Après la publication des résultats des grands devoirs et ceux des premières sessions, les yeux sont désormais tournés vers la FSEG, considérée, pour sa détermination, comme la première Faculté qui termine son programme et qui évalue les étudiants selon les normes pédagogiques universitaires.
Ce mérite est dû aux sérieux et à la bonne restructuration administrative de l’équipe en place. Cette Faculté qui vient de s’afficher à la une de la scène universitaire, a, en plus de son cycle universitaire classique, un programme de formation professionnelle et de recherche (Licence pro ; Master Recherche et Professionnel).
Après une organisation réussie des évaluations de fin d’année, nombreux sont les étudiants qui ont validé les premières sessions, pendant que d’autres tentaient leur chance en deuxième session qui a démarré le lundi dernier.
«Le professeur Papa Kanté et son staff s’adonnent au travail et chaque matin, il passe en personne dans les salles et dans la cour pour constater les cas de retard et d’absence des professeurs», nous a confié un étudiant. La FSEG a passé une année universitaire, sans avoir connu une perturbation, ni du côté des syndicats des enseignants, ni du côté des étudiants. Cela mérite des félicitations !
Combattants de la Cma : de doux agneaux
Fidèles au processus de paix enclenché dans notre pays depuis la signature le 20 juin dernier de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, les combattants de la Plate-forme, avec comme chef de file, le Gatia, ont décidé le dimanche, 6 septembre 2015, après trois semaines de crise, de se retirer d’Anéfis, bastion de la Coordination des mouvements de l’Azawad qu’ils contrôlaient après des combats meurtriers. Cette situation avait provoqué un véritable bras de fer avec les autorités maliennes et avec la médiation internationale, qui exigeaient que les groupes loyalistes se retirent de la ville. Aujourd’hui, le calme règne dans la ville et un retrait progressif des forces de la Plate-forme a été enclenché. Tout comme à Ménaka où elles avaient infligé une véritable déroute aux bandits armés de la Cma, elles ont donc décidé de se soumettre à la volonté du président de la République, Ibrahim, Boubacar Kéïta, de ne pas compromettre le retour à la paix. De bons agneaux sur lesquels il faut désormais compter pour barrer la route aux velléités sécessionnistes des irrédentistes rebelles de la Cma.
Retrait de la Plate-forme d’Anéfis : engins lourds, un blocage
Cela fait quelques jours que les groupes pro-Bamako de la Plate-forme ont amorcé leur retrait de la ville d’Anéfis. Un retrait présenté comme progressif, en raison de problèmes de logistiques : véhicules en mauvais état, manque de carburant…«Le retrait a commencé», a affirmé le général Hervé Gomart, chef d’état-major de la force de la Mission des Nations-Unies au Mali. «Je le dis en ayant des preuves, parce que nous avons en permanence, depuis le 18 août, l’équivalent d’une centaine de soldats, présents à Anéfis, ce qui permet de voir ce qui se passe, et de rassurer la population», a-t-il ajouté. Mais, des troupes du Groupe auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia) sont encore présentes en ville, tempère Hervé Gomart. «Il reste des véhicules avec des armements lourds. Donc forcément, c’est plus délicat à faire redescendre. Il y a quand même quelques dizaines de pickups, ce qui veut dire plusieurs dizaines, voir un peu plus, des soldats du Gatia, dans Anéfis, et autour d’Anéfis».
Le général reste donc prudent : «Dans quelques jours, on pourra dire si ce retrait est effectif ou non». Les casques bleus mènent des patrouilles dans la ville ainsi que dans ses alentours, pour veiller à la sécurité des habitants. En outre, des enquêteurs onusiens de la Section droits de l’homme sont actuellement dans la ville pour vérifier les différentes allégations d’exactions commises.
Report des communales et des régionales : des élus s’attachent les services des marabouts
Même si les listes de candidatures pour les élections communales, régionales et du District de Bamako sont fixées au 25 septembre prochain, des doutes planent sur leur tenue effective à la date indiquée. Dans la foulée, ce sont certains élus qui se frottent les mains et consultent marabouts et autres «faiseurs de miracles» afin que cette date soit reportée aussi loin que possible. Le temps pour eux de goûter encore aux délices de leur règne, alors qu’ils n’ont passé tout leur temps qu’à s’enrichir dans le dos des populations. De ce fait, celles-ci ne doivent pas être naïves et devront user de leurs voix pour leur infliger un vote-sanction.
