Mutation des magistrats du parquet : Le décret enfin signé

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C’est désormais chose faite. Le décret de mutation des magistrats du parquet vient d’être signé. L’information est tombée  le vendredi 4 jeudi 2014.

Cette décision est la suite logique du Conseil supérieur de la magistrature tenue au mois de mai dernier. La mutation est désormais officielle et effective.

L’on se rappelle que tous les procureurs des six tribunaux ont été virés à l’exception de celui de la commune VI. Ainsi, en commune I, celui qui dirige désormais le parquet s’appelle  Cheick Goïta. Précédemment, il était le Président du Tribunal Pour Enfants de Bamako. Oumar Sogoba quitte le poste de premier substitut du tribunal de la commune III et devient le nouveau procureur de la commune II.  Le parquet du tribunal de la Commune III sera dirigé  par Alou Nampé qui occupait les mêmes fonctions en commune II. En commune IV, Mamadou Bandiougou Diawara va poser ses valises. Il remplace Rose Dembélé appelée à servir à la Cour d’Appel de Mopti en tant que conseiller. Souleymane Doumbia est  le nouveau procureur de la commune V. Boubacar Sidiki Samaké est le seul parmi les procureurs de Bamako à être reconduit à son poste. A l‘intérieur du pays, les parquets changent de main dans l’ensemble. Un autre conseil est prévu dans les jours à venir. Il portera sur la mutation des magistrats du siège. A quand cette rencontre ?

 

ACCORD DE DEFENSE ENTRE LE MALI ET LA FRANCE

La signature aura lieu le 16 juillet prochain

Selon une source officielle, l’arrivée du ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, à Bamako le 16 juillet prochain sera mis à profit pour parapher le fameux accord de défense entre nos deux pays. L’horizon s’éclaircit enfin pour la signature maintes fois reportée de la coopération militaire entre le Mali et la France.  La cérémonie serait prévue pour ce 16 juillet.

Officiellement, à l’invitation du président de la République,  Ibrahim Boubacar Keïta, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian se rendra à Bamako ce jour. L’objectif principal de cette visite, apprend-on, est de parapher avec les autorités maliennes l’accord de coopération militaire entre la France et le Mali.

Comme le disait le Premier ministre Moussa Mara lors de sa tournée sikassoise, la signature de ce document créera un cadre juridique pour la présence au sol des militaires français au Mali et s’efforce d’adapter la version jusqu’alors en vigueur aux impératifs sécuritaires inédits de l’aire sahélienne. Toutefois, les autorités du Mali sont claires : ce futur accord ne prévoit pas d’installation de base militaire française ni à Kidal, ni ailleurs au Mali.

Depuis les évènements malheureux suite à la visite du Premier ministre à Kidal le 17 mai 2014 avec son corolaire de séquestration et d’assassinats des représentants  de l’Etat, les Maliens ont commencé à mettre de l’eau dans leur vin. Entre temps, les autorités ont changé l’appellation du document. « Il s’agit bien d’un accord de coopération, et non d’un accord de défense à l’ancienne », insiste le gouvernement malien.

 

AFFAIRE DES BERETS ROUGES

Y aurait-il un non lieu pour Sanogo ?

Le général Sanogo bénéficiera-t-il prochainement d’un non-lieu ? C’est en tout cas la conviction de son avocat, Me Harouna Toureh. Il affirme que le dépôt d’un mémoire est en cours pour la  mise hors de cause de son client.

L’avocat du Général Amadou Haya Sanogo pense qu’à ce stade de l’affaire concernant son client, il n’y a aucune accusation directe ou indirecte le concernant. Qu’à ce stade, tout se passe bien pour lui. Me Toureh nous confie qu’après le rejet de la demande de mise en liberté provisoire, il est sur le point de déposer un mémoire requérant sa mise hors de cause, un non lieu. Il soutient que son client n’a jamais perdu le moral, il est serein malgré la volonté de torture morale et physique dont il fait l’objet par le politique et le judiciaire. L’homme de droit est formel qu’il y a une volonté manifeste d’humilier son client en tant qu’homme. Mais ce que tout le monde oublie, selon lui, c’est que le Général Sanogo est un militaire et pas n’importe lequel, il a le cœur accroché et la tête bien sur les épaules.

Me Harouna déplore les conditions de détention de son client qui, affirme-t-il, vit avec des serpents qui lui rendent visite régulièrement dans un taudis couvert de vieilles tôles volantes servant de toit. Aujourd’hui, son client très versé dans la foi s’occupe de ses prières et tue les serpents.

