La société Orange Money, à travers Orange finances mobiles et la BDM sa ont lancé le jeudi 19 juillet 2018, au Radisson Hôtel Blu, le service mCauris, pour les opérations de transactions bancaires. Cela, en facilitant le système de transfert de l’argent du compte BDM-SA au compte Orange money ou vice versa. Le lancement officiel de ce nouveau produit s’est déroulé sous la présidence de M. Harouna Modibo Touré, ministre de l’Economie Numérique et de la Communication. On notait la présence du Directeur général de la BDM-SA, M. Bréhima Amadou Haïdara, de la directrice générale de Orange finances mobiles Mali, Mme Sow Rokiatou Bah, du représentant du ministère en charge des Finances et de plusieurs agents des deux structures.
Cette nouvelle offre bancaire intitulée mCauris a été présentée par le premier responsable de la BDM comme étant une innovation pour plus d’inclusion financière et elle s’inscrit en parfaite ligne de la vision de la banque qui se veut une banque citoyenne. Aussi, présenté comme étant un service doublement sécurisé, tout en facilitant le transfert de l’argent à partir de son compte Orange Money vers un compte bancaire ou vice versa, consulter le solde et de le recevoir en temps réel par SMS et surtout de consulter les dernières transactions de son compte sans oublier les payements des factures à distances.
Pour bénéficier de cette offre, le client doit avoir un compte Orange-money et un compte BDM et se rendre dans une agence de la banque muni du téléphone portable pour souscrire aux formalités d’inscription. Aussi, pour ses responsables, cette banque mobile est opérationnelle en tout temps et en tout lieu, en tapant #144#41#, avec plus de 25.000 points de vente que compte la société de téléphonie mobile. Pour s’inscrire, le client doit respecter deux prérequis: avoir un compte Orange Money et un compte BDM, se rendre dans une agence de la BDM muni de son téléphone portable où il devra remplir un formulaire de souscription.
Selon la responsable Orange finances mobiles, Mme Sow Rokiatou Bah, ce partenariat entre la BDM et Orange Money est gagnant-gagnant.
Il faut noter que le client ordinaire ne peut transférer qu’un montant compris entre 1000 FCFA et 1.500.000 FCFA. Toutefois, le client peut résilier cette liaison en se rendant dans une agence BDM où il suivra les procédures de suppression.
Dans son intervention, le ministre en charge de l’Economie Numérique a félicité les responsables des deux structures pour l’évolution technologique via cette initiative en faveur de la transformation de l’écosystème du numérique du Mali. Il a rappelé que le mobile money et le milieu bancaire sont complémentaires et non des concurrents comme l’illustre à dessein mCauris. Il a conclu en assurant son soutien aux initiatives du genre.
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La Fondation Konrad Adenauer renforce la capacité des observateurs des candidats à l’élection présidentielle du 29 juillet
Les observateurs des candidats jouent un rôle important dans un scrutin, surtout présidentiel. Aussi, la possibilité pour les représentants des partis et des candidats d’accéder à toutes les activités et à tous les documents liés aux processus électoraux est une condition fondamentale de la transparence d’une élection. C’est pourquoi, les 21 et 22 juillet 2018, la fondation Konrad Adenauer a organisé une session de formation à l’intention d’une quarantaine de formateurs des observateurs des candidats pour la présidentielle du 29 juillet prochain. C’était au Grand Hôtel de Bamako sous la présidence de M. Thomas Schiller, représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer au Mali et d’autres personnalités. A l’ouverture de l’atelier, M. Thomas Schiller a tenu a noté que cette formation intervient à la demande de plusieurs partis politiques et de candidats.
Ainsi, pendant deux jours, les participants à cet atelier ont été largement édifiés sur les récentes modifications de la loi électorale, les principes et standards de l’observation par les partis politiques et les candidats. La quarantaine de participants à cette session de formation a pris connaissance aussi des dispositions légales en matière d’observation par les partis et les candidats aux élections au Mali. Ces deux thèmes ont été exposés par M. Issaga Kampo, expert électoral et enseignant/chercheur. Dans son exposé M. Kampo a beaucoup insisté sur le respect des étapes du cycle électoral avec la nécessaire révision des listes, la sensibilisation à temps des électeurs, la formation des agents électoraux et autres pour la bonne réussite du processus. La seconde journée a été consacrée au partage d’expériences, dirigé M. Mady Ciré Touré, aussi expert électoral. Ainsi, il a partagé avec les participants les expériences d’observations d’autres pays avec les forces et faiblesses et aussi des expériences individuelles.
