MoneyGram : Partenariat encombrant

0

Plusieurs banques de la place, qui ont conclu un accord de partenariat avec la firme américaine MoneyGram en lui accordant la représentativité dans leurs locaux (sièges et agences), commencent à se sentir mal à l’aise dans cette relation. En effet, le réseau MoneyGram n’a pas su donner au grand public des garanties de fiabilité de son système. Plusieurs opérations frauduleuses de retrait d’argent ont pu être réalisées chez MoneyGram ces derniers temps sans que l’on puisse situer véritablement les responsabilités. Les indélicats à qui ont profité ces actes crapuleux n’ont jamais été non plus identifiés clairement, encore moins mis hors d’état de nuire. Ce qui a pu éclabousser l’image des banques partenaires de MoneyGram. L’opinion nationale malienne s’attend à une réaction concertée des banques victimes de la situation.

Codem : le maillage du pays continue.
Une forte délégation du parti de la quenouille, conduite par son président, l’Honorable Housseini Amion GUINDO, a quitté Bamako le samedi 19 décembre en mettant le cap sur Kayes. Objectif : installer fortement le parti en 1ère région, comme ce fut déjà le cas à Ségou et à Mopti. A l’image de la quenouille, la Codem est en train de grossir au fil du temps et de ses activités. L’ambition qu’elle affiche depuis sa création est au bout de ses peines qu’elle s’impose.

Retrouvailles au sein du Rda : la phase des questions.
Après le lancement, au cours d’une cérémonie solennelle qui a eu lieu le samedi 12 décembre 2009 au Grand Hôtel de Bamako, de la Déclaration-Appel des partis politiques et associations désireux de faire revivre les idéaux et les valeurs du Rda sur l’échiquier politique actuel, l’heure est aux questions. Quel sera le nom du nouveau parti ? Pi-Rda (Parti de l’indépendance du Rassemblement démocratique africain) ou Um-Rda (Union malienne du Rassemblement démocratique africain) ? Cette dernière appellation pourrait être la réactualisation de l’Union soudanaise. Mais ce n’est pas tout. D’aucuns se demandent qui sera le président du nouveau parti à même de réussir la redemption et quel positionnement sera celui de la nouvelle formation. Il y a aussi une inquiétude. Certains anciens n’ont en effet pas compris le point 3 de la déclaration qui stipule : « Reconnaissons et saluons la convergence de la vision politique du président de la République , Son Excellence Amadou Toumani TOURE, avec les idéaux des présidents Mamadou KONATE et Modibo KEITA, que nous nous engageons solennellement à perpétuer pour la grandeur et la prospérité du Mali ». Pour les uns, c’est simplement du politiquement correct ; mais pour les autres, cette formulation est un piège ouvert par le Mjt et l’Udc, deux associations politiques qui militent ouvertement pour la cause du président ATT. Prions qu’il ne soit pas mortel.

Adema-Pasj : des souhaits de démarcation.

Depuis les questions orales sur les 180 milliards issus de la vente de la Sotelma et sur la gestion de l’épineux dossier de Huicoma formulées par l’Honorable Konimba SIDIBE et les réponses confuses fournies relativement par le gouvernement, plusieurs militants de l’Adema-Pasj, notamment la frange jeune, souhaitent que le parti rouge et blanc se démarque de l’Adp pour n’être pas comptable, voire complice de la gestion calamiteuse de l’économie et du social en cours. N’est ce pas déjà trop tard ?

 Adema Pasj : parti infiltré ?
Pour nombre de militants rouge et blanc, il sera difficile à l’Adema-Pasj de jouer un rôle significatif dans l’alternance politique recherchée par plusieurs partis politiques. Cause : le parti serait infiltré par des agents du pouvoir Att à un point tel qu’il n’a aucun secret pour Koulouba. Pire, les fameuses taupes seraient des responsables de premier ordre qui biaisent tous les débats à l’interne. L’argent roi compliquerait davantage les choses.

Commentaires via Facebook :