Le PARENA invite le Peuple malien à se dresser contre la mauvaise gouvernance, l’incurie du régime et la révision constitutionnelle

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Le président du Parena, Tiébilé Dramé
Le président du Parena, Tiébilé Dramé (photo archives)

Pour parler de la situation nationale du Mali, comme l’insécurité, le projet de révision constitutionnelle et les projets routiers du président IBK, M. Tiébilé Dramé, premier responsable du PARENA était face aux hommes de médias le samedi 10 juin 2017 à la Maison de la Presse. M. Dramé, après avoir dénoncé la situation sécuritaire qui fait des victimes, qualifiera le projet de révision constitutionnelle de « bricolage de la Constitution de 1992 ». Pour lui, la Constitution que le président, le gouvernement et la majorité des députés veulent réviser est le fruit d’un consensus républicain élaboré par toutes les forces vives du Mali. Et cela, pendant la Conférence nationale souveraine organisée au lendemain de la Révolution de Mars 1991. « Cette tentative de révision constitutionnelle divise le pays au moment où il a besoin d’être rassemblé pour faire face aux nombreux défis qui menacent l’existence de la nation malienne » indique-t-il, avant de dire que le projet procède du mépris et de l’arrogance qui heurte la conscience démocratique. Pour le président du PARENA, vouloir organiser un scrutin référendaire dans cette situation d’insécurité relève de la cécité et du manque de sagesse, car cette tentative ne règle aucune des équations relatives à la restauration de la stabilité, de la sécurité et de l’intégrité du territoire national. Par conséquent, le PARENA invite le président de la République à retirer ce projet de révision constitutionnelle.

Parlant des projets routiers prioritaires du président IBK, M. Dramé en a loué la bonne intention mais a dénoncé cette opération de désenclavement car, elle a été, selon lui, une occasion de montages financiers douteux et scabreux, avec comme résultat, une énorme évaporation financière au détriment du contribuable malien. Il indiquera que le coût maximum du kilomètre de bitume au Mali ne saurait excéder 250 millions de F CFA, quelque soit la qualité et l’épaisseur du goudron. Or, dira-t-il, le kilomètre de goudron pour la seule route qui va relier Bankoni à Nossombougou coûtera plus de 495 millions de F CFA, d’où les qualificatifs de surfacturations et de détournements. Considérant tous ces constats, il invite le Peuple malien à se dresser contre la mauvaise gouvernance, l’incurie du régime et la révision constitutionnelle.

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Pour un service de qualité et une meilleure sécurité, le Parc national du Mali change ses horaires et tarifs à partir du 21 juin 2017

Les responsables du Parc national du Mali étaient face aux hommes de médias le vendredi 9 juin 2017. L’objectif de cette rencontre était d’expliquer aux journalistes les raisons des changements des horaires et des tarifs qui seront applicables à partir du 21 juin prochain. En ce qui concerne les tarifs entrée au Parc, il faut noter qu’ils sont désormais de 300 F CFA pour les enfants de 3 à 12 ans et 500 F CFA pour les plus de 12 ans et cela du lundi au vendredi. Ces tarifs sont fixés à 500 F CFA pour les enfants le samedi, dimanche et jours fériés ou de fêtes. Ils sont de 700 F CFA pour les plus de 12 ans les samedi et dimanche et de 1500 F CFA les jours fériés ou de fêtes. Pour la combinaison Parc-Zoo, les tarifs sont fixés à 800 F CFA pour les enfants de 3 à 12 ans les week-ends et les jours fériés ou de fêtes. Et, pour les plus de 12 ans, les week-ends, ils doivent payer 1200 F CFA et 1300 F CFA les jours fériés ou de fêtes pour pouvoir visiter le Parc et le Zoo. En ce qui concerne les horaires, il importe de retenir qu’à partir du 21 juin 2017, le Parc fermera en semaine à 20 heures et les week-ends et jours de fêtes à 21 heures, sauf en cas d’événements spéciaux. Il ouvrira à 9 heures tous les jours. Selon les responsables du Parc, des aménagements spécifiques seront faits pour les sportifs du matin et les mariés qui viennent faire des photos. Il faut indiquer que ces nouveaux tarifs sont en hausse par rapport aux tarifs antérieurs. M. Samuel Sidibé, directeur général du Parc dira que cette augmentation s’imposait en raison du contexte. Car, depuis son ouverture en 2010, le Parc a offert de nouveaux services au public. En même temps, souligne M. Sidibé, la maintenance des lieux devenait de plus en plus difficile, parfois à cause d’une mauvaise utilisation des installations. Pour lui, l’augmentation des tarifs permettra d’améliorer la maintenance du Parc et d’offrir de nouvelles opportunités au public en élargissant l’offre en termes d’activités. Le tout, pour prendre en considération la sécurité du public et du personnel et améliorer la perception du Parc.

