Les présidents des autorités intérimaires sont enfin connus. Sur proposition du gouvernement malien, Hassan Ag Fagaga de la Coordination des Mouvements de l’Azawad(CMA) a été nommé président des autorités intérimaires dans la région de Kidal. Djibrila Maiga de la plateforme est désigné président de l’assemblée régionale de Gao. A Tombouctou, c’est Boubacar Ould Hamadi de la CMA qui a été choisie comme président de l’assemblée régionale. Abdoul Wahab Ag Ahmed Mohamed du Mouvement pour le Salut de l’Azawad(MSA) prend les rênes des autorités intérimaires de Ménaka. A Toudéni, Hamoudi Sidi Ahmed Aggada de la partie gouvernementale présidera les autorités intérimaires.
Une réunion de haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord s’est tenue à Bamako le weekend passé pour surmonter les nombreux blocages constatés dans la mise en œuvre de l’accord, Ainsi, un nouveau calendrier a été fixé, à la fin des travaux, pour l’installation des autorités intérimaires et des patrouilles mixtes d’ici fin février dans les régions Nord du Mali: l’installation des autorités intérimaires est prévue du 13 au 20 février 2017, et les patrouilles mixtes doivent démarrer le 20 février à Gao, le 28 février à Kidal, et une semaine après à Tombouctou.
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Lutte contre le terrorisme: La circulation sur les motos interdite dans le Macina
Face à la recrudescence de l’insécurité dans le Centre du Mali, le chef d’Etat-major général des armées, le général Didier Dacko, à travers une décision, interdit la circulation de motos dans la zone de macina. Selon le ministère de la défense, la nouvelle mesure à pour but de ralentir les mouvements des combattants djihadistes peulhs présents dans le macina. « Depuis un certain temps, les motos occupent une place importante dans la vie des populations. Cependant, elles constituent actuellement un facteur réel d’aggravation de l’insécurité sur certaines parties de notre territoire national. Cette situation découle de la confusion créée par leur utilisation d’une part par les paisibles populations et d’autres part par les terroristes », indique, dans son communiqué, le chef d’Etat-major général des armées, le général Didier Dacko. Selon le communiqué, la mesure prendra effet à partir du 20 février 2017.
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Cercle de Diéma: Le village de Fassou Débé attaqué par des bandits armés
L’insécurité prend des proportions inquiétantes au Mali. Dans la nuit du 14 au 15 février 2017, vers deux heures du matin, des bandits armés non encore identifiés ont fait une incursion dans le village de Fassou Débé, chef lieu de la commune de Fassou Débé, cercle de Diéma. Les bandits, selon nos sources, se sont attaqués à des forains qui se regroupent chaque mercredi à Fassou Débé. « C’est un coup bien monté. Le village abrite une foire hebdomadaire chaque mercredi. Heureusement il n’y a pas de pertes en vie humaine. Mais plus de 3 000 000 FCFA et des milliers de franc mauritanien ont été emporté par les malfrats », selon un forain présent au moment des faits.
Bonjour,
ET L’affrontement GAMOU-GATIA/CMA ?
Les problèmes ne sont pas encore TOUS résolus, soyons proactifs, MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR : S’ATTAQUER AUX CAUSES DE LA CRISE AU MALI ET A LA SOURCE DES INCOMPRÉHENSIONS ENTRE ACTEURS (SURTOUT SUR le choix des membres des AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET SUR L’INCLUSIVITÉ) ET RÉAGIR AVANT LES EFFETS INDUITS.
EST-CE QUE LA RÉPARTITION DES PRÉSIDENCES DES RÉGIONS DU NORD DU MALI, initiée par la réunion, des chefs politico-militaires et des ministres, du 10 février 2017, entre les regroupements armés ou d’autodéfense, EST LA SOLUTION IDOINE POUR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES sachant que le protocole d’entente, entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, dit que les membres des autorités intérimaires doivent être issus de la société civile, des membres des services déconcentrés de l’État et des conseillers sortants ?
