Oumarou Ag Ibrahim, président du Hcct, aux autorités :‘’ Protégez les élus dans l’exercice de leurs fonctions’’

Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales du Mali a tenu ce 3 mai au Centre international des conférences de Bamako, la cérémonie d’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année 2011 sous la houlette de son président, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim.

C’était en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, accompagné de plusieurs membres du gouvernement. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim a fait un large tour d’horizons des problèmes de la nation à l’exception de la crise universitaire. ‘’Je ne saurais également passer sous silence la situation très déplorable qui a prévalu en Commune I du district de Bamako, suite à des agissements qui jurent avec notre éthique multiséculaire. Nous condamnons fortement ces actes, et nous assurons tous les élus de la Commune I de notre solidarité agissante. Aussi, nous lançons un appel vibrant aux autorités administratives pour protéger les élus dans l’exercice de leurs fonctions, et nous sollicitons des autorités judiciaires le traitement rapide de ce problème aux conséquences incommensurables’’, a-t-il souligné.

Fête du 1er mai Siaka Diakité dénonce le gouvernement et le patronat !

Profitant de la célébration de la fête internationale du travail, le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) a dénoncé le gouvernement et le patronat pour leur ‘’mauvaise foi’’ dans le traitement de certains points contenus dans le cahier de charge.

A en croire Siaka Diakité, il est regrettable de constater le silence du gouvernement et du Patronat. L’Untm se dit surprise de remarquer que les réponses vont dans un sens contraire aux attentes. Ce dialogue de sourds, dit-il, irrite suffisamment. Tout en tirant la sonnette d’alarme, le patron de la centrale syndicale appelle les deux partenaires à bien revoir leurs copies. Sinon, on s’achemine vers un bras de fer évitable.

Oui à l’Amv, non à l’Amo

Au défilé de l’Untm, seul le Syndicat national de la police protestait contre l’Amo. Sur sa banderole, on pouvait lire ‘’Non à l’Amo, oui à l’Assurance maladie volontaire’’. Comme si cela ne suffisait pas, les policiers se sont regroupés après leur passage pour agresser les autres marcheurs qui soutenaient l’Amo à travers les messages sur leurs banderoles et pancartes.

C’est ainsi qu’ils en ont déchiré plus d’une dizaine de banderoles avant l’arrivée des marcheurs aux officiels. Déterminés à gâcher coûte que coûte la fête, ils ont déchiré le boubou et le pantalon du secrétaire administratif de l’Untm Mamadou Famakan Coulibaly, le mettant quasiment à moitié nu devant la foule et ils semblaient décidés à aller loin dans leur agression n’eût été l’intervention de certains flics.

Ils eurent ensuite le courage de se présenter devant Sadio Gassama, ministre de la Sécurité intérieure qui avait à ses côtés ses homologues de l’Administration territoriale, Gl Kafougouna Koné, de la Communication, Sidiki N’Fa Konaté etc. Des agents assermentés qui se livrent à de tels actes au nez et à la barbe des hautes autorités de la République ? Un comportement qui prouve à suffisance combien la discipline dans les rangs de la police nationale est sujet à caution. Et qui mériterait une bonne correction sous d’autres cieux !

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