Cinq jours après son rapt, le président du tribunal de Niono (Région de Ségou) reste toujours introuvable. Soungalo Koné, puisqu’il s’agit de lui, a été enlevé à son domicile par des hommes armés non identifiés.
Selon l’armée, les ravisseurs étaient à bord d’une Toyota de couleur blanche. Pour le moment, ni le motif de son enlèvement, ni l’identité des auteurs de l’enlèvement ne sont connus. Des recherches ont été engagées par les forces de défense et de sécurité pour retrouver le juge.
« Parmi les pistes, il y en a deux qui sautent à l’œil: un coup des djihadistes ou un coup pour protester contre une décision locale de justice », a estimé une source sécuritaire.
Le ministère de la Justice affirme que des enquêtes sont toujours en cours pour retrouver Soungalo Koné.
Bourem :
Halte à la violence faite aux femmes
Les femmes membres de l’Association Féminine Partenaire d’Oxfam de Bourem viennent de prendre part aux journées de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. Les échanges ont porté sur le système de gestion des informations axées sur les violences basées sur le genre.
Hombori :
Un guide assassiné
Un guide anti-braconnage a été assassiné le week-end dernier au marché de Hombori, dans la région Mopti. Le drame s’est produit vers 19h, un moment où le marché était encore fréquenté. Selon les autorités locales, la victime était également un guide de l’armée dans la localité. L’auteur de cet acte reste introuvable et la gendarmerie a ouvert une enquête.
Insécurité :
Menace sur les élections du 17 décembre…
Le débat sur l’opportunité de tenir les élections communales et régionales du 17 décembre 2017 agite la classe politique, depuis que la CMA a demandé le report desdites élections en raison de la situation sécuritaire et du non-retour des réfugiés.
Si la classe politique malienne est divisée sur la question, le ministre de l’Administration territoriale a annoncé la semaine dernière des discussions avec les partis et les groupes armés signataires de l’accord pour la paix avant de prendre une décision, qui ne sera pas sans conséquence sur l’agenda électoral de 2018.
Migrants vendus en Lybie :
Vague d’indignations
La vague d’indignations se poursuit à travers le monde après la diffusion de la vidéo montant des Africains noirs vendus comme des esclaves. Un reportage de la chaine de télévision CNN évoque l’existence d’un marché à esclaves en Libye. Il s’agit de migrants de l’Afrique subsaharienne qui tentaient de franchir la Méditerranée pour l’Europe. À Paris, comme à Bamako, plusieurs organisations de la société civile dénoncent « une pratique d’une autre époque ». Les images ont fait le tour du monde et provoquent une vague d’indignations. À Paris, plusieurs organisations de la société civile ont manifesté ce week-end contre cette pratique. À Bamako, des meetings et manifestations ont été organisés. Le gouvernement a condamné ces «pratiques inhumaines ». Et a exigé que « la situation des migrants africains en Libye et dans d’autres pays africains fasse l’objet de discussions au niveau de l’Union Africaine ».
Santé :
La pneumonie fait des victimes
La pneumonie tue plus de 900 000 enfants par an dans le monde, selon l’OMS. Au Mali, c’est la deuxième cause de mortalité après le paludisme. Mais cette maladie est souvent prise à la légère. L’ONG Save the Children tire la sonnette alors que la saison d’épidémie commence.
La pneumonie, c’est d’abord un petit rhume, une toux, souvent négligée par les parents par manque d’information. Malheureusement, cela aboutit régulièrement à la mort pour plusieurs milliers d’enfants maliens.
Le vaccin contre la pneumonie est gratuit au Mali, et les antibiotiques sont accessibles. Pourtant, près d’un demi-million d’enfants de moins de 2 ans n’ont pas encore été vaccinés.
La Rédaction