 

 

L’ASSEMBLEE NATIONALE EN MAURITANIE

Une délégation conduite par Amadou Thiam

Une Mission de Parlementaires Maliens est à Nouakchott, dirigée par Amadou Thiam, 2ème vice-président de l’AN du Mali, et composée de Moussa Timbiné, premier Secrétaire parlementaire, Mohamed Ould Matali, Mohamed Ould Sidi Mohamed, Souleymane Dembélé, tous députés, et Balladji Diakité, conseiller diplomatique. L’objet de cette visite est de rencontrer leurs homologues mauritaniens, le Sénat et le ministre des affaires étrangères de la Mauritanie sur la situation du Nord du Mali. Aussi une rencontre est prévue avec le HCR non seulement pour lui manifester la reconnaissance  du pays pour son assistance constant à l’endroit de nos compatriotes réfugiés dans le camp de M’Berra en Mauritanie mais aussi pour plaider en vue d’une amélioration de leurs conditions de vie. Enfin, une rencontre avec la communauté malienne est prévue pour s’imprégner de leurs préoccupations.

 

LE KILO DE VIANDE A 2000FCFA

Et après le Ramadan ?

Le consommateur de la viande de bœuf peut pousser un petit ouf de soulagement, juste pour le mois de Ramadan. En effet, le prix du Kilogramme de viande avec os est vendu depuis vendredi dernier à 2000FCFA au Mali, tel en a décidé les autorités du pays. Et pour s’imprégner des réalités sur les marchés, le directeur national des prix et de la concurrence Modibo Kéita a fait le tour des abattoirs. Une injonction qui ne rencontre pas l’assentiment de certains commerçants qui se plaignent des tracasseries routières.

Une solution a été trouvée en cette période de jeûne où la demande est forte, et après le carême ? Car cette diminution concerne juste le mois de carême, aux dires du directeur Modibo Kéita. Les tracasseries routières et le racket des forces de l’ordre et des douanes font tripler le prix de l’animal, acheminée la viande sur les marchés sans ‘’débourser’’ est quasi impossible. Les bouchers veulent bien reconquérir les estomacs nationaux mais seuls ils n’y arriveront jamais. Ils implorent donc les autorités maliennes pour que les rackets prennent fin sur nos routes.

 

DEPENSES DE SOUVERAINETE

Que fait l’hélico de commandement d’IBK à Dakar ?

Le bel oiseau de fer racheté par l’Etat malien à Akira lnvestments, le 20 mars, pour un peu plus de 17 milliards F CFA avec une option «équipements et réaménagement intérieur de standing» évaluée à un peu plus de 2 milliards F CFA, soit un coût global de près de 20 milliards F CFA, n’a pas fini de livrer tout ses secrets. En effet, cet avion aurait été acheté avec un hélicoptère. Mais avec la crise de confiance soulevée entre les Maliens et les partenaires financiers, ce second appareil n’a pu atterrir à Bamako. Selon des sources proches du dossier, cet hélicoptère serait en ce moment au port de Dakar, le temps que les tensions se calment.

COHESION A LA CCIM

Le coup de maitre du  ministre Empé

C’est un véritable coup de maître que vient de réussir le Chef du département du commerce, Abdel Karim Konaté dit Empé, ce vendredi 04 juillet 2014, en amenant à la même table les deux parties protagonistes qui se regardaient avec méfiance. Trois membres du collège transitoire avaient chargé le président Mamadou Tiéni Konaté et menacent de démissionner. Ce dernier a réagi. Face à cette situation, le ministre Empé a réuni autour de la même table les membres du bureau du collège transitoire et la dissidence démissionnaire. Empé a surtout insisté sur le fait que toute démission du collège constituerait une trahison de sa confiance. Le ministre a demandé aux deux parties de mettre l’intérêt supérieur des commerçants au dessus des considérations personnelles et partisanes. Pour ce faire, il leur a conseillé de se retrouver ce lundi à leur siège pour raffermir leurs positions et parvenir à une parfaite entente. Toute chose que les uns et les autres ont apprécié comme démarche. Reste à voir ce qui sortira de cette réunion extraordinaire de lundi.

 

FORCES ARMEES ET DE SECURITE

L’Assemblée nationale dissout le Comité de reforme

Les députés dans leur session de vendredi dernier ont donné leur accord pour la dissolution du comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité créé sous la transition. Le projet de loi a été adopté à l’unanimité par les 131 députés présents à la plénière. Ainsi donc une page de la transition vient de se refermer, avec elle le tout puissant et bouillant Amadou Haya Sanogo. L’homme qui croupit actuellement dans les geôles de Sélingué a eu à gérer ce comité d’une main de fer avant de tomber en disgrâce.

