Opération Ami Kane : Les démolisseurs démoralisés !

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Ami Kane lors d'une conférence de presse

Les agents de la BUPE (Brigade Urbaine de la Protection de l’Environnement) en charge du déguerpissement des abords des voies publique dans le cadre de l’opération, dite Amy Kane, n’ont plus le cœur à l’ouvrage. Ils multiplient ces derniers jours des petits rassemblements, des sautes d’humeur et des protestations. Au centre de cette grogne qui couve, leurs conditions de travail. Ils estiment que les différentes mairies ne jouent pas   franc jeu  dans la rétribution de l’enveloppe allouée pour la prise en charge des agents de terrain. Bénéficiant d’une prime journalière de 2000 F CFA, ils estiment que cette somme peut être revue à la hausse. « Nous risquons notre vie chaque jour de 4 heures du matin à 18 heures, la gargotière devant la mairie de la CII qui nous servait à manger le petit déjeuner a indiqué qu’elle ne pourra plus assurer ce service, car elle souffre de ses factures impayées par la mairie », révèle un agent les yeux rougis. Il ajoutera que, lorsque le problème est arrivé au niveau de la mairie centrale du district, le Secrétaire Général n’a pu débloquer que la modique somme de 100 000 F CFA en guise de frais de repas, qu’ils ont refusé de prendre. En plus des agents ‘’démolisseurs’’ les chauffeurs des véhicules aussi sont gagnés par le découragement. « On ne donne que 150 000 F CFA de carburant pour les  bulldozers et 35 000 F CFA pour les pick ups. Nous ne pouvons pas continuer dans ces conditions sans que cette situation soit tirée au clair » confie un autre, chauffeur de son état.

Les agents de sécurité aussi…

En plus des conditions de travail, jugées dérisoires, les agents de sécurité, de la police et de la garde nationale, évoquent, eux aussi, la question de la sécurité de leurs engins. « On ne dispose pas de parking sécurisé pour laisser nos engins, à cause de cet état de fait certains de nos camarades ont été victimes de vol de leur moto » confie un agent de police. D’autre part, ils récusent l’heure à laquelle commence le travail de répartition entre les zones, à savoir 4 heures du matin. « Malgré la situation d’insécurité à Bamako, surtout contre les conducteurs d’engins à deux roues, nous arrivions chaque matin au poste à 4 heures du matin, notre demande de revoir l’heure de prise de service à 07 heures est restée sans succès » déplore un autre agent de police, sous couvert de l’anonymat.

Le moins qu’on puisse dire est que même si cette opération reste une mesure salutaire, sa réussite est à mettre à l’actif des agents exécutants sur le terrain. Lesquels font preuve de dévouement malgré des menaces et les conditions de travail dérisoires. Un détail à revoir.

 

 

Aéroport international president Modibo keita-Senou

L’eau coule de toute part

Au grand dam des usagers, notamment les étrangers qui arrivent dans notre pays, l’aéroport international Président Modibo Kéita-Sénou peine à atteindre son standing d’aéroport internationale. Première vitrine du pays, cette structure est confrontée à d’énormes difficultés, en termes de commodité et même de sécurité pour les passagers. Au-delà des pratiques désagréables qui sont monnaie courante (vol de bagages, panne des machines, coupure d’électricité) il ressort depuis maintenant plusieurs semaines que le principal bâtiment de cet édifice public ne protège plus les usagers contre les intempéries. En cas de pluie, les fuites d’eau, à partir de la toiture principale indisposent. Du hall jusqu’au niveau de la salle d’embarquement (1er étage) l’on assiste à des jets d’eau  énormes. Les bureaux aussi ne sont pas épargnés. Récemment c’est la compagnie ‘’Ethiopian Airways’’ qui en a fait les frais. Son bureau fut sérieusement inondé. En attendant la finition des travaux du nouveau bâtiment, la direction de l’aéroport international Président Modibo Kéita Senou doit prendre les mesures qui s’imposent afin d’assurer les commodités requises aux passagers.

Rassemblées par Moustapha Diawara

 

Le Sursaut

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2 COMMENTAIRES

  1. Les policiers et les gardes n’ont pas le droit de demander des primes pour travailler sa fait partie de leurs devoirs la protection civile ce qui vont désobéir doivent être demis de leurs fonctions
    Les policiers ont pris l’habitude de racket sur les routes

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