Pamela Badjogo, Ami Yèrèwolo, Sira Kouyaté, Rokia Traoré et d’autres artistes s’unissent, à travers un concert géant, pour dire NON aux violences faites aux femmes

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Les berges du fleuve Niger, du côté du Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, ont servi de cadre le vendredi 7 avril 2017 à un concert géant pour dire NON aux violences basées sur le genre. Organisé en partenariat avec ONU Femmes Mali, ce concert était animé par 4 artistes féminines, à savoir Pamela Badjogo, Ami Yèrèwolo, Sira Kouyaté et Rokia Traoré. Doussou Bagayogo, une autre voix jeune, très appréciée de la musique malienne a aussi presté au cours de ce concert pour dire NON aux violences basées sur le genre.  Ainsi, pendant plusieurs heures, ces chanteuses, ont à travers  leur talent passé des messages forts au public venu nombreux pour la cause et particulièrement à la jeunesse. Dans leurs différentes  prestations et à travers leurs mots, mélodies et tempos, elles ont invité les uns et les autres à cesser les violences à l’encontre des femmes et des filles. Elles ont passé le message de l’anormalité des violences domestiques, souvent banalisées au Mali, ainsi qu’à la mutilation génitale des toutes jeunes filles. Au-delà de la prise de conscience, il faut également amener les hommes à parler publiquement pour la défense des femmes, comme l’encourage le programme HeForShe de l’organisation ONU Femmes. Et, c’est dans ce sens que les artistes Gaspy, Master Soumi et autres Star masculines du Rap malien, se sont associés aux quatre artistes féminines pour exprimer leur engagement et leur respect envers la Femme.

Il importe de retenir que ce concert géant a été d’une seule couleur, à savoir l’Orange, qui symbolise un avenir meilleur, sans violence à l’encontre des femmes. Retenons enfin que ce concert géant est la première phase d’une longue tournée qui se déroulera dans les régions du Mali lors de journées d’activismes qui se tiendront du 15 novembre au 15 décembre prochains.

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Le MOC de Kidal et de Tombouctou opérationnel avant la fin de ce mois

C’est ce qui ressort des travaux de la 16ème session du Comité de suivi de l’Accord Bamako. Ainsi, en application des dispositions de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, le Comité de Suivi de l’Accord (CSA) a tenu les 3 et 4 avril 2017 sa 16ème session à l’ex-CRES. Selon le communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le Comité a pris note des présentations du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme Institutionnelle ainsi que du ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Ces présentations portaient sur les actions du Gouvernement pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, notamment l’installation des Autorités Intérimaires, la révision constitutionnelle, les échéances électorales à venir, l’opérationnalisation des arrangements sécuritaires dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou. Concernant la période intérimaire, le Comité a exhorté les parties à redoubler d’efforts dans la mise en œuvre de toutes les dispositions de l’Accord, ainsi que de prendre la mesure de tout ce qui reste à faire. À cet égard, le Comité a salué la décision du Gouvernement d’allouer des fonds pour le fonctionnement des autorités intérimaires mises en place dans les régions de Kidal, Gao et Ménaka ainsi que l’installation de celles de Tombouctou et de Taoudéni prévue pour le 13 avril 2017.  Concernant les mesures sécuritaires, la CMA et la Plateforme se sont engagées à fournir la liste certifiée de leurs combattants dans les meilleurs délais pour les patrouilles mixtes de Tombouctou et de Kidal. De même, elles ont décidé de faire arrêter, par le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC), les modalités de mise à disposition des équipements militaires prévus pour les patrouilles mixtes le plus rapidement possible. Le Comité a salué aussi l’engagement de la CMA à mettre le Camp 1 de Kidal, immédiatement, à la disposition de la MINUSMA pour réhabilitation au profit du MOC de Kidal. À cet effet, il a été décidé de prendre toutes les mesures nécessaires pour rendre opérationnel le MOC de Kidal et de Tombouctou avant la fin du mois d’avril 2017.

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Des Tunisiens soignent des Maliens

 

En marge du Forum économique Mali-Tunisie, qui s’est tenu le jeudi 6 avril 2017 à l’hôtel de l’Amitié, M. Ghazi Mejbri, directeur général de SMEDI, Service médical international et Mme Aminata Hagge, responsable de leur représentation au Mali, dénommée Assistance Médicale Internationale, AMI, ont rencontré la presse. C’était pour parler des services médicaux qu’offres SMEDI. Ainsi, il ressort de cette conférence de presse, que AMI, en collaboration avec SMEDI, est spécialisée dans l’accompagnement des patients et la fourniture des prestations d’assistance logistique, administrative et médicale au niveau international. Les deux responsables ont expliqué aux hommes de médias les avantages des services SMEDI avec un transport des patients par mer, air et terre. Le service dispose aussi de résidences médicalisées et des soins de suite. Les pathologies que SMEDI soignent sont entre autres la cardiologie, la pneumologie, la pédiatrie, l’orthopédie, la gynécologie, l’urologie. De nos jours, plusieurs maliens se soignent d’ailleurs en Tunisie, qui dispose de professionnels de la santé et d’un plateau technique de qualité. Co-fondateur de la société Service médical international, Ghazi Mejbri entend contribuer à l’émergence de pôles de santé en Afrique.

