Faites le tour des commissariats de police, vous vous rendrez compte de la crise de cartes d’identité qui perdure depuis plusieurs mois déjà. Rien n’est fait jusque là. On a l’impression que la situation arrange les autorités, ou qu’elles n’en ont aucun souci.
Dès l’aube, les rangs commencent à se former devant ces commissariats. Environ vingt personnes seulement sont servies par commissariat, et on vous dit qu’il n’y a plus de carte. Mais le hic, c’est que celui qui débourse 5 000 francs Cfa à côté reçoit le précieux sésame. Où est la vérité ? Tout laisse croire qu’une escroquerie couve en bas dans certains commissariats.
Plus de 100 jours d’occupations
Trop, c’est trop, le Gouvernement doit agir !
Le 7 juillet 2012 dernier, a été exactement le 100éme jour d’occupation des populations du nord du Mali. Cela fait plus de 100 jours que, les villes du Nord (Gao, Tombouctou et Kidal et une partie de Mopti) sont dans la main des bandits armés. Cela fait plus de 100 jours que les femmes du nord sont violées.
Cela, fait plus de 100 jours qu’on terrorise les populations du nord.
Cela fait plus de 100 jours que, les enfants du nord ne partent plus à l’école. Cela fait plus de 100 jours qu’il n’existe plus d’hôpitaux au nord.
Cela fait plus de 100 jours, qu’on agresse physique des populations civiles du nord. Cela fait plus de 100 jours, qu’on saccage des infrastructures sociales de base (hôpitaux, Cscom, adduction d’eau, écoles jusqu’aux maternités…)
Cela fait plus de 100 jours, qu’on détruit les mosquées et mausolées. Etc.
Alors, trop c’est trop. Le Gouvernement doit impérativement agir !
Plate forme des associations des jeunes du nord et sympathisants
L’impérative libération du nord du Mali !
La libération des régions du nord du Mali demeure la première préoccupation de tous les Maliens. C’est dans cette optique que les jeunes de la plate forme des associations des jeunes du nord et sympathisants (Pajns), ont organisé une conférence de presse, le week-end-end dernier, pour inviter le Gouvernement à intervenir immédiatement au nord pour le libérer. Et aussi, pour donner leur position sur la situation qui prévaut dans ces régions.
Selon le Secrétaire général de la Pajns, Almahady Alfa Moye Haïdara, dira que le Gouvernement doit intervenir militairement pour libérer les villes du nord. « Le nord a besoin de sécurité, surtout de liberté. Nos commerces sont vandalisés, nos richesses violées, notre culture est bafouée. Donc, il faut arrêter l’hémorragie », a-t-il déclaré. Pour mettre fin à ces atrocités, les jeunes ont déjà un plan d’action, qui devra leur permettre de communiquer sur tout ce qui se passe au nord et porter assistance aux populations.
Dissolution effective du Cndre
Une exigence de l’Union africaine
Le Conseil de paix et de sécurité (Cps) de l’Union africaine (Ua) a réclamé samedi à Addis Abeba « la dissolution effective » de l’ex-junte au Mali, en dénonçant ses « interférences inacceptables » dans le processus de transition en cours.
Le Cps « demande la fin des interférences inacceptables de la junte militaire et de ses soutiens civils dans la gestion de la transition et la dissolution effective du Cnrdre (Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat) qui avait pris le pouvoir le 22 mars à Bamako.
Le Sahel
Un véritable réseau de trafic de cocaïne !
Le sahel (le nord du Mali), la terre de nos aïeux, est devenu aujourd’hui le plus grand réseau de trafic de cocaïne. En effet, les activités d’Aqmi, les rapts d’étrangers libérés contre rançon, le trafic d’armes et de drogue sont, entre autres, les fléaux qui gangrenaient le sahel. Avec le trafic de cocaïne, des côtes latino-américaines à celles de l’Afrique, le Sahel est devenu aussi une plaque tournante des cartels alliés aux mafias locales. Entre 2004 et 2010, les chiffres les plus conservateurs estiment à 50 tonnes la quantité de cocaïne traitée qui aura transité par le Sahel. A 40.000 euros le kilo, (puisque c’est l’occident la destination de cette marchandise), on parle d’une masse monétaire de 2 milliards d’euros (soit 1300 milliards de francs Cfa). Plus du budget annuel de plusieurs pays de la Cedeao. C’est donc dire l’enjeu que représente aux yeux du crime organisé un espace Sahélo-saharien sous administré, mal surveillé, aux proportions gigantesque parce que couvrant à lui seul le quart de la superficie du continent africain.
Pour une issue rapide de sortir de la crise
Cheick Modibo Diarra, propose une « concertation nationale »
C’est un Premier ministre, habillé en grand boubou, aux visages serein, qui est apparu au petit écran de l’Ortm, la nuit du lundi 16 juillet dernier. Cheick Modibo Diarra, puisque c’est de lui, qu’il s’agit, a proposé la tenue prochaine d’une « concertation nationale », afin de former un Gouvernement d’union nationale. S’agissant du nord du Mali, le Premier ministre dira que, toutes les options ne sont pas écartées pour la libération des 2/ 3 du territoire.
Il a appelé tous les Maliens à souffler dans la même trompette, afin de sortir notre pays (le mali) du gouffre.
Le Premier ministre « avec les pleins de pouvoirs » a enfin daigné rencontrer la classe politique à la laquelle il aurait demandé un accompagnement politique de l’action gouvernementale. Cette déclaration du PM intervient juste après, le sommet de l’Union Africaine, où le conseil de la paix et de la sécurité(Cps) de l’Ua, a démandé au Mali la formation d’un Gouvernement d’union nationale.