Ouvertures d’enquêtes au Mali : de la poudre aux yeux
Notre pays serait-il devenu une République bananière où les droits des populations sont toujours foulés aux pieds ? Nous n’osons pas le croire, mais au regard des réalités sur le terrain, tout porte à croire que nos dirigeants se moquent de leurs concitoyens. Tenez, à chaque fois qu’il y a des événements qui endeuillent le pays, on vous parlera de l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. Puis, rien. Dans l’affaire des engrais dits frelatés, le gouvernement avait promis d’ouvrir une enquête. Où en sommes-nous aujourd’hui, si ce n’est pour tourner en rond avec ce dossier sensible, surtout pour les agriculteurs de notre pays ? Dans, l’attaque de Sogoninko, le ministre Sada Samaké avait également parlé d’une enquête. Peut-il éclairer aujourd’hui la lanterne des populations ? Ces deux petits exemples prouvent à suffisance que les enquêtes au Mali ne servent à rien, si ce n’est pour amuser la galerie.
Election du président de la Ccim : l’heure de vérité
Qui présidera aux destinées de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) ? Nous le saurons au terme du scrutin qui se déroulera ce lundi, 14 septembre 2015, au Centre international de conférence de Bamako. Ils sont trois candidats sur la rampe de départ.
Il s’agit de Youssouf Bathily qui a remplacé Mamadou Tiéni Konaté, président de la transition qui a été écarté par les textes, d’Ousmane Djittèye et de Tahirou Sy. Mais, parmi les trois prétendants au fauteuil de président de la Ccim, c’est Youssouf Bathily qui semble avoir tous les atouts. Et pour cause, il a fait ses preuves alors qu’il était 2ème vice-président du Collège transitoire de la Ccim, chargé des investissements. En effet, l’engagement du candidat a permis un investissement jamais égalé dans l’histoire de la Ccim, soit 9 milliards de Fcfa en seulement 2 ans. Lui et son équipe transitoire sont parvenus à construire les sièges de la délégation de la Ccim de Kayes, Ségou et Koulikoro, le Centre de maintenance industrielle, l’Ecole de la Chambre du commerce. Aussi, le bureau transitoire de la Ccim a-t-il pris une participation au capital de la Banque développement union (Bdi) au Burkina et en Côte d’Ivoire et a racheté la part du capital de la Bcéao au niveau de la Bdm-Sa. L’équipe transitoire est aussi à la base des financements du Marché rose et de l’ancienne école de la Ccim.
Coaching des Aigles du Mali : les lacunes et les incohérences d’Alain Giresse
Rappelé pour voler au secours des Aigles du Mali, notamment dans la perspective des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) dont la phase finale se jouera en terre gabonaise, le sélectionneur national, Alain Giresse, montre toutes ses limites et incohérences. C’est du moins ce que l’on a pu constater lors du match de la 2ème journée de ces éliminatoires disputée le 6 septembre dernier à Cotonou. D’abord, il a péché dans le classement des Onze rentrants. Un classement qui a surpris plus d’un et qui a sapé le moral de la troupe malienne. Ensuite, les changements effectués par Giresse n’ont pas été productifs. Au, contraire, ils ont détruit le bastion offensif des Aigles du Mali et n’eurent été les maladresses des attaquants béninois, le Mali aurait pu encaisser au moins cinq buts. Fort, heureusement, Adama Tamboura, capitaine du jour, a su neutraliser Stephan Sessègnon et ses coéquipiers. D’où le score nul (1-1) qui place le Mali toujours en tête du groupe C (4 points), suivi du Soudan du Sud (3 points), du Bénin (2 points) et de la Guinée Equatoriale (1 point). En attendant la 3ème journée de ces éliminatoires qui s’annonce très rude, Alain Giresse devra revoir sa copie.
La rédaction