La mairie de la commune V est dans le viseur de certains habitants de ladite commune. Et pour cause ! Elle aurait délibérément fermé les yeux sur les agissements d’un particulier du nom d’Aly Ouattara qui aurait occupé la voie publique avec une aire de lavage de véhicules.
Ce sont les rues 796 et 827 de Baco-Djicoroni ACI qui sont l’objet de cette occupation anarchique qui obstrue le passage. L’espace de lavage de véhicules et de motos qui y a été installé appartient au nommé Aly Ouattara. En plus de cette occupation, le sieur Ouattara est indexé d’avoir rendu l’endroit insalubre. Rappelé à l’ordre à maintes reprises, le nommé Ouattara reste de marbre. C’est ainsi que les riverains se sont retournés vers la mairie de la commune V qui, après une visite sur le terrain, s’est montrée indifférente. Pourquoi ? C’est la question qui taraude les esprits car pour nombre d’habitants de cette zone, cette réaction de la marie est compréhensible, dans la mesure il faut son aval pour ouvrir une aire de lavage.
“C’est la mairie de la commune V qui, sachant bien que l’endroit se trouve sur la voie publique y a pourtant installé ce monsieur-là de façon anarchique. En termes clairs, elle est complice de M. Ouattara dans l’occupation de cette voie”, nous confie un habitant très remonté. D’ailleurs, face à cette indifférence de la marie les riverains, avec en tête Boubacar Camara, hôtelier, ont introduit une plainte contre le sieur Ouattara au tribunal de la commune V du district de Bamako. Parallèlement à cette plainte, plusieurs départements ministériels ont été saisis. Il s’agit du ministère de l’Administration territoriale, ceux de la Culture, de la Justice pour ne citer que ceux-ci. Le gouvernorat du district de Bamako a été aussi pris à témoin à travers une correspondance. “Nous allons user de tous les moyens légaux pour que ce droit soit dit dans cette histoire car de cette histoire découle également une affaire de la sécurité de ceux qui circulent dans cet endroit”, ajoute un autre habitant du secteur. En tout cas, beaucoup de griefs ont été formulés contre la mairie dans ce dossier, surtout dans ce secteur, comme le fait de ne pas donner un avis favorable à un projet de dallage de rue qui passe devant un hôtel.
Nos multiples tentatives pour recouper la version de la marie de la commune V, plus précisément celle du 3ème adjoint au maire Adama Konaté sont restées vaines. K. THERA
Mme Dolo Mah Traoré, secrétaire générale du comité syndical des revendeurs du Pmu-Mali :
“Après que la direction du Pmu-Mali a accepté de satisfaire nos doléances, c’est le Comité exécutif du Synabef qui nous a demandé d’aller travailler”
Nous ne pouvons pas nous désolidariser du mot d’ordre de la grève du Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers et commerce du Mali (Synabef). Il y a eu un accord entre la direction du Pmu-Mali et nous, les revendeurs. Les responsables du Pmu-Mali ont accepté de satisfaire à toutes nos doléances. Après avoir accepté tout cela, les membres du Comité du Synabef nous ont demandé d’aller travailler. C’est pour dire que nous ne pouvons pas trahir le mot d’ordre de grève du Synabef. Tout a été fait sous la supervision des membres du Synabef. Durant l’année 2021, nous avons eu trois directeurs au niveau du Pmu-Mali et ils ont tous pris l’engagement de satisfaire nos doléances dont l’un était l’augmentation de salaire des travailleurs. Malheureusement, aucun d’entre eux n’a pu le faire. C’est pour cela que les membres du Synabef ont exigé que l’actuel directeur fasse un écrit qui matérialise son engagement de satisfaire nos doléances. Après que le Synabef a décrété son mot d’ordre de grève, le ministère de la Fonction publique et du Dialogue social et la Direction nationale du travail ont ouvert une négociation entre nous et les membres de la direction du Pmu-Mali. C’est à l’issue de ces deux rencontres que la Direction s’est engagée à satisfaire nos doléances. Du coup, les membres du Synabef nous ont demandé de reprendre le travail. Il faut que gens sachent que nous ne sommes pas des traîtres et nous ne pouvons pas trahir le mot d’ordre de grève du Synabef “.
Mahamadou TRAORE
Sidy Goro, secrétaire général du comité syndical de TOTAL :
“C’est vrai que nous avons commencé à travailler, mais nous soutenons le mot d’ordre de grève du Synabef”
Aujourd’hui, toutes les stations sont ouvertes et les gens commencent à travailler ; mais cela ne veut pas dire nous nous sommes désolidarisés du mot d’ordre de grève du
En plus de cela, les responsables de Total-Mali se sont engagés à satisfaire également nos doléances. Nos doléances étaient l’application de la convention collective, la régularisation de nos contrats de travail, ainsi que l’inscription de nos agents à l’Inps et à l’Amo. Les responsables de la société ont pris l’engagement que, d’ici fin décembre 2021, ils vont satisfaire toutes nos doléances “.
Mahamadou TRAORE