Les partis RPDM, PIDS, PRVM-FASOKO, ADP-MALIBA, SADI, MONADE, ADPEM, PCM, PARI ET PDM montent au créneau contre le projet de code électoral

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Les responsables des partis RPDM, PIDS, PRVM-FASOKO, ADP-MALIBA, SADI, MONADE, ADPEM, PCM, PARI ET PDM étaient face aux médias le mercredi 7 septembre 2016 au siège de l’ADP-Maliba. C’était pour dire «NON» au projet de code électoral qui modifie en profondeur l’actuelle loi en la matière. Dans une déclaration lue par l’honorable Amadou Thiam, président de l’ADP-Maliba et non moins porte-parole de cette plateforme, ces partis estiment que « le projet de loi porte les germes de tensions et de divisions entre les maliens, pouvant conduire à une crise politique. Il constitue une atteinte grave à la paix et à la stabilité du pays. Ce projet de loi est discriminatoire et exclusif dans bon nombre de ses dispositions notamment son article 147 qui institue le dispositif de parrainage par 15 députés et 5 conseillers nationaux. Il s’agit là d’un verrou au profit des partis dits grands-partis, c’est dire les animateurs du système de 1992 à nos jours ». Le projet de code électoral ne laisserait aucune possibilité d’alternance politique renchérit l’honorable. Les responsables de ces partis n’ont pas manqué de dénoncer l’absence de débat approfondi et inclusif entre les partis politiques et le gouvernement autour du texte. La déclaration indique aussi que le gouvernement du Mali est en porte à faux avec le protocole de la CEDEAO sur la bonne gouvernance en son article 2. Ils demandent le retrait pur et simple et la mise en place sans délai d’un cadre de concertation avec les partis politiques.
Bientôt des opérations de patrouilles avec les forces des pays comme la Mauritanie, l’Algérie, le Niger et le Burkina Faso

C’est l’une des informations données par le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la Protection civile le lundi 5 septembre 2016 au cours d’une rencontre avec les hommes de médias. Dans son intervention, le ministre Traoré a annoncé plusieurs mesures dont la loi sur la réforme du secteur de la Sécurité, de la lutte anti-terroriste, de la cybercriminalité,  entre autres. Ainsi, il dira pour faire face à la situation sécuritaire du pays qui va en se dégradant, que «le gouvernement envisage une opération militaire d’envergure dans le centre pour reprendre la situation en main ». «Il faut une vraie intégration militaire et c’est ce que nous avons décidé. Cela va permettre de réduire un petit peu la circulation des armes légères», a-t-il martelé avant d’ajouter qu’il sera aussi question de travailler avec les pays voisins.

«Nous allons également dans le cadre des relations avec les pays frères et amis qui sont la Mauritanie, l’Algérie, le Niger, le Burkina Faso, mener des opérations également de patrouilles qui nous permettront d’empêcher au niveau des frontières la circulation des armes, pour nous permettre d’avoir un meilleur contrôle sur le centre». A retenir qu’auparavant, les journalistes ont pu visiter le champ de tir de la police nationale, sis à N’Tomikorobougou. Ici, il a été question pour les hommes du général Salif Traoré d’expliquer aux journalistes l’usage de la force et de ses éléments dans le maintien de l’ordre. Il importe de souligner que ce Champ de tir porte désormais le nom du Sergent de police Cheick Oumar Dembélé, tombé lors de l’attaque du restaurant la Terrasse.

 

L’ambassade du Royaume d’Espagne au Mali ouvre le débat sur l’implication des femmes dans la résolution des conflits

L’Ecole de Maintien de la Paix, Me. Alioune Blondin Bèye, a servi de cadre le mardi 6 septembre 2016  à la tenue d’un débat ouvert entre les associations et groupements de femmes sur le thème : « Femme, Paix et Sécurité ». Organisée par l’Ambassade du Royaume d’Espagne au Mali, cette conférence avait entre autres comme panelistes M. Mohamed Attacher Maïga du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille qui a évoqué des priorités du gouvernement en la matière mais aussi les défis de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il y avait aussi Mme Mbaranga Gasarabwe de la MINUSMA, M. Pierre Buyoya de la Misahel, M. Maxime Houinato de l’ONU Femmes, M. Ibrahim Boncana de la CEDEAO et Mme Saran Keita Diakité du réseau Paix et sécurité des femmes de l’espace CEDEAO qui ont parlé du rôle des femmes dans la résolution du conflit malien.

Pour l’Ambassade du Royaume d’Espagne, la participation et l’inclusion des femmes dans les résolutions des crises améliorent l’efficacité de l’assistance humanitaire, renforcent les initiatives visant à protéger les populations et contribuent à la mise en œuvre de négociations  de paix.

De la même façon,  on constate de nombreux défis à relever pour la participation des femmes dans le processus de Paix au Mali,  conscients qu’une paix durable ne pourra pas se faire sans les femmes maliennes. L’Ambassade d’Espagne au Mali veut faciliter un espace d’échanges et de réflexion franche et ouverte sur la situation des femmes,  la paix et la sécurité au Mali,  et aborder les défis à relever et leurs possibles solutions,  comme contribution au processus de construction de paix au Mali. A retenir que c’est dans le cadre de sa présence au conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2015-2016, que l’Espagne a fait de la résolution 1325 (2000) du conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité une de ses priorités de politique extérieure.

«L’ADP-Maliba a entamé une dynamique dont l’effet se sentira sur la durée» dixit son secrétaire politique,  Cheick Oumar Diallo

Pour manifester le retour de Cheick Oumar Diallo (COD) et non moins secrétaire politique de l’ADP-Maliba, les responsables du parti ont organisé le samedi 3 septembre 2016 à leur siège leur rentrée politique. La cérémonie a réuni les membres du comité exécutif du parti, les députés, les présidents des coordinations régionales, les bureaux des jeunes et des femmes. Les associations de jeunes et des proches du secrétaire politique étaient également présents. En effet, en sa qualité de membre du cabinet du Vérificateur général, Cheick Oumar Diallo avait suspendu ses activités politiques. Signant son retour, Cheick Oumar Diallo a lors de cette cérémonie indiqué que «le futur sera ardu, car les détracteurs de notre parti seront tentés de salir les efforts». Pour lui, «l’ADP-Maliba a entamé une dynamique dont l’effet se sentira sur la durée». Cheick Oumar Diallo, est revenu aussi sur la gouvernance actuelle du pays qui selon lui, est marquée par un désespoir à plus de 77 %. C’est pourquoi il a salué le choix des militants du parti qui ont décidé de quitter la majorité présidentielle.

La Rédaction

 

 

         

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