Comme la convention subsidiaire (répartissait les membres des autorités intérimaires entre les parties prenantes Maliennes) qui avait générée des blocages et avait été rejetée au profit du protocole d’entente entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, une telle répartition des régions, entre regroupements armés et d’autodéfense, engendrera des problèmes et des blocages.
A Kidal, plusieurs clans s’affrontent pour la Présidence du conseil régional, conformément au protocole d’entente, vaut mieux la confier à un membre de la société civile ou des services déconcentrés de l’état ou un conseiller sortant ET non à un membre listé de la CMA appartenant à un mouvement armé ou d’autodéfense de la CMA.
Face à la persistance de la menace terroriste ou djihadiste ou toute menace contre la République et la souveraineté nationale, il y a bien une réponse efficace : c’est constituer un FRONT UNI s’appuyant sur le dialogue ET la conférence d’entente nationale inclusive, s’engageant, avec franchise et sans complaisance, indépendamment des bords politiques, autour de l’accord de paix et dynamisant sa mise en œuvre stricte et franche.
Comme dit l’accord de paix, le DIALOGUE doit être la base du règlement de tout différend ou tout conflit.
Mais DIALOGUE ne signifie pas immobilisme, laxisme, il faut AGIR pour garantir la mise en œuvre, inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix.
J’avais déjà écrit plusieurs lettres ouvertes et fait des appels dans ce sens à tous les acteurs.
Il est temps d’AGIR EFFICACEMENT en impliquant TOUS les Maliens et TOUS LES ACTEURS à travers la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix et la conférence d’entente nationale inclusive.
La conférence d’entente nationale est différente d’une concertation nationale par l’ampleur, la portée et la complexité de cette dernière et par le fait qu’elle n’a pas pour objectif de reconcevoir un autre accord de paix ni de choisir un Président de la République ni de créer une partition du pays ni une fédération ou confédération ou de rendre indépendante une partie du Mali.
Un inventaire des problèmes, des besoins, des revendications, des solutions et des approches sera fait à partir des échanges approfondis entre Maliens et d’éventuels consensus établis, sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord, en particulier, sur les Autorités Intérimaires, le MOC et le DDR.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC,Gouvernance et Sécurité
TEL 95 58 48 97
Enfin les autorités intérimaires! Ce n’était pas si compliqué que ça. A la manière de faire du Gouvernement, nous en seront encore dans le flou total. Mais, reste à savoir si les habitants de la cité des Askia sont d’accord avec ceux qui ont été désignés pour les gouverner? La deuxième phase qui consiste à la mise au démarrage des patrouilles mixtes sera t-elle moins compliquée elle aussi?
L’interdiction faite à la circulation des motos est certes un désagrément considérable pour les populations, mais la paix n’a pas de prix. Faudra alors, que le gouvernement trouve des moyens de substitution pour le déplacement de ces populations qui n’ont que les motos comme locomotive. Plus facile à dire qu’à faire, mais, des efforts considérables devraient être fait pour pallier à ce douloureux désagrément. Dans certaines zones de ces contrées, les véhicules ne peuvent pas circuler faute d’infrastructures routière. Comment feraient les gens pour se déplacer, si l’incapable état du Mali, sait-on jamais, arrive à mettre les moyens de substitution à leur disposition? En tous cas, cette interdiction est une très bonne initiative dans la mesure où, elle amoindrirait la capacité de nuisance des djihadistes. Ils chercheront eux aussi les moyens de leur mobilité, mais avant, les populations respireraient un peu.
Soyons prudents, les auteurs de l’attaque de Diéma pourraient n’être que de vulgaires bandits de grands chemin qui se font passer pour des djihadistes. Les djihadistes ont bon dos. C’est pourquoi, tous les grands bandits se font passer pour des fous de Dieu pour davantage apeurer leurs victimes. Là aussi, les populations devraient aider les forces de sécurité par le renseignement. La rétention d’information rend la tache des militaires très difficile, et les populations ont peur des représailles. Pauvre Mali!
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