Plus de 56 milliards de FCFA pour la construction du 2ème pont de Kayes et de ses voies d’accès

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Le Conseil des ministres du mercredi 9 novembre 2016 a approuvé un projet de décret portant  sur les marchés relatifs d’une part  aux travaux de construction du 2ème  pont sur le fleuve Sénégal à Kayes et d’autre part sur celui relatif aux travaux d’aménagement des routes d’accès de ce même pont. Le projet de construction du 2ème  pont de Kayes et d’aménagement de ses routes d’accès s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Politique nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement adoptée par le Gouvernement en octobre 2015. Il a pour objectif d’assurer le désenclavement intérieur et extérieur afin de contribuer, grâce à la mobilité des agents économiques au développement économique et social du pays. Sa réalisation contribuera également à assurer la continuité du trafic sur le corridor Bamako-Dakar, à améliorer la sécurité routière et à favoriser le développement de la recherche et de l’extraction des ressources minières dans la région de Kayes.

C’est dans ce cadre  qu’un marché relatif aux travaux de construction du 2ème  pont est conclu entre le Gouvernement du Mali et l’Entreprise SOMAFREC-SA pour un montant de 36 milliards 588 millions 500 mille 449 francs CFA TTC et un délai d’exécution de 24 mois hors saison des pluies. Il a été conclu aussi un autre marché relatif aux travaux d’aménagement des routes d’accès au futur 2ème pont de Kayes entre l’Etat du Mali et l’Entreprise COVEC-Mali pour un montant de 18 milliards 999 millions 399 mille 534 francs CFA TTC et un délai d’exécution de 15 mois hors saison des pluies. Le financement est assuré par le Budget national à hauteur de 100%. Il importe de retenir que le marché de contrôle et de la surveillance des travaux de construction et d’aménagement des routes d’accès du 2ème  pont sur le fleuve Sénégal à Kayes a été attribué au Bureau d’Etudes CIRA pour un montant de 1 milliard 879 millions 159 mille 944 francs CFA toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 27 mois.

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Le Drone Heron UAV lance sa première mission au Mali pour l’Allemagne

Le véhicule aérien sans pilote Heron I a effectué sa première mission opérationnelle au Mali au nom de l’armée allemande dans le cadre d’un contrat avec « Airbus Defence and Space ».

Selon le magazine Defense Web, la première mission opérationnelle a eu lieu le 1er  novembre à l’aéroport de Gao et a duré cinq heures et 40 minutes. Airbus a indiqué que cela s’est produit trois mois après la signature du contrat avec l’Allemagne.

«Le premier vol est une étape importante pour obtenir la certification de Pleine Capacité Opérationnelle (FOC). Pour atteindre le FOC, trois avions seront stationnés à Gao et des missions de reconnaissance seront menées dans le nord-est du pays afin de protéger la population et le personnel de la MINUSMA», a déclaré Airbus. Le déploiement du Héron I au Mali était prévu initialement pour février 2018. Les tâches militaires comprennent le repérage des explosifs en vol, l’aide au convoi, la reconnaissance des forces terrestres dans les situations de combat et la protection des camps. Faut-il le rappeler, le 1er  juillet 2016, l’Allemagne a assumé la responsabilité de l’unité de renseignement de la MINUSMA. Les forces allemandes opèreront principalement dans la région de Gao. Le ministre allemand de la Défense a annoncé le 1er  novembre que son pays apporterait des hélicoptères à la MINUSMA quand les hélicoptères Néerlandais se retireront au début de 2017. Quant à la France, elle a également déployé des drones dans la région, avec deux Harfangs, basés sur le Héron et trois MQ-9 Reapers basés au Niger mais survolant cinq pays du Sahel sous l’Opération Barkhane.

