Nancouma Kéïta veut blanchir son président par rapport à l'exaction des Maliens en Côte d'Ivoire : ''Ibk ne peut pas culpabiliser Gbagbo sans preuve''

0

L’ancien ministre de l’environnement et de l’assainissement et non moins cadre du parti Rassemblement pour le Mali (Rpm), Nancouma Kéïta veut coûte que coûte défendre son président, Ibrahim Boubacar Kéita, auteur de l’affirmation selon laquelle, le président ivoirien, Laurent Gbagbo n’a pas de sang de ressortissants maliens en Côte d’Ivoire sur ses mains.

"Nous devons reconnaitre chacun que IBK ne peut pas affirmer sans preuve que Gbagbo n’est pas mêlé à l’affaire du charnier de Yopougon”, a lancé, lundi dernier, Nancouma Kéta lors d’une conférence de presse qu’un responsable de la campagne de Gbagbo a animée à l’hôtel Salam de Bamako. Et Nancouma d’expliquer qu’un homme qui a refusé la violence en renonçant au pouvoir ne peut pas être complice de la violence ailleurs. ”Ibk ne peut pas culpabiliser Gbagbo sans preuve”, a réagi M. Kéïta, apparemment très en colère. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Nancouma Kéïta dit une chose et son contraire. Au Rpm, on s’amuse à faire plaisir à Gbagbo avec lequel IBK veut garder ses relations à tout prix.

 

Vidéo surveillance à Bamako :

 

Des cameras à l’entrée des ponts

Notre capitale a changé de visage, à l’occasion de la fête du cinquantenaire. Et, les infrastructures routières ne sont pas en reste. En effet, avec la construction d’avenues et d’échangeurs dont l’échangeur multiple, la capitale est devenue vraiment coquette. Pour mieux sécuriser les usagers de la route, les autorités installént des cameras de surveillance au niveau de certains points stratégiques de la capitale. Pour le moment, ces cameras sont visibles à l’entrée et à la sortie des deux ponts qui enjambent le Niger et dans certains points stratégiques de la ville. Selon une source policière, des agents de la sécurité ont déjà suivi une formation allant dans ce sens. Ces cameras de surveillance aideront la police à mieux faire leur travail. C’est un moyen de lutter contre l’insécurité et de repérer à travers les films les récalcitrants et les grands bandits.

 

Accord de Ouagadougou :

 

La diplomatie secrète de ATT saluée

C’est un des très proches collaborateurs de Laurent Gbagbo qui l’a dit la semaine dernière. ”C’est ATT qui a amené Gbagbo au dialogue politique au Burkina Faso qui a accouché de ce qu’on appelle l’accord de Ouagadougou”, a confirmé Désiré Porter, directeur de campagne de Laurent Gbagbo, de passage à Bamako. ”ATT est le père de l’accord de Ouagadougou, c’est Gbagbo même qui l’a dit ”, soutient-il.

Même si cette information est déjà connue, il n’en demeure pas moins que c’est la première fois qu’elle a été confirmée de sources proches de Gbagbo.

 

Présidentielle ivoirienne

 

L’émissaire de Gbagbo remue le couteau dans la plaie à Bamako

”L’homme de la situation”, c’est le slogan de campagne des proches de Laurent Gbagbo.

 Après un meeting, dimanche dernier, dans notre pays, Désiré Porter, cadre du FPI de Gbagbo a animé une conférence de presse, lundi, à l’hôtel Salam pour faire la promotion de son candidat, Laurent Gbagbo. ”Ce qui était un don du temps de Bédié est devenu une dette avec Gbagbo de nos jours”, a-t-il lancé pour vanter le mérite de ce dernier au pouvoir depuis 10 ans. Avant de préciser que, avant l’arrivée de son candidat, la dette extérieure de la Côte d’Ivoire était chiffrée à 6 mille milliards et qu’aujourd’hui elle est revenue à 2 000 milliards.

 Il ne manque pas de remuer le couteau dans la plaie en disant que Bédié Alassane Ouattara ne remplissent pas les conditions pour briguer la magistrature suprême et que ce dernier est responsable du charnier de Youpougon.

 

Signature de convention Open-Mali- Etat malien

 

La rançon de la performance !