 

BOAD

Le Président Christian Adovelande et le Vice-président Bassari Touré restent

Réuni à Dakar le 28 juin 2014, le Conseil des Ministres de l’Uemoa a renouvelé le mandat du Président de la Boad, Christian Adovelande, pour  une durée de 6 ans. Ce Béninois a intégré la Boad en avril 1978. Quant au Vice-président Bassari Touré, il a été reconduit dans ses fonctions  pour 5 ans par le Conseil d’Administration de la Boad réuni le 24 juin 2014 dans la capitale sénégalaise. Malien né au Sénégal, il devient Vice-président de la Boad en juin 2009. Créée le 14 novembre 1973, la Banque Ouest-Africaine de Développement (Boad) est l’institution commune de financement du développement des huit Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Uemoa). Elle a pour missions de promouvoir le développement équilibré de ses États membres et de favoriser l’intégration économique en Afrique de l’Ouest en finançant des projets publics et privés dans divers secteurs: développement rural,  infrastructures, industrie, télécommunications, énergie, transports, hôtellerie, etc.

 

ADEMA PASJ

Un directoire pour gérer les affaires courantes

Le groupe parlementaire Adema/Pasj a pris l’initiative de rencontrer toutes les personnalités que compte ce parti à commencer par Alpha Oumar Konaré, Dioncounda Traoré, Ousmane Sy, Abdel Kader Konaté dit Empé, Mme Sy Kadiatou Sow entre autres. Avec toutes ces personnalités il a été question de réconciliation des cœurs et des esprits dans la Ruche. Le rapport de la rencontre est attendu dans deux semaines mais il est d’ores et déjà question du report du congrès, du toilettage des textes et de la mise en place éventuelle d’un directoire pour gérer les affaires courantes du parti jusqu’au congrès.

 

L’ASSEMBLEE NATIONALE EN DEUIL

Josier Dramane Goita n’est plus !

Le député Josier Dramane Goita, élu du cercle de Yorosso, région de Sikasso, est décédé samedi après-midi à la suite d’une crise cardiaque. La mort vient de frapper les élus du peuple tout juste après la clôture de la première session ordinaire de la 5ème législature qui s’est achevée vendredi 4 juillet. Juriste de formation, Josier Dramane Goita a été élu sous les couleurs de l’Adema et était le président de la commission finances de l’Assemblée nationale.

 

120 SACS D’ENGRAIS SAISIS A SIKASSO

Chapeau à la direction régionale du commerce et de la concurrence

La Direction régionale du commerce et de la concurrence de Sikasso vient de saisir une importante quantité d’engrais subventionnés qui prenait la route du Burkina Faso. Cette saisie porte sur 120 sacs répartis dans deux mini cars.

L’acte à saluer ici n’est pas la quantité de la saisie mais l’acte posé par les éléments de cette direction régionale du commerce de Sikasso. En effet, ceci prouve à suffisance que certains commerçants maliens sont prêts à tout pour assouvir leur quête quotidienne malsaine de biens. Sinon comment expliquer que l’Etat malien subventionne à coup de milliards de francs Cfa de  l’engrais pour ses paysans, et que certains individus mal intentionnés détournent cet engrais vers des pays voisins. Le Mali, à travers ce commerçant crapuleux qui n’est sans doute pas le seul, est en train de subventionner l’agriculture des autres pays de la sous-région. Les organisations paysannes sont interpellées à plus d’un titre pour bénéficier de leurs engrais subventionnés. Ce sont eux les premiers complices parce que l’engrais subventionné n’est pas donné aux commerçants mais aux cultivateurs.

Il est grand temps que l’esprit de civisme revienne un peu, le respect de la patrie également. Le chef de l’Etat lui-même a fait un geste en augmentant la part de la subvention de l’Etat sur le sac d’engrais. Et c’est le moment qu’on choisit pour vendre cet engrais aux paysans d’autres pays. C’est pour toutes ses raisons qu’il y a lieu de féliciter et d’encourager la direction du commerce et de la concurrence et de tous les services impliqués dans la répression de ce genre de comportements crapuleux en leur demandant d’appliquer les textes dans toutes leur rigueur pour dissuader les commerçants véreux.

LA REDACTION

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