Les participants, à l’image du Pr Ibrahima Sissoko, vice-président de la CODEM, ont salué à sa juste valeur la tenue de cette formation qui vient, selon lui, à point nommé, à la veille de la présidentielle. Pour lui, cette formation leur permettra d’aller à leur tour former les mandataires des candidats sur le terrain.
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L’AMS-UNEEM DEPLOIERA 400 OBSERVATEURS POUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 29 JUILLET
Soucieux de la bonne organisation de l’élection apaisée et transparente, le bureau de la coordination de l’Amical des Anciens Militants et Sympathisants de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali (AMS-UNEEM) a organisé, le jeudi 19 juillet 2018 dans la salle de conférence de la Maison des Aînés, une conférence de presse. C’était dans le cadre du lancement de l’observatoire pour les élections présidentielles du 29 juillet 2018. Il est à sa 3ème édition. La conférence a été animée par El Hadji Seydou Patrice Dembélé. Il avait à ses côtés Mandy Diabaté, membre fondateur de l’Amical, Dr Abdoulaye Fofana, président d’honneur de l’AMS-UNEEM, Moussa Bamba, Mamoutou Thiam, et Mme Saran tous membre du bureau de coordination AMS-UNEEM ainsi que plusieurs membres du bureau. Dans son introduction, Seydou Patrice Dembélé a expliqué que le programme de la conférence se déroule en deux phases, à savoir : la conférence de presse et la formation des observateurs. Selon lui, 400 observateurs nationaux seront formés dont 213 à Bamako.
L’AMS UNEEM, dira le conférencier, fort de son expertise dans le cadre de l’observation et le suivi des élections envisage s’investir comme observateur pour les élections présidentielles du 29 juillet 2018, à travers GRACE-MALI (Groupe de Réflexion et d’Action Civique). Pour ce faire, explique M. Dembélé, il dispose un Groupe vigile pour les élections et des observateurs nationaux. S’agissant du groupe de vigile, il s’agit de doter le maximum de centres de vote, de nos représentants qui auront pour mission de veiller à l’apaisement du climat social avant, pendant et après les élections. Ces représentants seront chacun d’un téléphone flotte Malitel et un Smartphone par observateur. Avant les élections, l’AMS-UNEEM s’engage à concevoir et diffuser des messages de paix, de tolérance ; anticiper et utiliser des outils discrets et efficaces pour déceler les foyers ou causes de tensions pour prévenir toutes escalades de violences (mieux vaut prévenir que guérir). Et pendant les élections : il veillera à éviter les attroupements sans raisons aux alentours des centres (faire intervenir discrètement les forces de l’ordre) ; calmera les esprits chaque fois que la tension monte entre des protagonistes ; sensibilisera adroitement tous ceux qui véhicule nt des propos excessifs comme : (mon Candidat ou rien ; Je Gagne ou je Gagne ; Tout Sauf Tel Candidat etc…) et éliminera tout signe distinctif de parti, ou de candidat, le jour du vote autour des centres. Pour les observateurs nationaux des élections, souligne le secrétaire exécutif de l’Amical, le succès des opérations dépendra de la qualité de la formation reçue par les observateurs. C’est dans cet esprit que l’AMS UNEEM envisage de mobiliser des ressources humaines et financières pour la couverture des élections. L’AMS-UNEEM, a lancé un appel à la raison, à la retenue, à la sauvegarde de nos valeurs sociétales. Par ailleurs, ajoute l’amical, évitons des écarts de langages, les propos injurieux, irrespectueux qui seraient de nature à rendre difficile le vivre ensemble, la cohabitation politique etc … après le scrutin de la présidentielle. Aux journalistes, l’AMS-UNEEM n’a pas manqué de prodiguer de conseils. De ce fait, il dira que quel que soit votre choix, pensez à la déontologie du métier, vous êtes le 4ᵉ pouvoir, une simple phrase est souvent pire qu’une bombe pour la destruction du pays. Soyons les artisans de la paix. Quant aux observateurs nationaux, explique M. Dembélé, votre rôle c’est d’être témoin du déroulement du vote par votre présence dans les différents centres et bureaux où vous serez déployer, jusqu’au soir du 29 juillet vous nous communiquiez les résultats issus des signataires attitrés des candidats. L’AMS-UNEEM a remercié et félicité très chaleureusement le gouvernement pour avoir pris l’initiative de financer ces élections à 100% sur le budget national, c’est cela le signe de la souveraineté nationale. A nos partenaires et amis étrangers, grand merci pour l’intérêt porté à notre pays. Tous ensembles pour des élections, apaisées, transparentes et crédibles : c’est possible.