Pillage à Gourma Rhaouss

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Le marché du village de Bankoma situé à 20 Km de Gourma Rhaouss, dans la région de Tombouctou, a été attaqué et pillé par des bandits à dos de chameaux, le 17 août 2013, aux environs de 8 heures du matin. Selon le porte-parole du ministère de la Défense et des Anciens combattants, il y a eu ni blessé ni mort. Les forces armées présentes à Tombouctou ont pris les dispositions nécessaires pour renforcer la sécurité dans le cercle de Rhaouss.

 

 

Dioncounda aurait dû se taire

 

 

Le président de la République par intérim a profité de sa visite au Burkina Faso pour justifier le grade de général de corps d’armée qu’il a attribué à Amadou Haya Sanogo. Mais, c’était sans convaincre, car il n’a donné aucune raison valable à cette promotion. Si ce n’est que : «Le nouveau président aura un agenda hyper chargé, donc, il ne doit pas s’occuper de certaines tâches ; il aura trop d’activités intenses». Paradoxalement, Dioncounda croit bon de demander l’indulgence de la presse et des ONG internationales. Il faut croire que lui seul sait pourquoi, il absout Amadou Haya Sanogo et ses camarades qu’il présente d’ailleurs comme de jeunes officiers qui se sont trompés. En gros, Dioncounda Traoré aurait dû se taire. Puisqu’il n’a fait que remuer le couteau dans la plaie des Maliens.

 

 

Les chiffres provisoires

 

 

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, le général de Brigade Moussa Sinko Coulibaly, a publié les résultats provisoires du second tour de la présidentielle du 11 août dernier. Pour ce scrutin, il y a eu 92 920 bulletins nuls, 3 033 601 suffrages exprimés, alors que le taux de participation est estimé à 45,79%. Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, a eu 2 354 693 voix soit 77,61%, contre 679 258 voix soit 22,39% pour son adversaire Soumaïla Cissé. Les deux candidats ont accepté ces résultats en attendant les résultats définitifs qui seront proclamés par la Cour constitutionnelle.

 

 

65 milliards de francs Cfa

 

 

L’organisation de l’élection présidentielle au Mali a finalement coûté 65 milliards de francs Cfa (environ 130 millions de dollars) dont une grande partie a été fournie par les partenaires extérieurs, selon Gamer Dicko, responsable de la communication au niveau du ministère de l’Administration territoriale. L’Etat malien lui-même y a consacré 25 milliards de francs Cfa (50 millions de dollars) de son budget national, sur les 65 milliards prévus pour la mise en œuvre de cette consultation populaire. La communauté internationale a apporté le reste, il s’agit des partenaires bilatéraux et multilatéraux au rang desquels l’Union européenne, l’Union africaine, la Cédéao…

 

 

Les banques de retour au nord

 

 

L’annonce a été faite par le président de l’Association des banques et établissements financiers du Mali (APBEF). En principe, c’est le jeudi 15 août que la Banque malienne de Solidarité devrait reprendre ses services à Kidal. Les autres agences de Gao et Tombouctou ont été reconstruites en vue de reprendre du service. Cela a été possible grâce au ministère des Finances mais aussi celui de la Défense et des Anciens combattants, qui va sécuriser les banques avec le soutien de la Minusma. Il faut rappeler qu’avec l’occupation du nord par des terroristes, les banques ont perdu 18 milliards de Fcfa. Elles ont ainsi vu leurs agences détruites ; des véhicules de service ont été volés, et par endroits, des coffres-forts ont tout simplement été emportés.

 

 

Le Premier ministre interpellé

 

 

Les malades qui font la dialyse au centre d’hémodialyse de l’hôpital du point-G souffrent énormément, depuis qu’une panne s’est déclenchée au niveau de l’unité de traitement d’eau. Ce problème qui persiste, il y a une semaine, n’a trouvé aucune solution. C’est pourquoi les parents des patients, dans une lettre ouverte, ont interpellé le Premier ministre Diango Cissoko afin qu’il prenne des dispositions utiles pour soulager les leurs.

 

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