Mise en place de la CENI: Nous pas bouger!

0

Décidemment, les partis politiques ne sont pas prêts à aplanir leurs différends quant à la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le statu quo demeure toujours dans la mise en place des membres de la CENI. Ils  sont encore dans les starting blocks, faute de consensus sur la répartition des 10 postes qui leur reviennent dans la structure, chargée de la supervision de l’administration dans l’organisation des élections. L’Opposition et la Majorité sont à couteaux tirés. Pendant que la première revendique un partage égal des 10 postes (5 Majorité et 5 Opposition), la seconde a une autre clé de répartition. Elle propose une seule place à l’Opposition, en raison de son faible poids politique. Pour la majorité, le partage en "équité" ne veut pas dire égalité, il est plutôt fonction du plus grand nombre. Dans tous les cas, l’Opposition n’est pas prête à céder. Elle menace déjà de saisir la justice. Il revient donc à l’Etat de prendre ses responsabilités, en s’assumant pleinement.

 

Fichier électoral: le FEC prend corps

Le fichier électoral consensuel (FEC) tant réclamé par les partis politiques commence à prendre corps. Ses grandes lignes ont été présentées à la classe politique  mardi dernier par le Délégué général aux élections, le Général Siaka Sangaré, au cours de la 6e réunion du Cadre de concertation entre l’administration et les partis politiques. Le FEC, selon le Délégué général aux élections, comprend un plan  d’action en 6 points. Il vise à, garantir l’identification correcte de l’électeur, assurer la localisation de l’électeur, de nature à le rapprocher davantage de son bureau de vote, radier des listes électorales actuelles tous les titulaires de cartes d’électeurs non retirées lors des élections communales de février 2009, corriger toutes les anomalies constatées, renforcer les capacités des structures et des acteurs impliqués dans le processus de révision des listes électorales et leur adoption en moyens adéquats, assurer la bonne gestion des élections, à travers la relecture des textes, notamment la Loi électorale et le Décret N°118/P-RM du 8 mars 2002, portant gestion du fichier électoral.

 

Résultats du Bac: peut mieux faire

Les résultats du baccalauréat malien ont été proclamés dans la nuit de dimanche dernier, avec des fortunes diverses. Pour le bac général, ce sont seulement 31,46% des candidats qui ont décroché le précieux sésame, contre 29,18% l’année dernière. En ce qui concerne le bac technique, ce sont 58,38% des élèves qui ont droit à l’enseignement supérieur, contre 49,59% l’année dernière. Même si ces résultats montrent une légère augmentation par rapport à l’année dernière, les élèves doivent fournir plus d’efforts pour améliorer ce score dans les années à venir. En observant les statistiques, la région de Kayes arrive en dernière position, avec seulement 18,87% et la région de Ségou se classe première, avec 46,37% pour le bac général. Pour le bac technique, c’est la Rive droite de Bamako qui occupe le peloton de tête, avec 72,99%, et Kati est bon dernier, avec 41,08%.

 

UM-RDA: les nostalgiques de l’US-RDA s’organisent

L’US-RDA n’est pas morte. Ses nostalgiques entendent bien la réhabiliter dans les prochains jours, voire les semaines à venir. Pour ce faire, les initiateurs ont tenu une Assemblée générale la semaine dernière pour recueillir l’assentiment des militants et militantes.  Les détracteurs de l’UM-RDA ne sont pas d’accord avec le changement de nom et d’emblème du parti. Ils disent défendre l’héritage du Père de l’indépendance de notre pays, Modibo Kéita. Les têtes d’affiche des nostalgiques du parti de l’indépendance sont Gaoussou Coulibaly de la Commune IV, Abdoul Salam Touré de la Commune I et Ousmane Mallé Diako et Ousmane Touré de la Commune VI.

 

Rassemblées par Youssouf Diallo


Commentaires via Facebook :