Mouvance présidentielle : Ça grogne fort à Niono

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Pour la simple raison que dans cette localité, ce sont les responsables des partis politiques dits de la mouvance présidentielle qui livrent la guerre à leur formation politique. En plus de cela, les membres du bureau de la section Adp-Maliba voudraient savoir pourquoi le président de leur section à savoir l’opérateur économique Dadié Bah est victime des coups bas des barons de la mouvance présidentielle. Ils en veulent pour preuve, le refus du gouvernement de s’acquitter des 3 milliards de Fcfa de ce dernier par le ministre en charge du développement rural dans le cadre de la livraison des intrants agricoles pour la campagne agricole 2012. On sentait de la colère sur le visage des militants qui se demandaient vraiment si leur formation politique fait-elle partir de la coordination de la majorité présidentielle, car telle n’est pas le sentiment de ces derniers.

 

 Transhumance politique à Niono                            

Aboubacar Fomba du Mpr rejoint l’Adp- Maliba

 Le parti du tigre n’existe plus à Niono pour le moment. Car le président de la section du parti du Dr. Choguel Kokala Maïga le Mpr, a déposé ses valises avec ses compagnons de lutte au sein de la jeune formation qui bouge dans cette localité l’Adp-Maliba. L’annonce a été faite à la délégation de l’honorable Mamadou Alpha Diallo le mercredi 22 avril 2015. Si l’Adp-Maliba savoure cette adhésion massive au sien de leur formation politique, c’est le parti du tigre, qui doit s’activer une fois de plus pour trouver un remplaçant à Aboubacar Fomba ex maire de la localité, qui vient de changer de veste. Comme quoi la nomination de Choguel au poste de ministre ne lui procure pas assez de bonheur, vue les démissions en cascade au sien de sa formation politique.

 

 

Selon Mongi Hamdi de la Minusma                                                          

« Le processus d’Alger sera couronné de succès  par la signature de l’Accord le 15 mai prochain »

Cette fameuse date du 15 mai prochain semble devenir un verset de la Bible pour les autorités maliennes et celles de la communauté internationale dans notre pays. Le Représentant spécial du Secrétaire Général et Chef de la Minusma, Mongi Hamdi a été reçu le 22 avril en audience à Koulouba par Son Excellence, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République de Mali. Occasion pour ce dernier de rassurer le président de la République du soutien total de la Minusma pour les efforts entrepris par le Président pour aller de l’avant et signer l’accord de paix et de réconciliation au Mali. «Nous souhaitions que l’accord de paix et de réconciliation au Mali soit fiable et inclusif, et à ce titre, nous continuons à entreprendre des efforts afin d’assurer la pleine adhésion de toutes les parties prenantes à l’accord et à ses objectifs », a-t-il précisé. En tout cas, au moment où tout le monde s’active pour cette signature, les rebelles du nord de leur côté aussi viennent de se regrouper dans un nouveau mouvement dénommé le Mouvement populaire pour la libération de l’Azawad (Mpla). Donc on aura prochainement en face de nous ce nouvel attelage, donc le Mnla, Hcua, Maa et la Cpa n’ont plus leur raison d’être. En tout cas, à l’allure où vont les choses, vivra verra !

 

 

Assassinat du chef de village de Dogo

Le gouvernement condamne et après !

Le gouvernement de la République du Mali constate avec amertume la multiplication des crimes crapuleux d’assassinats gratuits sur de paisibles citoyens sur l’axe Gossi-Gao et dans bien d’autres localités du pays, comme ce fut le cas le mercredi 22 avril 2015 à Dogo, cercle de Youwarou, où le chef de village a été froidement et lâchement assassiné par des individus non encore identifiés.

Face ces douloureuses circonstances, le Gouvernement de la République du Mali présente ses condoléances aux parents de tous les disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

La fréquence de ces crimes barbares et injustifiés devenus le seul moyen d’affirmation des groupes terroristes dans diverses localités du pays, appelle à plus d’engament et de vigilance. Tel est lune partie de l’énoncé du communiqué du gouvernement suite à ce énième meurtre dans le septentrion de notre pays. Mais la question que l’on aimerait poser à nos autorités est de savoir pourquoi des zones libérées dans le cadre de l’opération Serval, n’ont-ils pas encore reçus des contingents de nos forces et de défenses jusqu’à ce jour ?         La nature ayant horreur du vide, les bandits de grands chemins continueront de régner en maître absolu dans ces zones si les donnes ne changent pas. Et pour cela nous ne voulons plus que l’on vient nous pondre, de simples communiqués de compassion face à l’inertie des autorités.

 

 

Journée mondiale contre le paludisme  

Comment venir à bout de cette maladie ?

Avec plus de 70.000 décès d’enfants de moins de cinq ans du fait du paludisme chaque année, le Mali totalise à elle seule 20% de la mortalité infantile due à cette maladie sur le continent africain.       Le paludisme, dont la journée mondiale de lutte s’est déroulée le samedi 25 avril 2015, est la première cause de décès d’enfants dans le pays. Les femmes enceintes constituent également une cible prioritaire.

La maladie affecte le développement du fœtus et peut conduire à un accouchement prématuré ou à des fausses couches, mais aussi à des carences graves chez le nouveau-né.

Depuis des décennies ont procèdent à la distribution de moustiquaires dans  nos centre de santé, mais a-t-elle vraiment eu un impact sur cette maladie ? Et cela est devenu même le business certains ONG de la place, qui se sucrent sur le dos de leurs partenaires financiers et techniques. Surtout quand on sait que le malheur des uns fait le bonheur des autres.         Le paludisme est une maladie endémique dans 97 pays, à laquelle 3,2 milliards de personnes, la moitié de la population mondiale, est exposée.

Il tue chaque année plus de 580.000 personnes sur la planète, et demeure l’une des principales causes de mortalité en Afrique subsaharienne, selon le programme “Roll Back Malaria”, piloté notamment par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et l’Unicef.

 

Sept casques bleus blessés dans le heurt d’une mine à Anéfis

Les soldats onusiens ont du pain sur la planche

Vendredi  24 avril 2015, un véhicule de la Minusma a heurté une mine aux environs d’Anéfis, région de Kidal, alors qu’il escortait un convoi de sous-traitants de la Mission. Suite à l’explosion, sept Casques bleus ont été blessés, dont six sérieusement.  Tous les blessés ont immédiatement été évacués pour recevoir les soins médicaux appropriés, la Force de la Minusma a sécurisé le périmètre. Avec ces morts et blessés en cascade au sein des forces onusiennes de la Minusma, n’est-il pas temps de revoir le mandat de la Minusma ? Car jusqu’à quand les pays contributeurs vont-ils accepter un tel sacrifice ?

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