Il était annoncé pour présider la cérémonie d’ouverture de l’édition 2016 du Forum de Bamako, tenue ce 18 février 2016, mais le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas fait le déplacement du Centre international de conférence de Bamako. Notre insistance auprès de certains membres du comité d’organisation du Forum pour savoir les raisons de l’absence du chef de l’Etat à cette cérémonie à laquelle il avait pourtant promis de prendre part est restée vaine.
Si l’on en croit le président du Forum, IBK aurait piqué une crise de jalousie lorsque la 1re édition du Forum de Dakar, tenue en 2015, avait enregistré la présence d’au moins quatre chefs d’Etat alors qu’en 15 éditions, celui de Bamako n’en avait reçu aucun. C’est alors qu’IBK aurait décidé de prendre part à la 16ème édition du Forum de Bamako dont il était le parrain, affirmait Abdoullah Coulibaly lors de la conférence de presse de lancement de ladite édition, le lundi dernier. Contre toute attente, la cérémonie d’ouverture du Forum fut présidée par le Premier ministre malien, Modibo Keïta. Dans la salle de 1000 places du Cicb, beaucoup de participants à la cérémonie se sont demandé si le président de la République du Mali a fait faux bond aux organisateurs.
Fin de la crise a la section V du RPM :
Un bureau consensuel mis en place
Un point de presse animé par les responsables du parti du tisserand de la section V du district de Bamako a annoncé cette bonne nouvelle. Selon le secrétaire général de ladite section, Amadou Ouattara, depuis les législatives de 2013, la section RPM en commune V du district de Bamako a connu une crise interne qui a atteint un seuil critique, au point de conduire à la création d’une structure parallèle au sein du parti, censé défendre le même projet. C’est suite à des rencontres parfois houleuses, que le temps a fini par imposer à chaque partie la sagesse de placer le projet du RPM au-dessus de tout. Cette retrouvaille, construite et scellée par la famille RPM en commune V, conduira certainement à renforcer les liens et une solidification des bases politiques du parti et une présence territorialement marquée.
Crash d’Air Algérie au nord du Mali :
Les familles n’en démordent pas
Les familles des victimes du crash du vol d’Air Algérie en 2014 au Nord, qui a fait 116 victimes, ont appris que les restes de leurs proches ont été inhumés au cimetière de Bamako. Ainsi, ils demandent des explications pour savoir ce qui s’est réellement passé. Ces familles avaient récupéré les restes identifiés de leurs proches, elles souhaitaient désormais que les restes non identifiés puissent être rapatriés et enterrés à Ouagadougou, où une stèle devrait être érigée en hommage aux victimes du crash. Mais contre toute attente, les associations de familles de victimes «ont appris que les restes non identifiés de leurs proches, après avoir été conservés à Gao, ont été inhumés au cimetière de Bamako, sur décision de la justice malienne», rapportent des sources proches du dossier.
Menaka :
Un chef de fraction tué par des hommes armés
Des hommes armés à bord de deux véhicules et sur trois motos ont tué le chef de la fraction d’Inekar-Ouest, Alghabass, selon des sources locales. Situé à environ 40km de Ménaka, le chef-lieu de région, sur la route nationale, axe Ménaka-Gao, Inekar-Ouest est un village de la fraction Dawshack dont la foire se tient chaque mardi. La victime, selon des sources, a été torturée et tuée. Le chef de fraction se nomme Alghabass. Les conditions du meurtre restent encore non élucidées et les responsables non identifiés, a rapporté une autre source. Et de rappeler que les cas d’attaques du genre sont courantes dans la zone.
Défense nationale :
Le Mali commande un Airbus militaire C295
L’industriel «Airbus Defence and Space» indique, par voie de communiqué, avoir enregistré sa première commande de 2016 pour le C295W de la part du Mali. La livraison est prévue au second semestre de cette année. Le C295W, muni d’ailettes marginales, winglets, et de moteurs plus puissants, offre une performance accrue et une consommation de carburant réduite. Le C295 est déjà en opération avec les armées du Ghana avec 2 en service plus un 3e en commande et de l’Algérie, 6 en service. L’Egypte en aurait également commandé 24. Et le Mali est à sa première commande. Il a une capacité de vol de 5400 Km à vide et 1300 Km en charge totale. Le prix officiel est d’environ 16 milliards de FCFA.
Décaissement du fonds mondial au profit du Mali :
Le jeu de dupe des partenaires
Annoncés pour fin janvier dernier, les premiers décaissements du fonds mondial se font toujours attendre. Malgré la production des rapports et l’acceptation des injonctions les plus sordides comme celle d’associer les homosexuels à la gestion des fonds destinés à la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, les montants promis au Mali ne sont toujours pas au rendez-vous. Selon certaines indiscrétions, les fonds ne sont pas disponibles, même au niveau de Genève. Et s’ils le sont, le fonds mondial ne donnera que la moitié au compte-goutte. L’autre moitié sera destinée au fonctionnement des services du fonds mondial. Pendant ce temps, les malades continuent d’attendre.
Restitution en commune V : Les députés échangent avec leurs mandants
Les députés élus en commune V du district de Bamako ont encore une fois respecté la tradition. Celle consistant à faire le bilan d’une session écoulée à l’hémicycle. La loi de finances et celle dite de programmation militaire ont été détaillées à la population par les élus de la Commune V. Ils ont expliqué les grandes décisions de la session d’octobre de l’Assemblée nationale. Les trois députés de la circonscription, Amadou Thiam, Togola Jacqueline-Marie Nana et Moussa Timbiné se sont montrés attentifs aux préoccupations des citoyens de leur commune, lesquels ont été bien informés sur l’activité parlementaire. C’était le samedi dernier, à la Maison de la femme et de l’enfant de Sabalibougou.
Djiguiba Keïta dit Ppr, secrétaire général du Parena :
«Le Mali n’est pas à Kidal par la faute de la France»
«Notre message à la France, c’est de lui demander d’arrêter sa duplicité. Le Mali n’est pas à Kidal par la faute de la France». Voilà comment le Secrétaire général du Parena a répondu à la question d’un confrère lors de la conférence de presse que son parti a organisée le jeudi dernier. Selon lui, quand la France est venue nous aider, tout le monde a applaudi la libératrice, mais elle est partie se barricader à Kidal. C’est, dit-il, une erreur politique forte de la France. Il estime que la France a eu peur qu’on massacre les Touaregs, or ceux-ci sont des Maliens comme les autres. «Nous ne sommes pas des sauvages, comme le dit le Président IBK. C’était à l’armée française de nous entraîner à Kidal et de nous assister. On a vu comment Gao et Tombouctou ont été libérés. C’est une honte pour la France. Nous le disons haut et publiquement», a conclu PPR.
Rassemblées par la Rédaction