Nouvelles infrastructures pour soutenir le développement économique : 10.000 milliards FCFA d’investissement pour la décennie 2020-2030

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga, à la tête d’une délégation comprenant 14 ministres, a rencontré ce 15 février 2019, les représentants du secteur privé, au siège du patronat.

Le Premier ministre a annoncé la volonté du gouvernement d’investir dans la prochaine décennie (2020-2030), un peu plus de 10 000 milliards de nos francs pour le développement des infrastructures, dont plus de 5000 milliards uniquement pour le développement d’infrastructures routières (routes, ponts, viaduc, ports secs) et d’une zone économique spéciale dans la région de Sikasso. La tête de pont de ce plan est le bitumage d’une route de 1075 kilomètres qui reliera Tombouctou à la Mauritanie via Taoudenit.

Selon son Chef, cet ambitieux programme démontre l’intérêt du gouvernement vis à vis du secteur privé, qui doit avoir un rôle prépondérant dans le financement de ces grands chantiers économiques.

Par ailleurs, le souci du gouvernement de promouvoir les entreprises maliennes a été matérialisé par un décret sur la commande publique ainsi plus de 65 milliards seraient attribués aux productions locales.

 Des magistrats invités à abandonner leurs postes !

C’est la principale information issue d’une réunion extraordinaire conjointe tenue samedi 16 février portant sur l’examen de l’état d’exécution de l’accord intervenu entre le gouvernement et lesdits syndicats en 2018 au sortir de la grève de cent jours. Dans un communiqué conjoint rendu public sur les réseaux sociaux, le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (Sylima) appellent les magistrats se sentant en insécurité dans leurs juridictions à quitter immédiatement leur poste et de venir à Bamako ou autres localités sécurisées.

Les deux syndicats regrettent de constater la non mise en œuvre des accords sécuritaires signés par le gouvernement après l’expiration du délai convenu, soit le 15 janvier 2019 et la détérioration des conditions sécuritaires dans certaines juridictions cela bien après la signature de l’accord.

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