Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a présidé, hier jeudi 15 juin 2017 à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, l’ouverture de trois journées de concertations sur la question migratoire. L’objectif recherché à travers cette rencontre était de trouver une réponse commune au phénomène de la migration dans notre pays. Selon les responsables du Ministère des Maliens de l’Extérieur, ces journées de concertations concernent toutes les sensibilités du pays. De ce fait, la rencontre a réuni tous les acteurs concernés par la migration. Il s’agit des institutions de la République, des organisations de la société civile, des autorités administratives, des PTF, des élus locaux, des Chefs coutumiers, des associations de migrants, des Experts, des missions diplomatiques et consulaires, des Représentants de la diaspora, des communicateurs traditionnels et de la presse.
Au total, 300 participants ont participé à ces journées de concertations. Durant les trois jours de travaux, plusieurs thèmes ont été débattus. Il s’agit, entre autres, des textes législatifs et réglementaires en matière de migration, de la problématique genre et migration, de la gestion intégrée des frontières en rapport avec la migration et l’Etat civil, des accords de coopération entre le Mali et d’autres Etats en matière de migration. D’autres thèmes comme le lien entre la migration et le développement et le rôle de la société civile dans la gestion de la crise migratoire, ont également abordés au cours de ces journées. Il faut noter que l’activité est financée par l’Etat malien à travers le Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine et le concours d’autres partenaires techniques et financiers. Aussi, elle a été organisée en collaboration avec les Ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, de l’Administration Territoriale, de la Sécurité et de la Protection Civile, de la Justice Garde des Sceaux, et de l’Aménagement du Territoire et de la Population. L’opportunité de ces concertations a été saisie pour faire savoir que 126 Maliens sont actuellement emprisonnés en Mauritanie pour assassinat et pour affaire de drogue.
JOURNEE MONDIALE DE L’ALBINISME : Ne pas rejeter ou discriminer les albinos
A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, le mardi 13 juin dernier, la Journée mondiale de l’albinisme. Cette journée s’attache à sensibiliser le grand public sur les difficultés rencontrées par les albinos dans la vie quotidienne et à lutter contre le rejet qu’ils peuvent parfois subir dans certaines sociétés. C’est dans cette vision globale que l’Association malienne pour la protection des albinos (AMPA), en collaboration avec l’Association nationale et internationale pour la défense des albinos (ANIDA), basée en France, a organisé une journée de sensibilisation sur l’albinisme à la Maison des ainés. La journée de sensibilisation a enregistré la présence de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, parrain de la Journée et président du parti Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE AN KA WILI). On notait aussi la présence de la présidente de l’AMPA, Mme Maïga Aminata Traoré, de la représentante des associations de défense des droits des albinos, Adrienne Ntankeu, invitée d’honneur de l’AMPA. D’entrée de jeu, la présidente de l’AMPA a expliqué que le but de cette journée était d’améliorer les conditions de vie des albinos et de porter un autre regard sur l’albinisme. Par ailleurs, la responsable de l’AMPA a lancé un appel au soutien des partenaires et autres personnes de bonne volonté pour éradiquer, à défaut, circonscrire les différents problèmes des albinos, notamment des problèmes de santé. Les personnes qui souffrent de cette maladie génétique héréditaire, caractérisée par l’absence de mélanine, vivent également des difficultés socio-économiques. Mme Maïga Aminata Traoré a déclaré qu’il est temps que les populations changent d’opinion sur l’albinisme qui est une maladie génétique, un handicap qui ne doit pas être un obstacle qui entrave la réussite des personnes victimes et leur rendre la vie difficile. « C’est dans cette perspective que notre association œuvre pour réunir les forces vives de la Nation malienne afin de rapprocher les visions et conjuguer les efforts pour qu’ensemble, elle puisse donner un espoir aux albinos », a souligné la présidente de l’AMPA.
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EXAMENS DE FIN D’ANNEE : Les épreuves du BT1 et BT2 bouclées
Après les examens du CAP et du Diplôme d’études fondamentales (DEF), ceux des BT1 et BT2 se sont tenus sur la quasi-totalité du territoire. Ils ont été cette année au nombre de 40.656 candidats inscrits, répartis dans 102 centres d’examen à travers le pays, à vouloir décrocher le Brevet de technicien.
Les postulants ont été soumis à plusieurs disciplines, notamment les travaux d’application et de synthèse, le français, le droit (administratif, civil, travail), la rédaction administrative, les mathématiques financières, l’économie, les sciences physiques, la chimie organique, analytique et industrielle, la technologie diesel, la géologie, les calculs topographiques.
D’autres matières ont été abordées telles que le dessin topographique, la métallogénie, le techno-bâtiment, la législation fiscale, la procédure de dédouanement, la géographie économique, la machine électrique, le bureau de méthodes, la prospection géochimie, l’assainissement, le béton armé.
ONUFEMMMES sur la voie de l’autonomisation des femmes dans la région de Ségou à travers le programme AGRIFED
La salle de réunion du Cercle de Ségou a servi de cadre à une formation de la structure onusienne pour la promotion et l’autonomisation de la Femme, à travers le programme « Agriculture Femmes et Développement durable », AGRIFED. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le premier adjoint du préfet, M. Sékou Touré. Chaque commune était représentée par un homme et une femme. A noter que les représentants des 29 communes sur 30 ont répondu à l’invitation. Au bout d’un débat bien animé, en langue nationale bamanankan pour une plus grande adhésion des populations locales, tous les participants ont été unanimes sur le fait que les femmes travaillent plus que les hommes. A bâtons rompus, les différents intervenants ont discuté du thème genre couplé à celui de l’emploi en milieu rural. Une présentation sommaire de la Politique Foncière Agricole et de la loi sur le foncier agricole a été faite. Selon plusieurs intervenants, ces outils renforcent la chefferie traditionnelle puisqu’ils permettent de sécuriser les terres. En effet, la formation des commissions foncières qui se déroule actuellement à Ségou est une série d’activités qui se tiendra dans les autres régions du Mali également. La présente concerne une soixantaine de participants dont 30 femmes. Il rentre dans le cadre de la mise en œuvre de AGRIFED et spécifiquement de l’axe d’intervention. Il faut rappeler qu’AGRIFED est un programme, pour une durée de 5 ans, qui vise le renforcement des capacités économiques de 40 000 agricultrices qui sont impactées par les effets néfastes du changement climatique dans la production agricole et dans la pisciculture. La mise en œuvre du programme coûtera au total 10 millions de Dollars avec comme bailleurs de fonds le Luxembourg, la Suède, le Danemark, les groupes Kledu et SAER.