Hier, lundi 25 février 2019, un véhicule transportant des commerçants et qui se rendait à Koro, dans la région de Mopti, a sauté sur une mine. Deux civils sont morts sur le coup et plusieurs autres passagers ont été blessés.
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Le camp militaire de Koulikoro visé par une attaque terroriste
Dans la nuit du samedi à dimanche dernier, entre 2h50 et 3h10 du matin, le camp militaire Boubacar Sada SY de Koulikoro a subit une attaque terroriste à la voiture piégée. Selon le ministre de la sécurité du Mali, les assaillants ont d’abord tiré sur le Poste de contrôle de Mafeya à la sortie vers Banamba, pour entrer dans la ville et foncer sur le camp. « Face à l’alerte et la réaction des sentinelles, lesdits assaillants se sont vus obligés de déclencher leurs systèmes juste à l’entrée du camp. Un deuxième véhicule Kamikaze bourré d’explosifs qui n’ont pas pu être déclenchés, va faire l’objet incessamment d’explosion contrôlée par des démineurs », précise le communiqué du ministère de la sécurité. Bilan : 02 morts, tous des assaillants et 03 blessés légers (02 militaires et 01 civil), selon les autorités maliennes. A noter que le camp de Koulikoro abrite l’école militaire inter armées (EMIA) de l’armée malienne, dénommée Boubacar Sada Sy. C’est dans ce camp aussi ou se déroulent plusieurs formations assurées par les militaires européens de la mission EUTM.
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Une quinzaine de terroristes neutralisée par l’opération Barkhane et les Famas
L’opération Barkhane et les Famas ont mené une opération d’envergure contre la katiba Macina, au nord de Mopti. Une quinzaine de terroristes a été ainsi neutralisé le samedi, selon le site du ministère de la Défense française. « La force Barkhane a engagé, dans la soirée, depuis la base de Niamey une patrouille de Mirage 2000 qui, appuyées par un drone Reaper, ont mené une frappe aérienne. Une quinzaine de terroristes de la Katiba Macina été mis hors de combat. Ce nouveau succès, qui s’inscrit dans la continuité d’opérations menées dans cette même zone au cours des dernières semaines, cherche à réduire toujours plus le niveau de menace dans cette région peu accessible du delta intérieur du Niger », précise le ministère de la défense française.
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Communiqué de la ministre des Armées
Florence Parly, ministre des Armées, salue l’action des forces françaises ayant abouti au décès de Yahia Abou Hamman, numéro deux du RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans) et chef de l’Emirat de Tombouctou, et remercie tous ceux qui y ont contribué.
Il était le chef d’un des principaux groupes armés terroristes sévissant au Sahel, le concepteur et le financier de nombreuses attaques contre les valeurs et intérêts communs que nous partageons et défendons avec les pays du G5 Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Cette action spectaculaire concrétise des années de recherche. Ainsi, dans la journée du 21 février, la force Barkhane a intercepté Yahia Abou Hamman identifié dans un groupe de véhicules en progression au Nord de Tombouctou. Dans cette opération associant moyens terrestres et aériens, les commandos de Barkhane ont neutralisé plusieurs terroristes.
C’est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel. Concernant le RVIM, il aura perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année. Tous étaient des adjoints proches de Iyad Ag Ghaly.
La disparition d’un chef de premier plan permet de démanteler les réseaux et d’enrayer la dynamique du terrorisme dans la région. Sans chef, plus de direction ni de coordination : les combattants sont désemparés. C’est ce à quoi l’opération Barkhane s’emploie depuis des mois en relation avec nos partenaires du G5 Sahel, dans le but de créer les conditions du retour de l’État de droit, de la sécurité et du développement dans la région.