Ce n’est guère un mystère dans le septentrion malien. Le chef du mouvement djihadiste Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, est le mentor de cet autre mouvement le Hcua (haut conseil pour l’unicité de l’Azawad). Tous les dirigeants du Hcua étaient avec Iyad au déclenchement de la rébellion en 2012. Par stratégie, ces mêmes dirigeants sont aujourd’hui à Kidal, mais continuent à entretenir des “liens privés” avec leur mentor, Iyad.
Son organisation (Ansar Dine) a été classée parmi les organisations terroristes par les Etats-Unis. Aussi, de nombreuses questions se posent sur Iyad qui serait activement soutenu par l’Algérie. Le terroriste est-il réellement recherché par les forces internationales présentes au Nord du Mali ? Qu’en est-il du mandat d’arrêt lancé contre lui par les Etats-Unis ? Les Américains et les autres pays (présents au Mali) ignorent-ils les liens entre Iyad et les membres de la CMA, via le Hcua ? Pourquoi l’ambassadeur américain ne parle-t-il également pas de ces liens ?
Politique ;
L’ADP-Maliba ratisse large…
Après avoir claqué la porte de la majorité présidentielle, l’ADP-Maliba vient d’enregistrer l’adhésion de quatre députés du RPM (Rassemblement pour le Mali). Il s’agit de Kalilou Ouattara (commune III de Bamako), Soïba Coulibaly (Kati), Mamadou Doumbia (commune II) et Bakary Diarra (Sikasso). Ils ont justifié leur démission par, entre autres, la gestion calamiteuse du pouvoir et le manque de vision du gouvernement.
Selon des sources proches de l’ADP-Maliba, d’autres élus et militants de la majorité seraient sont sur le point de rallier le parti.
Politique :
Malaise au sein de la majorité présidentielle
La situation se dégrade au sein de la majorité présidentielle. En effet, la démission de quatre députés (influents du RPM) serait le signe annonciateur d’autres démissions qui concernent la même formation politique. L’on évoque les noms de certains élus.
En effet, il semble que beaucoup de mécontentements règnent à l’hémicycle au sujet de la gestion du parti et de l’Assemblée nationale.
Nord du Mali :
Une nouvelle année, sans école ?
Depuis 2012, les enfants de Kidal et d’autres localités au nord ne vont pas à l’école à cause de la rébellion.
En absence de l’Etat, la nouvelle année scolaire qui débute aujourd’hui risque de se dérouler sans les enfants de beaucoup de localités du nord. Cependant, ni le gouvernement encore moins les partenaires ne semblent s’en soucier. La non scolarisation des enfants de cette partie du Mali (le nord) n’est guère un souci pour les responsables de la rébellion qui prétendent agir pour le bonheur des populations de la localité.
Nord du Mali :
Le programme scolaire de la rébellion
L’année dernière, des responsables de la CMA (basée à Kidal) avaient tenté de faire redémarrer les écoles de la circonscription. Un éducateur de la localité avait été sollicité pour les besoins de la cause.
Mais, le programme proposé aux élèves était différent de celui du département de l’éducation. En effet, les rebelles auraient concocté un nouveau programme basé sur une prétendue réalité de l’Azawad. En réalité, ils endoctrinaient les enfants avec des leçons où il n’est aucunement fait référence au Mali. A Bamako, les autorités se taisent sur cette grave situation.
Insalubrité :
Bamako, ville poubelle !
De plus en plus, les infrastructures de la capitale se dégradent. Il suffit de faire un tour dans certains quartiers de Bamako pour se rendre compte de la triste réalité qui prévaut sous Ibrahim Boubacar Keïta: Bamako est en ruine.
Le constat ? Ce sont ces feux de signalisation cassés ou en panne, ces routes défoncés, ces tas d’ordures qui s’entassent à chaque coin de rue… Alors que la capitale malienne doit accueillir dans trois mois le sommet Afrique-France.
Face à cette situation, les Maliens se demandent : jusqu’où ira cette dégradation de la capitale. Au même moment, les mairies des différentes communes sont occupées plus par des affaires foncières que par l’assainissement de la capitale. Ici et là, l’on fait semblant de travailler. L’une des preuves visibles ? C’est la place CAN à Lafiabougou. Voilà plus de trois mois que cette place a été clôturée par des tôles. Tout faisait croire à l’entame de travaux de rénovation de cet espace. En réalité, c’était de la poudre aux yeux : aucun travail n’a été effectué…
Depuis trois ans, c’est la même méthode utilisée un peu partout. Une méthode qui consiste à faire semblant de travailler, alors que la réalité est toute autre…
URD
Gassama dément son départ
Depuis quelques jours, les rumeurs sur la démission de Mamadou Awa Gassama, élu Urd de Yélimané, ont fait le tour de Bamako et certains états-majors politiques. Selon ces rumeurs, l’intéressé aurait rejoint les rangs du RPM. Mais, dans un communiqué diffusé, en fin de semaine dernière, l’Urd a catégoriquement démenti ces rumeurs. Auparavant, Gassama, lui-même, avait fait de même et a réaffirmé son appartenance à son parti.
Rassemblés par la Rédaction