L’enquête française sur l’affaire d’un enfant de 10 ans tué par Barkhane au nord du Mali n’a révélé ” aucune faute individuelle ou collective dans l’usage de la force “, selon le ministère français des Armées. La France estime que ses militaires ont tiré sur un “jeune guetteur agissant pour le compte d’un groupe armé terroriste”.
L’objectif, selon elle, était d’empêcher des poseurs de bombes d’atteindre un convoi logistique français. Cependant, les parents de l’enfant indiquaient que c’était “Un jeune berger”. L’affaire avait empoisonné la visite de François Hollande à Bamako en début d’année au Mali pour le sommet Afrique-France. Un enfant de 10 ans avait été tué par Barkhane lors d’une opération fin 2016 dans l’extrême nord du Mali. Le corps avait été sommairement enterré par les soldats français et beaucoup de zones d’ombres planent autour de cette affaire relayée tout d’abord sur les réseaux sociaux. ” Un jeune berger”, disaient ses parents alors que Barkhane parlait d’un ” informateur”. Jeudi 30 novembre, la porte-parole du ministère des Armées « a regretté la mort de cet enfant », mais assure que l’action des militaires français était « légitime ».
TRAFIC DE STUPEFIANTS: De la drogue saisie en Commune III
Notre pays est devenu une plaque tournante du trafic de drogues. Chaque semaine apporte son lot de quantités importantes de stupéfiants saisies dans le district de Bamako. Ainsi, les éléments de la force spéciale antiterroriste de la police malienne et de la garde nationale dirigés par des commandants d’une main de fer ont fait une descente musclée samedi matin aux environs de 7 heures du matin dans un marché spontané et subitement crée au grand jour et non loin de la mairie de la commune III du district de Bamako au pied de l’échangeur Du cinéma Babemba.
Lors de cette opération, les limiers de la FORSAT surentraînés et lourdement armés ont mis la main sur une forte quantité de briques de chanvres Indiens. En plus de ces briques, beaucoup de produits pharmaceutiques en drogue destinés pour des injections toxicomanes ont été également saisis sans compter des armes à feu et blanches.
Au cours de la même opération, une dizaine de malfrats ont été mis aux arrêts dont certains pris en flagrant délit en train de s’injecter de la drogue dans leurs veines.
GAO : attaque d’une patrouille du MOC
Deux hommes armés dans un véhicule ont tiré vendredi sur une patrouille des éléments du MOC. Un gendarme malien a été légèrement touché. Les bandits ont ensuite pris la fuite. De sources locales, la gendarmerie de la localité a ouvert une enquête et un suspect a été arrêté.
MENAKA : couvre-feu
A Ménaka, un couvre-feu a été instauré dans la ville par le gouverneur de la région. Il est désormais interdit de circuler sur des engins dans la localité de 20 heures à 05 heures du matin. Selon les autorités locales, cette mesure intervient suite à la recrudescence des attaques, vols et assassinat dans la zone.