”Une fois n’est pas coutume”, dit-on. Eh bien oui, l’Etat malien vient de signer pour la première fois une convention de partenariat avec une association de jeunes. Et c’est la dynamique Open-Mali qui en est le bénéficiaire. Les documents liant les deux parties ont été paraphés le samedi 16 octobre dernier et à l’hôtel Radisson. La signature de cette convention, première du genre dans notre pays, entre dans le cadre du mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion. Elle coïncide avec la clôture de la campagne de scolarisation de 500 enfants démunis qu’a initiée Open-Mali. La campagne de scolarisation a concerné les régions de Kayes, Ségou, Mopti et le district de Bamako. La cérémonie de signature de convention a enregistré la présence du ministre Sékou Diakité ainsi que de celle du parrain de l’association, Ibrahima N’Diaye, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle et de la représentante de la marraine, Gakou Salimata Fofana, de l’urbanisme. Le ministre Sékou Diakité, a salué les actions d’Open-Mali qui intervient dans des domaines comme l’éducation, la formation, la formation qualifiante professionnelle, la santé, la culture, le sport et la prévention. Au cours de cette cérémonie, les enfants scolarisés ont bénéficié les fournitures scolaires.

 

Police municipale au Mali :

 

Un rêve de Pacific 2000

L’association Pacific 2000 a organisé, samedi dernier, à la mairie de la commune V, une conférence-débats sur le thème " la police municipale : un défi pour les communes urbaines ". C’était sous la présidence de Bocoum Kadiatou Sidibé, maire déléguée, du représentant du commissaire de police du 4ème arrondissement et des chefs de quartiers. Cette conférence-débats a été animée par Ousmane Sankaré, administrateur civil aujourd’hui expert chargé des questions institutionnelles de gouvernance de la sécurité au niveau du programme gouvernance partagé de la sécurité et de la paix. Organisée en partenariat avec le programme gouvernance partagé de la sécurité et de la paix, cette conférence-débats avait pour objectif de susciter le débat autour de la création d’une police municipale par les élus locaux. Pour le secrétaire général de Pacific 2000 Massa Coulibaly, cette conférence est une manière d’apporter une éclaircie à la ténébreuse question de police municipale au moment où le pays cherche à parfaire son processus de décentralisation. Pour le conférencier, la création de la police municipale dépend de la volonté politique et se trouve aujourd’hui être indispensable pour la sécurité des populations. En citant des exemples sur des pays voisins comme le Sénégal et le Burkina Faso, le conférencier incite les autorités à la création de cette police qui servira de relai entre la police nationale et les populations.

 

Mois de la solidarité

 

Marie Stoppes international joue sa partition

L’Ong international Marie Stoppes international Mali a procédé, mardi dernier, au lancement de ses activités, dans le cadre du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Les activités de cette année consistaient à l’octroi de bons de consultation gratuite aux personnes handicapées. C’était au centre de Santé de Faladié en présence du représentant de la direction nationale de la santé et du président de la fédération nationale des personnes handicapées. Ainsi, 1000 bons ont été offerts aux femmes et jeunes filles des différentes associations d’handicapés. Ce geste, selon la coordinatrice résidente de Marie stoppes international au Mali, Hawa Diop, se justifie par le fait que les femmes handicapées ne bénéficient pas de tous les privilèges que les autres femmes. Pour la présidente de l’union des femmes handicapées du Mali, Mme Djikiné Hatouma Gakou, cette cérémonie qui est  à sa première édition doit être pérennisée afin de permettre aux  femmes handicapées de bénéficier des avantages du planning familial qui est aujourd’hui un passage obligatoire pour toutes les femmes.

 

Présidentielle 2012 au Mali :

 

Les incohérences des amis de Zou

L’ancien Premier ministre Soumana Sako et ses amis se déploient sur le terrain en longueur de journée. La semaine dernière, ils ont jeté leur dévolu sur la commune III. A Bolibana et Dravela, les amis de Zou se sont surtout illustrés par des incohérences. Se cachant sous la bannière de la convention nationale des associations de soutien à Soumana Sako (Cnas), ils cachent mal la candidature de leur mentor qui était cette fois-ci dans la délégation. Mais ce qui agace plus d’un, c’est le fait que tantôt on déclare que Zou serait candidat en 2012, tantôt on essaye de dire le contraire. En commune III, on parle  de prise de contact. On fuit les questions sur la candidature même de Zou et enfin de compte on le déclare de façon implicite.  Ils ne sont ni plus ni moins que de politiciens de la 25ème heure. Par leur maladresse, ils risquent fort de jouer à la défaveur de leur plausible candidat.

Commentaires via Facebook :