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ATELIER DE PRESENTATION DU RAPPORT DE SYNTHESE DE L’EVALUATION DES JURIDICTIONS MALIENNES

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des sceaux, Me. Mamadou Ismaïl Konaté, a présidé, le jeudi dernier à l’hôtel Azalaï, l’ouverture de l’atelier de présentation du rapport de synthèse de l’évaluation des juridictions maliennes. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Paul A. Folmsbee et du directeur du ‘’Projet Mali Justice’’ (MJP), Jean Lavoie. On notait également la présence de plusieurs acteurs de la justice, notamment le président de la Cour Suprême, Nouhoum Tapily, son homologue de la Cour Constitutionnelle, Mme Manassa Dagnoko et le directeur national de l’administration de la Justice, Abel Diarra. Ce rapport de synthèse de l’évaluation de la direction nationale de l’administration de la Justice (DNAJ) et de l’USAID sur l’état des juridictions de notre pays s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le renforcement du système judiciaire et de l’Accord pour paix et la réconciliation. Il ressort de ce document que cette mission d’évaluation vise à donner à la DNAJ des éléments fiables concernant les ressources humaines, pour qu’elle dispose d’une situation à jour des effectifs présents en juridiction. Il vise également à favoriser l’élaboration d’un référentiel de fiches de postes et de compétences pour les emplois de présidents, procureurs, greffiers en chef et greffiers au vu des constatations et analyses faites sur le terrain ; à proposer des outils d’évaluation de la charge de travail et de la performance des magistrats. S’y ajoutent l’ouverture du débat sur les choix organisationnels et managériaux dans les juridictions et leur impact sur l’efficacité du tribunal ainsi que l’identification des priorités les plus importantes au bon fonctionnement des juridictions. Dans son intervention, l’ambassadeur des États-Unis au Mali a déclaré  que «le point d’entrée de notre appui à la justice malienne est la direction nationale de l’administration de la justice. Nous avons l’ambition de contribuer  au renforcement de l’administration centrale du ministère dans son ensemble». Selon Paul Folmsbee, la démocratie malienne a besoin d’une justice efficace, impartiale et sereine. Il a aussi souligné que ce rapport d’évaluation des juridictions au Mali pose les jalons pour le succès de la réforme du système judiciaire entamé par les autorités ». L’initiative pour la gouvernance de la sécurité mise sur le renforcement des institutions qui pilotent le secteur de la sécurité, dont la justice. Il s’agit donc de forger des systèmes sécuritaires performants, capables d’assurer la sécurité des citoyens », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis.

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VISITE DU CHEF DU GOUVERNEMENT TUNISIEN AU MALI

La visite d’un peu plus de 24 heures du chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, concernait les domaines stratégiques comme la sécurité, la santé et la formation professionnelle. Elle a déjà porté ses premiers fruits avec la signature de plusieurs conventions le jeudi 6 avril 2017 à la Primature. Le Premier ministre Modibo Keita et son homologue tunisien, arrivé dans notre pays mercredi après-midi, ont eu un bref entretien avant une séance de travail avec les techniciens des deux parties. Plusieurs ministres maliens et tunisiens ont participé à la rencontre qui a permis de mettre la dernière main aux accords bilatéraux à signer. Avant d’entamer les discussions techniques, Modibo Keita a tenu à dire toute sa joie et sa satisfaction d’accueillir son « frère » tunisien. « Le Mali se réjouit de cette tournée en Afrique de l’Ouest. Le fait que cette tournée s’achève au Mali est un réel bonheur pour nous », a indiqué le Premier ministre Keita qui a salué la présence d’une centaine de chefs d’entreprises et d’hommes d’affaires tunisiens au forum. « Vous êtes à la tête d’une forte délégation de chefs d’entreprises. C’est une autre méthode de développer un pays », a-t-il ajouté.  Tous deux jeunes démocraties, le Mali et la Tunisie ont beaucoup de choses à faire ensemble. Du coup, « les priorités deviennent nombreuses ». Modibo Keita propose « une hiérarchisation des domaines d’activités » pour garantir un meilleur résultat. Il a remercié et encouragé les autorités tunisiennes dans leurs efforts de facilitation du mouvement des personnes et des biens entre les deux pays. « Les Maliens n’ont pas besoin d’un visa pour aller en Tunisie. C’est une marque de considération », s’est félicité le chef du gouvernement qui a fait également remarquer que beaucoup d’étudiants bénéficient de bourses d’études tunisiennes. Sans oublier la réputation de la médecine de ce pays d’Afrique du nord en pleine croissance. Le chef du gouvernement est très optimiste quant à la possibilité de traiter avec le partenaire tunisien. Pour y arriver sans difficultés majeures, il faut nécessairement « redynamiser la grande commission mixte pour continuer dans le bon sens ». Et définir ensuite « des actions concrètes et créer les conditions de leur mise en œuvre ».

Rassemblés par la Rédaction

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