Nouvelles brèves: Moustaph à Koulouba

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Membre du gouvernement Tatam Ly, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas résisté au denier remaniement ayant sonné l’avènement de Moussa Mara. Moustaph n’a pas eu non plus à chômer pendant longtemps. De source digne de foi, ses services viennent d’être à nouveau sollicités par le président de la République auprès duquel il fera office désormais de conseiller spécial. L’histoire pourrait se répéter *si ce n’est pas du cinéma- parce l‘ancien député de Douentza y retrouve à nouveau un certain Toumani Djimbé Diallo, secrétaire général de la présidence, avec qui il a eu à collaborer comme conseiller spécial à l’An avant de le succéder au poste directeur de cabinet de Dioncounda Traoré, alors président de l’hémicycle.

Ségal bruyant et ancien

conseiller dérangeant

Le  tempérament du confrère Toumani Djimé Diallo n’a point de commune mesure avec celui de ses prédécesseur aux fonctions de secrétaire général de la présidence.  Il pousse le manque de modestie au point d’être un grand abonné des tribunes publiques pour faire exhibition de conseils et orientations que sa position lui permet pourtant de proférer en toute discrétion. Ce n’est pas tout. Il n’est pas rare de le surprendre sur le petit écran en train d’intervenir dans les audiences de son employeur, quand il n’est pas présent aux cérémonies officielles présidées par le chef de l’Etat comme l’ouverture des assises du Haut conseil islamique. Si IBK s’accommode de pareilles indiscrétions de la part de son Ségal, c’est peut-être qu’il fut lui-même ce célèbre conseiller dérangeant d’Alpha.

Braquage diurne

C’est arrivé la semaine dernière à Sébénikoro, un quartier qu’on croyait logiquement aussi sécurisé que Koulouba parce qu’y réside le président de la République. C’est là pourtant qu’une étrangère, de nationalité allemande, selon nos sources, a été victime d’un rapt en règle en pleine rue. Le braquage est survenu, de même source, à quatre heures du matin et a consisté à la délester de sa voiture. Les auteurs, à bords d’un engin à deux roues, ont réussi à disparaître avec leur butin, laissant la police nager dans l’arrestation de suspects. Il faut dire que jusque-là, les résidents de la capitale n’avaient  l’habitude que des ravisseurs d’engins à deux roues. Le phénomène du braquage et de l’enlèvement de véhicules était le propre des malfrats du septentrion.

Holland à IBK,

preuves à l’appui

Le président François Hollande tient à la clarification du dossier de l’avion comme à la prunelle de ses yeux. Lors du séjour d’IBK, selon nos sources, l’affaire n’a  pu manquer de rebondir au bord de la Seine. De même source, l’Elysée est prête à jouer de tout son poids pour que les partenaires financiers renouent le plus rapidement avec le Mali, mais à condition de tirer au clair un certain nombre d’équivoques et d’opacité ayant entouré l’opération. Il nous revient par ailleurs que les clarifications exigées par Paris ont trait non seulement aux écarts entre les prix déclaré et réel de l’avion, mais également aux sommes virées dans les comptes de trois proches collaborateurs d’IBK, dont le médiateur de l’achat.

Obama avait juré

sur la Bible

Le président américain, Barak Obama a étonne plus d’un par sa promptitude à intervenir en Irak pour tirer d’affaire les minorités religieuses malmenées par les jihadistes de l’Eeil. Pour beaucoup d’observateurs, le premier président noir des Etats-Unis a prouvé en même temps son penchant pour la religion sur le livre duquel il a juré par deux fois en prêtant serment. Et pour cause, des lapidations, amputations et même les exécutions se sont passées par exemple au Mali sous l’œil indifférent des Etats-Unis qui ont laissé faire dans le Nord-Mali sous prétexte que les autorités du centre sont issues d’un coup d’Etat. Doit-on en conclure l’Amérique officielle est plus religieuse qu’universel ?

Le mur des musulmans

devant la gent

Déposée sur la table de l’Assemblée nationale depuis longtemps, la nouvelle sur le quota de représentativité politique des femmes risque de connaître le même sort que le Code des personnes et de la famille. Pendant que le texte est l’objet d’atelier de formation pour préparer la gent au plaidoyer pour son acceptation, les associations religieuses musulmanes affûte également leurs armes. La mesure est l’affaire, selon toute évidence, semble plus concerner les organisations politiques, mais les barbus estiment avoir également leur mot à dire là-dessus. D’autant qu’il est question de 30 % des femmes à toutes les élections sans exclusive, y compris l’élection des conseillers de villages peut-être.

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