Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) : Adama Koité désormais aux commandes de la Chaine 2

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D’aucuns diraient qu’un tel parcours est visiblement impossible. Que non, si l’on a la force et la détermination de Adama Koita dit Baron. Son leitmotiv : “aller de l’avant et ne jamais baisser les bras!”.

Adama Koité a embrassé la radio par passion. Il a fait son entrée à l’ORTM en 1987 après le service  national des jeunes. A son arrivée, il a commencé son apprentissage comme régisseur dans la bandothèque mais, au fur et à mesure, feu Mamadou Souleymane, Directeur des programmes de la télévision à l’époque, décelait en lui de très bonnes dispositions à évoluer. Il lui apprit ainsi à se tenir et à se présenter devant le micro.

En 1994, Ibrahim Diombélé et Adama Koité ont eu l’initiative heureuse d’initier une chaîne de proximité pour la jeunesse. A l’époque, Cheichna Hamalla Diarra, Directeur de l’ORTM, a bien accueilli la démarche. Le projet a été ensuite ficelé et financé. Et Baron fait partie des premiers animateurs de cette radio qu’est la chaîne II, l’une des plus écoutées de la capitale et ses environs.  Mais cette expérience radio d’Adama n’a pas duré. Car, il a été mis à la disposition de la télévision pour animer des émissions telles que “Top Etoiles”.

Adama Koïté  fut  un grand animateur et producteur de plusieurs  émissions comme “La colle du jour”, “VSD” qu’il co-animait avec le regretté feu Thomas Lazar. A cela, s’ajoutent les émissions telles que  “Multi top”, “Zone interdite” et, enfin, une émission de salsa qui fut sa dernière signature à la Chaine 2 avant sa nomination au poste de Directeur. Il est titulaire d’un MBA en Communication média-Evénementiel.                                                                                                         

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L’Honorable Fatimata Niabali nommée ambassadeur de la Paix

 

 Adama Koité désormais aux commandes de la Chaine 2
L’Honorable Fatimata Niabali

Lors de la Conférence internationale de la paix, co-organisée par la Fédération pour la paix universelle et l’Assemblée nationale du Burkina Faso, l’Honorable Fatimata Niabali a été nommée ambassadeur de la Paix par les organisateurs de la rencontre. Invitée en tant que parlementaire à cette rencontre, qui s’est déroulée du 8 au 10 août au Burkina Faso, la Fédération pour la paix universelle lui a décerné cette distinction à cause de son engagement pour la culture de la paix. Cette distinction est décernée à des personnalités exemplaires qui œuvrent pour la paix dans leur pays et dans le monde. Et qui sont dévouées  à des activités afin de promouvoir les valeurs morales universelles telles que la coopération harmonieuse entre les nations et l’établissement d’une culture de paix. Entre autres.

La conférence a réuni de nombreux parlementaires et dirigeants venus du monde entier à l’instar du Pr Dioncounda Traoré, ancien président du Mali qui est également un ambassadeur de la Paix. Il s’agissait pour eux de rechercher des solutions innovantes aux problèmes liés, entre autres, aux conflits et catastrophes humanitaires, au changement climatique afin de favoriser un monde de paix fondé sur les valeurs humaines et spirituelles.

En outre, cette session a vu le lancement de l’Association internationale des parlementaires pour la paix et ce, dans toutes les régions du monde. Elle a été aussi marquée par le lancement officiel du programme international ” Peace road” ou Route de la paix.                           D B

 

Le cercle des créateurs de marque maliens s’agrandit

 

“Swabib13” signe son arrivée avec force

 

Il s’appelle Aly Doumbia dit Rougeot, le concepteur de la marque “Swabib13”.  En un temps record, Aly Doumbia, cousin du footballeur Seydou Kéïta, a su imposer sa marque urbaine très hype auprès d’une jeunesse malienne et ivoirienne à la fois dynamique et très fashion. Originaire du Mali, Aly Doumbia ne s’est jamais tracé l’itinéraire d’un styliste.  Lancer une ligne de vêtements n’est pas chose facile. En tant que jeune, il lui a fallu trouver des fournisseurs financièrement accessibles et témoignant d’un certain savoir faire pour participer à la conception des casquettes et autres imprimés. Mais, il ne s’agit pas seulement de contraintes financières : faire connaître une toute nouvelle marque de vêtement et se faire une place parmi tous ces jeunes créateurs africains en quête de notoriété n’est pas une mince affaire. Il lui a fallu s’entourer de bonnes personnes et avec l’aide de son associé et ami Seyni Dingo Habiboulaye a su mettre toutes les chances de son côté sur les réseaux sociaux et en misant sur le bouche à oreille pour relever le défi.

Aly Doumbia dit Rougeot
Aly Doumbia dit Rougeot

A deux, ils se lancèrent dans cette fougueuse aventure en été 2014, sans que leurs proches ne se doutent de rien et ils mirent en place la toute première collection sortie en 2015. Dès la sortie des collections, on fait  confiance à la marque les footballeurs  ivoiriens comme Gervinho, Seydou Doumbia, les Aiglonnets, les joueurs de l’Olympique de Marseille,   les artistes tels que Kiff No Beat, Sidiki Diabaté, Master Soumi, Dj Arafat, Tal B, le célèbre jeune Sôma Faladiè Papus et le jeune milliardaire Mama Lah.

“Swabib 13” semble avoir un avenir plus que prometteur. Originale, insolente et décalée…  Rougeo peut-être fier de sa marque si représentative de la jeunesse ivoirienne et malienne qui présente tous les atouts pour être placée dans le concept des jeunes les plus fashion …   Affaire à suivre de très près!

 

Hawa Maïga, la gazelle de Gao

 

Hawa Maiga
Hawa Maiga

Enfant dans le salon de coiffure de sa mère a Gao, elle chantonnait en tressant les clientes. A la fin de ses études agro pastorales à Gao sa fibre artistique est reconnue par toute la ville, elle est naturellement pousse vers le concours Miss ORTM et elle devient la représentante de Gao au concours national à Bamako. Son grand père Ibrahim Dicko la confie à Boncana Maïga le maestro incontesté de la musique africaine qui la prend sous son aile et l’intègre à son programme Tounkangouna. A Bamako, Hawa se trouve très bien entourée par ses grands-mères Fissa Maïga, Haïra Harby et le chantre Sabou Dorinthie. Forte de cet encadrement familial, elle est allée se former à l’Institut National des Arts de Bamako en section musique pour 4 ans pour ensuite intégrer l’Ensemble Instrumental du Mali pendant deux ans et le Badema National du Mali en 2015.

Son cocon familial lui a offert un héritage immense et riche : La culture Songhoy. Hawa Maïga chante les chansons populaires Songhoy et développe des compositions originales dans la langue du célèbre Ali Farka Toure. Elle puise son inspiration sur les berges du fleuve Niger de Gao et y mêle le fruit de la diversification qui donne ce beau pays le Mali.                                                                                      B D

 

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