Mohamed Salia rate le coche

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Le tableau de la formation du gouvernement est incomplet. Jusqu’à la dernière minute, c’est Mohamed Salia Touré  du CNJ qui était ministre de la Communication. Il a été dégommé pour proximité avec l’URD. Dans l’esprit de ceux qui ont monté le gouvernement, il fallait mettre le président des jeunes, Mohamed  Salia Touré, la présidente des femmes Traoré Oumou Touré, et un syndicaliste Maouloud  Ben Kattra. Pour eux, cela suffirait à faire face aux problèmes. Il semble que c’est Karim qui a distribué les postes. Tiéman  Hubert Coulibaly a été ramené pour gérer les fonds des élections. Il aurait fait intervenir Hamed Bagayogo de la Côte d’ivoire. Tiéman, Karim et Bagayogo sont de la même loge maçonnique. Quant à Me Mountaga Tall, il a tout fait pour rester à son poste, même des leaders religieux ont plaidé sa cause. En vain. On lui reproche de ne rien partager. «Il mange seul» nous a confié une source, alors qu’il y aura bientôt l’attribution de la 4ème licence de téléphonie mobile. Mountaga Tall, avec cette fâcheuse réputation, ne ferait pas l’affaire de la famille…

Efforts conjugués

Sur les primes de fonctionnement, le gouvernement donnera 100% de l’existant. Les agents socio-sanitaires et leurs ayant-droits seront désormais pris en charge à 100% par l’AMO ; les contractuels vont intégrer la fonction publique, et toutes les autres doléances sont satisfaites totalement. Ce sont entre autres points de satisfaction des syndicats de la santé. Il aura fallu la méthode, le savoir et la démarche des ministres Abdel Kader Konaté dit Empé du Commerce et porte-parole du gouvernement, Hamadoun Konaté, Développement social, Samba Sow de la Santé et l’hygiène publique et Diarra Raky Talla de la Fonction publique, pour obtenir la levée du mot d’ordre de grève illimitée. Cela, après 38 jours de grève illimitée. «Les usagers ont tous soutenu la grève des agents de la santé. Cette grève a été menée en notre nom à savoir “donner un service de qualité aux malades, aux maliens”. Aujourd’hui grâce à notre soutien, sans complaisance aucune, la grève a été un succès total selon les syndicats de la santé. Toutes les revendications ont été satisfaites. La force des organisations de la société civile est à saluer. Cette action menée en notre nom, soutenue par nous, pour l’unique intérêt des malades et leur famille, doit forcément bénéficier aux Maliens usagers des services socio-sanitaires. Les Maliens seront désormais vigilants et sans complaisance si jamais les choses ne changent pas positivement dans la prise en charge de nos malades. Il y a eu trop de morts, trop de sacrifices consentis pour qu’enfin les revendications, toutes les revendications aboutissement. Nous avons le droit désormais d’être mieux traités dans nos hôpitaux et services affiliés».

Tension à Yirimadio

Le samedi 15 avril, il y a des heurts entre des policiers d’une part et apprentis et chauffeurs d’autre part. Ces heurts ont fait des blessés graves. Il y a eu des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles. La route a été  coupée  depuis le Stade 26 Mars. Selon nos premières informations, tout a commencé quand les policiers du 13ème Arrondissement de Yirimadio ont interdit aux apprentis-chauffeurs tout stationnement devant leur commissariat et ses abords. Il semble que le ton employé par les policiers n’a pas plu aux apprentis-chauffeurs. Alors que ceux-ci payent des frais de stationnement devant le commissariat. Les discussions sont devenues houleuses et les apprentis et chauffeurs auraient demandé aux policiers de rembourser les frais de stationnement  qu’ils avaient payés au commissariat. Les policiers ont refusé. Ils auraient alors malmené un chauffeur qui a été blessé, ce qui a mis le feu aux poudres. Les apprentis-chauffeurs ont refusé de quitter les lieux d’où des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles contre des jets de pierres et bâtons. Le bilan provisoire était de 03 blessés dont 1 grave. Une autre source affirme que l’un des blessés a succombé à ses blessures. C’est dans ce cafouillage que les voies d’accès au 3ème pont ont été coupées. Le gouvernement n’a fait aucun communiqué sur cet incident.

Tené attaquée                        

Tené est une localité située à 50 km de San sur la route de Mopti. Les Gendarmes ont défendu le poste jusqu’à 1h30 mn. Les assaillants étaient nombreux et criaient ‘Allah Akbar” selon les témoignages des riverains. Ils auraient encerclé le poste et tiraient avec des armes de guerre sophistiquées. Nos gendarmes ont repoussé les assaillants et étaient finalement obligés d’utiliser le terrain (terme militaire).  Bilan : le motard de la gendarmerie qui a été enlevé lors du retrait par les assaillants a été retrouvé sur la route de Baramandougou, parce que son réservoir avait reçu une balle. Les autorités doivent mener des enquêtes sérieuses dans certaines zones déjà victimes d’attaques. Pour mettre à nu des complicités au sein des populations riveraines.

