Le mois de carême du Cinquantenaire qui a officiellement compté 28 jours n’a semble-t-il pas fini de faire parler de lui. C’est ce que pourrait laisser penser la convocation des membres de la Commission lune par le ministre de l’Administration territoriale le vendredi dernier. Le général Kafougouna Koné a reçu à son département à 15h ceux dont les décisions ont semé le trouble et la zizanie dans les esprits des fidèles à l’occasion du mois de ramadan passé. Il s’agissait d’identifier la cause du problème et de veiller à ce qu’il ne répète plus. Et comme nous sommes dans un pays où il faut tenir forum pour tout, il a été proposé par certains participants à la réunion d’organiser un forum sur la lune. Cette idée a été jugée lumineuse par le ministre de l’Administration qui l’a retenue. On attend de voir les termes de références dudit forum.
Gao et Bourem « branchés »:
Africable est sur place
Dans la foulée de la célébration du Cinquantenaire, la commune de Gao et la localité de Bourem ont été connectées au réseau d’Africable. Ce qui provoque un véritable engouement auprès des populations qui ont désormais une offre diversifiée ; ce qui les change un peu de la « routine » de l’ORTM.
Selon nos informations, c’est la direction d’Africable qui a installé un émetteur. Il ne restait plus qu’à trouver une antenne. Ce qui a été fait par la Mairie de Gao pour près de 5 millions de francs CFA.
Crise politique à Gao :
Le préfet joue la médiation
Dans notre livraison de la semaine dernière, nous évoquions la crise politique qui secoue la Mairie de la commune urbaine de Gao. Mis en minorité par les élus communaux, le maire Sadou Diallo n’aurait autour de lui qu’une poignée de fidèles (on parle de 7). Il a été sommé de démissionné ; ce qu’il a bien sûr refusé. Ce qui a consacré le blocage au niveau de la Mairie.
Selon nos informations, le préfet a offert de calmer le jeu et de réconcilier les parties qui ne parlent plus le même langage. Au cours d’une réunion, il aurait fait remarquer aux protagonistes que la pire des choses qui pouvait arriver dans cette situation c’est l’institution d’une délégation spéciale. Or selon lui, ce ne serait pas une bonne chose quand, avec un peu d’écoute, la hache de guerre pourrait être enterrée. Il y en a à Gao qui pensent que son message sera entendu. Attendons de voir.
Le PDES en panne ? :
Des députés quittent le navire
A peine créé, le PDES (Parti pour le développement économique et la solidarité) expérimente la dure réalité de la transhumance des hommes politiques à ses dépens. En effet, avec la rentrée parlementaire, deux des trois députés indépendants de Barouéli qui avaient été étiquetés PDES ont pris le large pour atterrir avec armes et bagages à l’URD. Il s’agit de Mody et de Diao. Avant ces deux élus, un autre député indépendant, de Macina celui-là, avait rejoint la CODEM.
Il est vrai qu’en toute chose il faut considérer la fin ; mais force est de reconnaître que le départ est loin d’être tonitruant. Et pourtant, certains du PDES jouaient à faire peur en annonçant la mort des autres partis politiques en leur appliquant la bonne vieille recette du débauchage. Pour l’instant, ce qui arrive au PDES ressemble un peu à l’histoire de l’arroseur arrosé.
Médias et Paix en Afrique :
Le Forum des éditeurs engage la réflexion à Bamako
Le Forum des éditeurs africains (TAEF) organise à partir d’aujourd’hui à Bamako une conférence internationale autour du thème « Les Médias et le défi de la paix en Afrique ». Au moment où le continent africain est déchiré par des conflits en tout genre, cette conférence du TAEF permettra certainement aux hommes de médias, aux leaders politiques de mieux pousser la réflexion sur le rôle et la place des médias dans la culture de la paix en Afrique.
La conférence qui est placée sous la présidence du président de la République Amadou Toumani Touré verra la participation du vice-président du Libéria, du ministre de l’Information et de la Culture du Libéria, de l’épouse de Thabo Mbeki, de l’administrateur de la Fondation Nelson Mandela. Sont attendus à cette conférence 200 participants.
Parallèlement aux travaux, le TAEF décernera « des prix à des journalistes africains illustres » et distinguera « des chefs d’Etat en exercice et aussi à des anciens chefs d’Etat pour leur contribution à la démocratie et à la liberté de la presse sur le continent ».