Niafunké : Application de la charia dans la localité

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Trois hommes armés non identifiés ont fait irruption mercredi dans nuit dans le village d’Arkodia  dans le cercle de Niafunké. Selon des sources locales, ces malfrats ont tué un homme âgé de 40 ans environ. Après ce forfait, ils ont tenu une rencontre dans la mosquée du village pour demander l’application de la charia dans la localité avant de prendre la fuite quelques heures après. De sources locales, après le forfait un climat de psychose et de peur s’est installé au sein de la population.

Douentza : Un camion de transport public braqué

Un camion de transport public a été braqué mercredi entre Boni et Simbi dans le cercle de Douentza. Les assaillants ont dépouillé les passagers de leurs biens et blessé le convoyeur par balle. Toujours à Douentza, un convoi de MSF en partance à Sévaré a également été attaqué jeudi matin à 19 km de la ville par des éléments armés. Ces derniers ont dépouillé les passagers et sont repartis dans un véhicule.

BOUREM : Tentative d’agression sexuelle sur un mineur

Tentative d’agression sexuelle sur un mineur, les faits se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 août dans un quartier de la ville. La fillette âgée de 8 ans était devant la devanture de ses parents, lorsqu’un jeune homme de 19 ans l’a intercepté et tenté de l’abuser. Les cris et gémissements de la victime ont alerté la brigade d’autodéfense de Bourem et qui a intervenu. L’agresseur a eu le temps de prendre la fuite et échappé à un lynchage.

YOROSSO : Enquête nationale sur l’évaluation de l’état nutritionnel des enfants de 0 à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans

Une enquête nationale sur l’évaluation de l’état nutritionnel des enfants de 0 à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans est en cours dans le cercle. Des équipes mobiles sillonnent tous les villages. L’objectif de cette enquête est de connaître l’état nutritionnel des enfants pour mieux prévenir la malnutrition. Cette activité est organisée par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique en partenariat avec l’Unicef, le Pam, la FAO et l’OMS.

Tombouctou : Rencontre intercommunautaire sur le processus de paix

L’association une voix pour Tombouctou a organisé mercredi une rencontre intercommunautaire sur le processus de paix. Ce forum qui a réuni les acteurs locaux vise à faire des propositions pour freiner l’insécurité grandissante dans la région. Les participants envisagent d’organiser le 22 septembre prochain une grande rencontre avec toutes les composantes de la région et proposer une charte pour le retour de la paix.

 SIKASSO : Rencontre sur la prévention des conflits et lutte contre le terrorisme

Une vingtaine de femmes des différentes structures de sécurité échangent depuis hier  matin à Sikasso sur la prévention des conflits et lutte contre le terrorisme au Mali. L’atelier est organisé par l’APDF en partenariat avec Partners West Africa L’objectif est de mobiliser les femmes du secteur de la sécurité dans la lutte contre le terrorisme au Mali.

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REPARATION DES DOMMAGES FAITS AUX MOUSSOLES : Condamné, le jihadisme malien ne payera pas

2,7 millions d’euros, soient 1,7 milliard de F CFA. C’est le montant que l’ex-chef de la Brigade d’Ançardine à Tombouctou doit verser aux victimes de la destruction des mausolées entre 2012 et 2013. Le verdict de réparation des dommages a été prononcé aujourd’hui par la Chambre de première instance VIII de la Cour pénale internationale. Ahmad Al Faqi Al Mahdi, qui a été transféré à la CPI en 2015, purge une peine de prison de neuf ans à la Haye.

L’ordonnance des juges de la Cour pénale internationale se résume en 7 points. Condamné déjà en septembre 2016, Ahmad Al Faqi Al Mahdi devrait aussi verser un euro symbolique à l’Etat malien et à l’Unesco en réparation des préjudices causés suite à la destruction des mausolées de Tombouctou.

Les juges de la CPI ont estimé que les populations de Tombouctou ont été “profondément touchées” par cette destruction des édifices religieux. Ahmad Al Faqi doit donc s’acquitter d’un montant de 1,7 milliard de F CFA, soit 2,7 millions d’euros.

Cette condamnation peut paraître symbolique, car le détenu est reconnu comme “indigent” par la Cour. C’est donc le fonds au profit des victimes qui doit débourser cet argent.

La Chambre a ordonné l’octroi de réparations pour trois catégories de préjudices : l’endommagement des bâtiments historiques et religieux attaqués, les pertes économiques indirectes et le préjudice moral. Les réparations doivent être collectives pour permettre la réhabilitation des sites et pour que la communauté de Tombouctou dans son ensemble se relève des pertes financières et du préjudice économique subis, ainsi que de la détresse.

Avec Tamani

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REPARATIONS INDIVIDUELLES : Les familles gardiennes des mausolées de Tombouctou pensent que le préjudice causé est irréparable

Dans le cadre de la réparation des dommages liés à la destruction des mausolées de Tombouctou en 2012 prononcé hier, l’ordonnance des juges de la Cour pénale internationale a également ordonné des réparations individuelles en faveur des personnes dont les sources de revenus dépendaient exclusivement des bâtiments attaqués, ainsi que des descendants des défunts dont les sites funéraires ont été endommagés dans l’attaque.

Les familles gardiennes des mausolées de Tombouctou détruits par les islamistes pensent que le préjudice causé est irréparable. Selon Sane Chirify Alpha, responsable du mausolée Alphamoy, ces biens culturels détruits, même réhabilités par l’Unesco sont moralement irremplaçables

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