La grande majorité des maliens se savent pas ce que le gouvernement passe comme message à travers un communiqué qui passe de temps en temps sur l’ORTM, annonçant le passage de l’analogie au numérique. Ça ressemble plutôt au langage de sourd. La connaissance des termes techniques désignant les appareils concernés par le numérique dépasse la compétence de beaucoup d’intellectuels à plus forte raison la majorité écrasante de la population malienne vivant en milieu rural. En réalité, la plupart des maliens ne savent pas de quoi il s’agit concrètement bien que le communiqué soit maintes fois diffusé dans les langues nationales. Car les termes essentiels ne peuvent malheureusement être traduits dans nos langues traditionnelles. Déjà, beaucoup d’interrogations se font entendre, car la plupart des citoyens, sachant qu’ils n’ont pas les moyens de s’octroyer une télé écran plat ou du moins un décodeur. Faudrait faire des promos des téléviseurs écran plasma pour permettre aux gens de s’en octroyer ? De quoi s’inquiéter !
FLASH
Les étudiants attendent désespérément les examens !
A la faculté des lettres, langues et sciences humaines (FLASH), les étudiants sont dans l’expectative. Et pour cause, elle reste la seule faculté où les examens de fin d’année académique 2013-2014 n’ont pas encore lieu. Cependant, les cours n’ont pas repris après un mois de congé. Les professeurs ont entamé une série de grèves pour exiger le paiement, dit-on, des arriérés de frais des indemnités pour les heures supplémentaires entre autres. Donc, selon lesétudiants, il y aura une seule session contrairement à ce qui avait été programmé en début d’année. C’est dire que la solution pour la normalisation des universités de Bamako n’est pas pour demain. Du coup, les étudiants de la FLASH pensent qu’ils sont tombés dans l’oubliette du régime IBK dont l’université ne semble pas être parmi les préoccupations.
Alimatou Djénépo
Droit de réponse : la réaction de l’UNAFOM
« La désinformation au service de la destruction du football malien
Voici la version, la bonne de l’UNAFOM à propos de la prétendue agression du président de la FEMAFOOT.
Il faut un peu de sérieux quand on relate des faits. Est-ce qu’un appel à l’union devant le ministre des sports pour supporter les Aigles peut constituer une agression ?
L’UNAFOM a pour témoin le ministre des sports du Mali qui a emboité le pas au président de l’UNAFOM et il a même décidé d’endosser les propos du président de l’UNAFOM.
Et il a enfin invité l’UNAFOM à le visiter et à se rencontrer régulièrement.
Voilà la version UNAFOM.
Evitons de tomber dans la division dans tout ce qui concerne notre pays.
Encore une fois, l’UNAFOM le dit et le répète : « Unissons-nous pour aider le football malien »
L’UNAFOM
Le Bureau
Note de la rédaction :
Nous prenons acte de la réponse du bureau de l’UNAFOM. Seulement, nous tenons à préciser que notre reporter aété témoin oculaire d’un fait qu’elle a tout simplement relaté. Sur ce, nous persistons et nous signons. Il ne faudrait donc pas déplacer le débat. C’est une manière pour nous de les interpeller pour le renforcement de l’union autour du football malien. Donc, ce n’est pas contre le développement du football, mais contre le comportement peu catholique de certains dirigeants du football malien !
La rédaction