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32 milliards 800 millions de F CFA pour développer le réseau d’alimentation en eau potable et d’assainissement de la ville de Bamako

Selon nos sources, en marge des Journées Européennes du Développement, qui se sont déroulées les 7 et  8 juin 2017 à Bruxelles, le ministre malien de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et le Vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Ambroise Fayolle, ont signé un contrat de financement de 50 millions d’euros (32 milliards 800 millions  de FCFA), pour le développement du réseau d’alimentation en eau potable et d’assainissement de la ville de Bamako. Ce financement s’inscrit dans le cadre du Programme Sectoriel Eau et Assainissement (PROSEA) mis en œuvre par le gouvernement du Mali à travers le programme Présidentiel d’Urgences Sociales (PUS). Les infrastructures prévues dans le cadre de ce réseau sont nombreuses et d’envergure. Ainsi pour le volet d’eau potable dont la capacité sera doublée grâce à ce réseau (de 144 000 à 288 000 m³/jour). 25 000 m³ de nouveaux réservoirs, 30 km de conduites d’adduction, 545 km de réseau de distribution, comprenant 34 000 branchements et 600 bornes fontaines seront construits et mis en service d’ici 2021.

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LANCEMENT DE LA CARAVANE DE PRESSE « A LA DECOUVERTE  DES  ADR »

Le Programme d’Appui à la Gouvernance Locale (SNGP) en collaboration avec l’USAID et la section ADR de Bamako a procédé, le jeudi 9 juin 2017 au gouvernorat de Bamako, au lancement d’une caravane de presse dénommée « à la découverte des ADR ». Cela pour mieux faire connaître l’Agence de Développement Régional (ADR) par la presse et les citoyens.

La cérémonie de lancement était présidée par M. Alhassane Ag Mohamed Moussa, ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale. Il avait à ses côtés M. Mahamadou Wadidjè, Directeur de l’ADR-Bamako, M. Nathan Holt, Chargé d’affaire par intérim à l’ambassade des Etats-Unis au Mali ainsi que plusieurs autres personnalités. Dans son introduction, M. Mahamadou Wadidjè a fait savoir que dans toutes les régions du Mali, il y a une ADR. Il a poursuivi en disant que l’Agence a pour mission de favoriser le développement local et régional dans son espace d’intervention. Elle est chargée d’assister les collectivités territoriales de son ressort territorial dans l’exercice de la maîtrise d’ouvrage du développement régional et local. Quant à M. Nathan Holt, il dira que cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Gouvernance Locale, financé à hauteur de onze milliards de F CFA par le gouvernement et le peuple américain à travers l’USAID. Il a ajouté que cet événement cible deux acteurs clé au Mali et de  la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la Réconciliation nationale. Il s’agit de la presse et du citoyen. A noter que le Programme d’Appui à la Gouvernance Locale (SNGP) travaille avec l’Etat, les Collectivités territoriales et les organisations de la société civile afin de transférer davantage de pouvoir et de ressources, toute chose qui est indispensable à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et de la réconciliation nationale. A travers la décentralisation et le renforcement de capacité, le SNGP appuie les collectivités Territoriales afin qu’elles fournissent aux citoyen maliens des services de qualité répondant à leurs besoins tout en leur restant redevables, et ce dans les services sociaux de base comme la santé et l’éducation. Enfin, le programme appuie la politique de  régionalisation du Ministère de l’administration Territoriale, de la décentralisation et de Réforme de l’Etat.

Rassemblés par la Rédaction

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