Mopti : « Choguel courant », scandent les jeunes

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En visite à Mopti, le Premier ministre souverainiste et populiste du Mali a été accueilli par les enfants au cri de « Choguel courant ! Choguel courant ! ». Choguel K. Maïga a été fortement chahuté par la population qui ploie sous le poids du délestage et des coupures intempestives d’électricité depuis des années sans que les autorités n’arrivent à trouver une solution au problème. Selon nos informations, les habitants de certains quartiers de la ville peuvent attendre plusieurs heures dans la journée sans avoir accès à l’électricité. « On a le courant que 30 minutes par jour souvent toute une journée sans avoir la moindre électricité », confie une source locale qui dit beaucoup attendre de la visite du Premier ministre Maïga.

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Anniversaire de la mort de Cabral : l’absence remarquée de Choguel K. Maïga

Le Premier ministre a brillé par son absence au 43e anniversaire de l’assassinat d’Abdoul Karim Camara dit Cabral par le régime répressif de Général Moussa Traoré, le vendredi 17 mars. Choguel K. Maïga, responsable des jeunes de l’Udpm (le parti unique du général Traoré), a boudé la commémoration de l’assassinat du leader estudiantin en décidant de se rendre à l’intérieur du pays. Coïncidence ou pas, difficile de ne pas se poser la question puisque c’est la 2e fois que le Premier ministre se dérobe à la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs. L’on se souvient que, l’année dernière, c’est à la veille de l’évènement que le chef du gouvernement a décidé d’entreprendre une visite dans la région de Ségou. À titre de rappel, Abdoul K. Camara dit Cabral a été assassiné le 17 mars 1980 par la soldatesque du Général Moussa Traoré. Celui-là même dont l’héritage a été publiquement revendiqué par le président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR).

Les promoteurs d’écoles privées en arrêt de travail depuis lundi pour 120 heures

Des milliers d’enfants maliens sont privés de cours depuis plus de 10 jours, pas à cause de l’insécurité, mais en raison d’un arrêt de travail déclenché par le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées. Les promoteurs d’écoles privées, après un premier débrayage de 120 heures, la semaine dernière, ont décidé de reconduire leur mouvement pour 120 autres heures, soit du lundi 20 au 24 mars. Ils réclament le paiement de 20% de leurs frais scolaires et demi-bourses en souffrance au titre de l’année 2021-2022. Au cours de sa réunion du samedi 18 mars, le groupement a affirmé « n’avoir constaté aucun progrès dans les négociations avec le gouvernement et décide par conséquent la cessation de travail pour 120 heures au niveau des établissements privés de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel ainsi que les Medersa à compter du lundi 20 au vendredi 24 mars».

Rassemblées par Abdrahamane SISSOKO

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