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LE MALI TRANSFORME MOINS DE 1% DE SA PRODUCTION ANNUELLE DE COTON

Premier pays producteur de coton en Afrique, le Mali transforme moins de 1% de sa production annuelle estimée à des milliers de tonnes/an. La création d’unités de tissage et de confection serait profitable au Mali et aux investisseurs intéressés. Selon M. Moussa  Touré, directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements au Mali (API – Mali), les éventuels investisseurs pourront  compter sur l’abondance de la main d’œuvre jeune et moins chère. Ils profiteront de l’immense marché malien de 17 millions d’habitants (chiffre API) et de son accès facile aux autres pays de l’UEMOA. Outre les produits agricoles, le Mali regorge de l’un des cheptels les plus importants de l’Afrique subsaharienne. Il est deuxième de la Communauté des État d’Afrique de l’Ouest (CDEAO), après le Nigéria.  L’élevage participe à 25 % du PIB du secteur primaire et 11 % du PIB national. Troisième  produit d’exportation du Mali après l’or et le coton, le bétail malien est essentiellement exporté sur pied, vers les pays frontaliers. D’où la nécessité de la construction d’unités industrielles pour la transformation des produits dérivés de l’élevage. Des opportunités véritables existent pour ce faire, a souligné le DG de l’API – Mali. Il y a exigence de réaliser des centres de collecte, des unités de transformation de lait, de la viande rouge et  d’aliments concentrés.  Concernant l’exportation de la viande vers les pays voisins et le Maghreb, Moussa I. Touré attire l’attention des investisseurs sur la construction et l’exploitation d’abattoirs frigorifiques aux normes internationales.

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6 COMMENTAIRES

  1. Ce conseil des malfrats nous prend comme des idiots tous ces bla bla pour faire la campagne du communal mais vous avez tiré à terre l

  2. “pour un montant de 36 milliards 588 millions 500 mille 449 francs CFA TTC”

    Les 36 milliards et des poussières, je veux bien!

    En revanche, les 449 FRANCS CFA, je les trouve suspects! 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Surfacturation? 😆 😆 😆
    Pot de vin? 😆 😆 😆

  3. C’est qui ce Touré la, c’est ainsi qu’il compte faire la promotion des investissements ou de vendre la destination Mali? Pour un marché “énorme de 17 millions d’habitants”
    Faites un déplacement en Chine et dans les pays en quête de croissance pour l’épanouissement de leurs affaires (Turquie, Brésil, Inde, etc.) et partez avec un bon dossier pour les convaincre de venir chez vous. ET surtout rassurez les que leurs investissements seront protégés au plan juridique et sécuritaire.

    • ‘Protection juridique et sécuritaire ” vous avez dit ! Et bien, vous avez répondu aux éventuels investisseurs sans parler des infrastructures qui accompagnent tout développement que l’Etat doit mettre en place pour faire venir les capitaux.
      Les juges maliens ne savent pas qu’ils jouent un rôle immense, avec leur corruption, aucun investissement ne sera en sécurité judiciaire. Avec le djihadistes qui frappent à Banamba, qui va mettre ses sous ici ? Même pas un vrai investisseur malien.

    • Wang
      “Pour un marché “énorme de 17 millions d’habitants” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Mon frère, imagine un peu l’éclat de rire si certains pays étrangers lisent cette farce, sachant que dans au moins une trentaine de pays, des villes A SEULES font plus de 10 millions d’habitants! 😎

      A commencer par l’Afrique d’ailleurs: Kinshasa plus de 10 millions d’habitants, Lagos, 12,5 millions d’habitants…

      Et nous, 17 millions EN TOUT, nous voici donc catalogués ENORME MARCHE! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Nos médias recèlent vraiment de véritables “vedettes”! 😆 😀

  4. … ‘ Plus de 56 milliards de FCFA pour la construction du 2ème pont de Kayes et de ses voies d’accès… ‘ … /// …
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    Enfin, c’est pas trop tôt… il faut pas s’emballer non plus… c’est un projet… ILs y pensent, c’est bien. C’est déjà ça…!
    En attendant la construction du pont de Bafoulabé et de ses voies d’accès…
    La construction de nouvelles voies de chemins de Fer reliant Kita à Kankan en République sœur de GUINEE. Et relier Bougouni à Kankan en passant par Mandiana en République sœur de GUINEE. Bamako à Sikasso en passant par Bougouni… Que d’espoir quoi… !

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