Pâques

Le dimanche de Pâques (jour de Pâques), fin de la semaine sainte chez les Catholiques, est fixé le premier dimanche après la pleine lune qui suit le premier jour du printemps… Juste avant Pâques, dès le jeudi saint, les cloches des églises catholiques doivent se taire en signe de deuil. Le Christ est censé avoir été crucifié le vendredi saint. Aux enfants, il a longtemps été raconté que les cloches étaient parties à Rome pour être bénies par le pape. Les cloches se remettent en activité et carillonnent à nouveau dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques pour célébrer et annoncer la résurrection du Christ. Les cloches “reviennent” donc pour Pâques, et, selon la légende racontée aux enfants de certaines régions, elles apportaient les œufs, qu’elles semaient sur leur route. L’œuf de Pâques est alors devenu un symbole de la résurrection. Il marque également la fin des privations imposées par le Carême (Jeûne).

La Codem en colère

Pour la formation du nouveau gouvernement, il y a eu plusieurs tractations. Les abeilles avaient annoncé vouloir 5 portefeuilles dans le gouvernement et les noms cités étaient Abdel Karim Konaté dit Empé, Tiémoko Sangaré, Waly Diawara, Madame Katilé. Au finish, l’Adema a eu 4 places, les deux anciens plus Adama T. Diarra et Me Tapo. La Codem par contre ne voulait plus de ministre, mais que son président soit dans un autre département. Le parti de la quenouille voulait le ministère de l’éducation nationale, il ne l’a pas obtenu. Dans un communiqué, la Codem a salué la nomination du nouveau Premier ministre issu des rangs de la majorité. Le parti a pris acte de la formation du nouveau gouvernement, mais ses attentes n’ont pas été comblées. La Codem se dit être la 4ème force politique sur la base des communales du 20 novembre 2016 ; elle a plus de maires et conseillers communaux que certains partis politiques qui sont bien lotis dans le gouvernement, d’où sa colère.

De Marie Madeleine Togo

Dès la formation du nouveau gouvernement, la désormais ancienne ministre de la santé et de l’hygiène publique a fait ce post sur sa page facebook : «Comme le dit l’adage “La bienfaisance a pour demeure la gratitude et la reconnaissance”. Je remercie Monsieur le Président de la République pour sa confiance et son soutien tout au long de mes 18 mois passés comme ministre de la santé et de l’hygiène publique de notre cher pays. Je remercie aussi mes plus proches collaborateurs ainsi que l’ensemble du personnel socio-sanitaire qui m’ont accompagné avec dévouement et loyauté. Du niveau central jusqu’au niveau périphérique, vous m’avez aidé quotidiennement à accomplir ma tâche et je vous en suis reconnaissante. Mon plus grand remerciement s’adresse aux internautes et aux différentes pages qui m’ont encouragé quotidiennement et interpellé souvent. Vos conseils, soutiens, critiques et suggestions ont été d’un apport inestimable. Sans amertume ou rancune merci à vous tous. Je présente mes excuses pour les choses qui n’ont pas marché. J’adresse également mes vives félicitations au Professeur Samba Sow et lui souhaite plein de succès dans sa nouvelle fonction».

Oumou remplace Oumou

Bonne nouvelle pour les femmes du Mali : la présidente de la Coordination des ONG et organisations féminines du Mali (Cafo), Traoré Oumou Touré, est nommée ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille. C’est le couronnement d’un combat d’une trentaine d’années. Le combat pour la femme qu’elle a commencé au niveau du mouvement démocratique. Elle a participé à la chute de Moussa Traoré, avant de continuer ses activités dans les organisations féminines. Jusqu’à la mise en place de sa propre ONG et son élection à la tête de la Cafo, elle a été de tous les combats. Elle dit toujours ce qu’elle pense des différentes crises qui ont secoué le pays. Elle ne se limite pas aux paroles, mais lie l’acte à la parole. Au niveau de la Cafo depuis l’éclatement de la crise, Oumou Touré réunit tous les ans toutes les femmes du Mali à Kangaba. C’est à travers Traoré Oumou Touré que la Cafo a écrit les plus belles pages de son existence. Contre vents et marées elle s’est toujours battue pour l’essentiel. Sa nomination n’est point une surprise pour les femmes du Mali. Oumou Touré remplace Oumou Bah qui fut son enseignante par le passé.

De Tombouctou à Zanzibar

Avant son départ pour une visite de 4 jours en Arabie Saoudite, IBK était en France, plus précisément à Paris. Le président malien n’était pas seul, François  Hollande, président de la République française, Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République islamique de la Mauritanie, Roch Marc Christian Kaboré, président de la République du Burkina-Faso, étaient à l’inauguration des “Expositions Trésors de l’islam en Afrique” “De Tombouctou à Zanzibar ” à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Une exposition inédite consacrée aux liens étroits, passés comme présents, tissés entre le monde arabo-musulman et l’Afrique subsaharienne. «Trésors de l’islam en Afrique» interroge les processus de transmission et d’appropriation de l’islam par les peuples africains. Du Maroc au Sénégal, en passant par l’Ethiopie, le Kenya, le Mali et bien d’autres, l’exposition retrace treize siècles d’histoire à travers l’art, l’architecture ou les rituels dont témoignent plus de 300 œuvres patrimoniales et contemporaines, issues de collections rarement présentées.

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