Le sulfureux marché des équipements et de l’avion présidentiel continue de faire des vagues. Malgré le contrôle et audits dont il fait l’objet, les responsables concernés ne renoncent d’un pouce à leurs intérêts sordides. C’est le cas d’un haut responsable impliqué dans le machin qui a versé dans la témérité au point d’aller percevoir ses prébendes jusqu’au bord de la Manche. L’imprudent criminel à col ne ignorait certainement qy=u’il était suivi de près et ses coups de fil interceptés d’une minute à l’autre. Il a été ainsi pris la main dans une mallette pelin d’argent que lui ont apporté ses prébendiers : des fournisseurs français
Le retour aux tribunaux populaires
C’est une sorte de recul de la démocratie malienne et des libertés au Mali. La semaine dernière, la violation de séparation des pouvoirs qui se limitait jusque-là aux déclarations fracassantes du Garde des Sceaux a pris une autre dimension. Le PM en personne est sorti pour se substituer à l’institution judiciaire en annonçant en ses lieux et place la tenue prochaine de procès tous azimuts. Comme s’il avait prise sur les procédures, il s’est exprimé si les Maliens connaîtront bientôt leur part de procès populaires de l’époque de Thomas Sankara au Burkin-Faso. La pratique étant contagieuse, le Procureur du Tribunal de Kati est également sorti de sa réserve magistrale en trainant l’honneur de la Directrice régional des Domaines de Koulikoro dans les égouts. Une première au Mali : son arrestation a été rendu publique par les voies officielles et présentée comme si elle vétait déjà reconnu coupable. Attention à la dérive !
Si ces gens là faisaient correctement leur travail, le PM ou le Ministre de la Juste n’avaient pas besoin de parler à leur place. On ne va pas s’éterniser dans l’impunité organisée pour protéger les riches et trimbaler les pauvres. Nous soutenerons qui conque veut nous sortir de cette mafia qui existe depuis lontemps. Donc ne perdez pas votre encre et votre papier Monsieur le journaliste, quoi vous écrivez, nous avons notre manière d’analyser et d’apprécier les choses. Et nous agisserons désormais en fonction de cela.
Monsieur le journaliste, on s’en fout de la procédure, que justice soit fait seulement. De tout façon, elle sera toujours faite tôt ou tard, ici ou ailleurs, par les hommes ou par Dieu. Ah oui par Dieu sauf si l’on pouvait éviter de mourir!
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