenue un vrai supermarché de l’armement. Des convois en reviennent encore régulièrement, via Tam et Djanet pour ramener des blindés légers, de l’artillerie, des canons anti-aériens, des mitrailleuses lourdes, des lance-roquettes, et toute la logistique nécessaire : moyens de communications, carburant, munitions. Ce n’est plus une guérilla, c’est une vraie guerre», Hama Ag Acharm, ancien porte-parole du MNLA.
SANTE
La timidité est-elle une maladie ?
Confession d’un ancien timide
J’avais toujours éprouvé une secrète admiration pour R.F. Le sang-froid dont il faisait preuve aux examens de la Faculté, l’aisance naturelle qu’il savait garder lorsque nous allions dans le monde, étaient pour moi un perpétuel sujet d’étonnement. Un soir de l’hiver dernier, je le rencontrai à Paris, à un banquet d’anciens camarades d’études, et le plaisir de nous revoir après une séparation de vingt ans nous poussant aux confidences, nous en vînmes naturellement à nous raconter nos vies. Je ne lui cachai pas que la mienne aurait pu être bien meilleure, si je n’avais toujours été un affreux timide.
R.F me dit : «j’ai souvent réfléchi à ce phénomène contradictoire. Les timides sont généralement des êtres supérieurs. Ils pourraient réaliser de grandes choses et s’en rendent parfaitement compte. Mais leur mal les condamne, d’une manière presque fatale, à végéter dans des situations médiocres et indignes de leur valeur.» «Heureusement, la timidité peut être guérie. Il suffit de l’attaquer du bon côté. Il faut, avant tout, la considérer avec sérieux, comme une maladie physique, et non plus seulement comme une maladie imaginaire.»
R.F m’indiqua alors un procédé très simple, qui régularise la respiration, calme les battements du cœur, desserre la gorge, empêche de rougir, et permet de garder son sang-froid même dans les circonstances les plus embarrassantes. Je suivis son conseil et j’eus bientôt la joie de constater que je me trouvais enfin délivré complètement de ma timidité. Plusieurs amis à qui j’ai révélé cette méthode en ont obtenu des résultats extraordinaires.
Grace à elle, des étudiants ont réussi à leurs examens, des représentants ont doublé leur chiffre d’affaires des hommes se sont décidés à déclarer leur amour à la femme de leur choix.