Ils ont pris en otage les concertations nationales qui devaient montrer à la face du monde que l’entente est de retour dans notre pays. C’est un report qui met à nu l’incapacité du gofernement d’union nationale à respecter son propre calendrier dans la gestion des affaires du Mali. Le pouvoir de transition se cherche au moment où la communauté internationale se propose de prendre une décision visant à faciliter la reconquête des régions du nord. Les politicards en chef ont étalé au grand jour qu’ils sont prêts à tout sauf à créer des conditions favorables pour la reprise du septentrion et l’organisation des élections en 2013. Heureusement, que les Maliens commencent à comprendre de plus en plus qu’ils se sont trompés sur le choix des princes qui les dirigent. Ils sauront ce qu’ils doivent faire prochainement pour ne pas commettre les mêmes erreurs. En tous les cas, le récent rapport de Ban Ki-Moon au Conseil de Sécurité de l’ONU a été ressenti comme un défi lancé contre le pays. Il revient à tous de comprendre que la crise du nord est celle du Mali et de l’Afrique. On doit se débrouiller désormais pour mener la guerre en vue de reconquérir les régions septentrionales entre les mains des forces obscurantistes.
Ménaka. Le Président du conseil de cercle tué était-il un amoureux du Mali ?
Lors de la prise de la localité de Ménaka par les éléments terroristes du MUJAO, les Maliens ont appris avec émotion l’égorgement, par les nouveaux maîtres des lieux, du Président du Conseil de cercle. Ce dernier ne faisait-il pas partie des gens, qui ont trahi le Mali en proclamant l’indépendance de la partie nord de notre pays ? En tout cas, le défunt a fait partie du gofernement fantoche mis en place par le MNLA et il occupait même le poste de ”Ministre du développent social et de l’action humanitaire”. Il n’a jamais démissionné de ce poste jusqu’à sa mise à mort par les éléments du Mouvement pour l’Unicité du Jihadisme en Afrique de l’Ouest (MUJAO). Il est donc tombé en tant qu’adversaire du Mali uni et non un patriote puisqu’il était du côté des séparatistes.
Ançar-Dine égal MUJAO et vis-versa
Selon un confrère de la cité des Askia de passage au Burkina, il n’y a pas de différence entre le groupe rebelle Ançar-Dine d’Iyad Ag Galhy et celui du MUJAO. Il a précisé que les deux sont du pareil au même et que le sigle MUJAO a été utilisé pour favoriser l’enrôlement dans le mouvement jihadiste des noirs d’Afrique de l’ouest venant du Mali, du Niger, du Burkina, du Nigéria, du Sénégal et du Tchad. Ils sont encadrés par des Algériens, des Pakistanais, des Soudanais et des Sahraouis.
