Un campement Bella de Tèrè, situé dans le cercle de Niafunké, Commune de Tonka, a été attaqué mardi soir par plusieurs individus armés. Selon une source locale, ils sont arrivés vers 22 h. Après plusieurs des tirs de sommation, ils ont pillé les boutiques et enlevé deux motos. Par ailleurs, toujours dans le cercle, mercredi d’autres individus armés ont attaqué un autre campement de bergers dans la Commune de Soumpi enlevant plusieurs chameaux.
MISE EN PLACE DE LA ZONE DE SECURITE AUTOUR DE KIDAL
Condamnation unanime des partis
La mise en place de la zone de sécurité suscite des réactions au sein de la classe politique qui rejette à l’unanimité la mesure de la Minusma. Pour la majorité tout comme l’opposition, ce qui se passe aujourd’hui est totalement incompréhensible. Et selon elle, la Minusma est en train passer à côté de sa mission au Mali.
Député du parti Codem à l’Assemblée nationale, Alassane Abba Touré, s’est exprimé sur le sujet hier dans l’émission Grand Dialogue de Studio Tamani. “Je crois que pour une fois il n’y a pas à se voiler la face. Ce n’est plus un problème de majorité ou d’opposition, pour une fois je dis ici les acteurs politiques sont unanimes sur la condamnation, sur le fait qu’on ne comprend pas ce qui est en train de se passer. d’ailleurs j’ai toujours dis souvent qu’on fait semblant de ne pas comprendre sinon on comprend. Le parti pris est quand même flagrant. C’est vraiment flagrant pour que les gens ne s’interrogent pas. Je crois que la Minusma est à côté de la plaque “, a-t-il déclaré
Même constat du côté de l’opposition qui dénonce cependant « la passivité » du Gouvernement face à la décision de la Minusma. Dans la même émission, Alkaidi Touré, député de l’URD, a dénonce qu’
« aujourd’hui, ce qu’on est en train de nous montrer, c’est simplement la force. Parce que nous sommes des faibles, parce que nous sommes des pauvres, parce que nous sommes liés à la communauté internationale. C’est pour cela qu’on est en train de nous faire vivre tout les calvaires et notre gouvernement ne peut absolument rien. Nous, nous sommes des représentants du peuple. Nous disons ce que le peuple pense. Nous disons ce que notre peuple veut, quelque soit ce qui va advenir. Parce que c’est ça aussi faire la politique. On ne peut pas avoir peur de le faire quand c’est le pays même qui est menacé. Le gouvernement n’a pas condamné. Le gouvernement doit condamner fermement ce que la Minusma est en train de faire, ce n’est pas normal. C’est ce que le gouvernement doit faire ». Pour une fois, la majorité et l’opposition affichent une position commune.
POUR METTRE FIN AUX COMBATS
Le gouvernement et la Minusma crée un comité de crise
A l’issue de rencontres entre les responsables politiques et militaires du Mali et de la Minusma, il a été crée mercredi un comité de crise, formé de responsables de l’ONU au Mali et d’officiels maliens. Cette structure appelée à disparaitre très rapidement, va s’atteler à a ramener la paix dans le nord après les combats meurtriers le 17 août qui ont opposé les combats de la Coordination des mouvements de l’Azawad à ceux de la Plate-forme.
Selon une source proche du ministère de la Défense qui a confirmé les excuses de l’organisation onusienne après sa décision unilatérale de mettre une zone d’exclusion autour de Kidal, le volet politique du comité sera composé de représentants de la Minusma et ceux du ministère de la Défense et des Anciens combattants et celui des Affaires étrangères. Alors que le volet militaire sera formé des chefs militaires maliens et de la Minusma.
Les deux composantes se réunissent chaque jour jusqu’à la fin des accrochages au nord et disparaitront après.
KIDAL
La CMA sème la terreur dans la “zone de sécurité”
Pour venger ses combattants morts dans la débâcle d’Anefis et Edjarere le lundi dernier, la CMA passe ses nerfs sur des populations civiles censées pourtant jouir de la protection des forces onusiennes.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) s’adonne une fois encore comme c’était le cas à Ménaka, en mai dernier, aux enlèvements, persécutions et tortures des pauvres populations qui refusent de travailler pour elle.
Nos sources indiquent que deux personnes ont disparu après avoir été enlevées par des éléments de la CMA dans le secteur de Tassik. Il s’agit d’Ibrahim Ag Azibayat et de Mohamed Ag Teta.
Dans la ville de Kidal, certaines maisons sont fouillées et leurs locataires bastonnés impunément par des éléments armés de la CMA. Pendant la journée de mercredi, plusieurs personnes appartenant aux fractions Imghad ont été persécutées dans la ville et ses environs.
Tout ceci se passe dans le secteur dit “zone de sécurité” que la Minusma a définie autour de Kidal. Ne serait-on donc pas tenté de conclure que cette “zone de sécurité” est juste instaurée pour camoufler au peuple malien et au monde les exactions quotidiennes qui vont s’y dérouler ?
D.T.
Le peuple malien ne se reconnait plus dans les missions et déciusions de la MINUSMA . IL est temps et plus que jamais de revoir la composition des pays qui font office aujourd’hui de chefs dans la mission onusienne au Mali . IL appartient au seul Etat du Mali de choisir les pays qu’il compte recevoir sur son sol . Nous devons demandez maintenant une recomposition de l’équipe dirigeante de la MINUSMA . Ceux- là qui occupent toujours leurs postes doivent être accompagner à la porte .
Tout ce qui m’étonne le fait que les plus grandes villes du Nord(Tombouctou et Gao) ont été libérées et que Kidal la plus petite ville n’a pas encore libéré par les français. Hé maliens et malienne! Politiciens et politiciennes donnons-nous la main pour soutenir le gouvernement, l’armée et nos parents du nord.
Que fait la jeunesse malienne à propos des récents évènements qui s’étalent au nord?
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