Nord du Mali : Sale temps pour les agents de l’Etat

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Depuis quelques temps, les agents de l’Etat  affectés dans les régions septentrionales ont maille à partir avec une frange importante de la population. Il s’agit plus précisément des forces de l’ordre. Selon nos sources, les unités de la gendarmerie et de la police qui assuraient la fluidité de la circulation dans la région de Gao et de Tombouctou  se trouvent entre le marteau et l’enclume. Pour cause, les commerçants de ces zones semblent prendre  goût à l’importation  frauduleuse des marchandises  depuis les pays voisins, notamment l’Algérie et la Mauritanie.  Au début, indique notre source, ils importaient des denrées de première nécessité  et les agents  les laissaient entrer compte tenu de la situation du pays. Au fil du temps, ils se sont accoutumés à cette pratique  à telle enseigne qu’un litre d’essence était  cédé à 300 FCFA à Gao. Il nous revient d’autres sources que certains commerçants réglaient la situation contre espèces sonnantes et trébuchantes, soit la rondelette somme de quinze mille francs par unité comme frais de passage. De ce fait, ils passaient avec leurs marchandises sans contrôle adéquat. Comme si cet arrangement camouflé était un droit, ils ont voulu faire de la surenchère en demandant aux forces de l’ordre une diminution, prétextant que le mois de ramadan  arrive. Ils sont allés jusqu’à manifester à la veille du mois de ramadan. Le hic est que l’Etat semble céder face aux caprices de ces commerçants. Car,  à la moindre résistance, le chef d’unité en fera les frais. Il sera   vite relevé. En tout cas, cette situation met les agents dans l’insécurité. En principe, les agents doivent bénéficier du soutien et non le contraire.

 

L’ONU contre le Vih/sida                                                           

Quand les intérêts plombent la lutte

Depuis le 8 juin dernier, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies tient, au siège de l’institution à New York, une réunion de haut niveau regroupant tous les Etats membres « pour renouveler la stratégie mondiale de lutte contre le VIH afin de parvenir à éradiquer l’épidémie d’ici à 2030». On aimerait bien partager cet optimisme de l’Onusida, mais reconnaissons qu’il faut plus que des discours grandiloquents et des déclarations d’intention pour stopper la propagation de « ce virus que tout le monde peut contracter et dont tout le monde peut se prémunir », pour reprendre une formule ampoulée couramment utilisée dans les campagnes de sensibilisation contre le mal. La lutte contre le sida est en effet contrariée par plusieurs facteurs, allant de l’insuffisance des fonds pour booster la recherche, à la cruelle hypocrisie des lobbies, de l’industrie pharmaceutique et de toutes ces sangsues qui font semblant de se battre pour un monde sans sida, alors qu’ils n’y ont véritablement pas intérêt, la pandémie étant devenue pour eux une fenêtre d’opportunité pour s’enrichir et pour vivre mieux.

 

Centre de référence de sante de Sogoniko :

Mystérieuse disparition du véhicule de service du chef de centre

Dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 juin, le véhicule de service, de type 4×4, du chef de centre de référence de Sogoniko a disparu comme une aiguille dans une botte de foin dans les locaux dudit centre. Selon une source bien introduite, il ressort que seulement deux personnes sont en possession des clés du véhicule. Il s’agit du chauffeur de garde et du comptable. Dans son explication, le gardien du centre dira qu’il a aperçu le véhicule sortir de la cour aux environs de 3 h. A l’en croire, il pensait que c’était le chauffeur de garde qui conduisait le véhicule. C’est l’affaire qui défraie la chronique dans ce centre. Personne à priori n’est en mesure de dire où est passé le véhicule.

La Rédaction

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