Le représentant du secrétaire général de l’ONU au Mali M. Bert Koenders quitte le Mali après une année et quelques mois passé à la tête de MINUSMA. Il est nommé ministre des Affaires étrangères de son pays, les Pays-Bas.
Notons que pendant son séjour à Bamako, les relations entre Bert Koenders et le gouvernement malien ont évolué en dents de scie. Au début le tapis rouge lui a été déroulé, mais très rapidement, les autorités maliennes l’avaient dans le collimateur. Une lettre de protestation a même été envoyée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon.
Dans la foulée, les observateurs locaux ont constaté que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ne recevait plus en tête-à-tête l’envoyé de l’ONU. Principal reproche : Bamako avait l’impression que Bert Koenders était proche des positions des rebelles touaregs.
Ensuite pour ne pas arranger les choses, des ministres maliens ne lui cachaient pas que la communication de la mission de l’ONU au Mali était qualifiée de désastreuse.
Mais sur la fin, les efforts de Bert Koenders ont été reconnus par les plus hautes autorités maliennes.
Relance des activités économiques au Mali ;
22 entreprises françaises à la quête du marché malien
Le président d’Ubifrance était face à la presse, le mercredi 15 octobre dernier à l’hôtel Salam avec à ses côtés l’ambassadeur de France au Mali SE Gilles Huberson. L’objectif de cette rencontre était d’échanger sur les raisons de la venue de 22 entreprises françaises à Bamako.
Ainsi, selon Jean-Paul Bacquet, président Ubifrance, les 22 entreprises qui sont à Bamako pour trois jours ont été sélectionnées en fonction de la pertinence de leurs expertises et adéquations avec les besoins économiques du Mali. « Aujourd’hui, dans le cadre de la reconstruction du Mali et suite à la conférence internationale des donateurs, Ubifrance accompagne des entreprises afin de mettre en valeur leur savoir faire, leur expertise, leur capacité à répondre aux programmes d’investissements du Mali et participer ainsi aux défis que le pays fait face à savoir, maintenir une paix durable, consolider l’Etat démocratique et lancer la reconstruction et le développement économique du pays ». Il a ajouté que les rencontres des entrepreneurs avec leurs homologues maliens permettront aux entreprises françaises de répondre aux programmes d’investissements de notre pays. Jean-Paul Bacquet a insisté sur le fait que la France s’engage au Mali à long terme.
Rapport 2014 de l’indice de la faim dans le monde :
La situation est alarmante pour le Mali
Le rapport 2014 de l’Indice de la faim dans le monde (GHI) est inquiétant pour notre pays dont le niveau de faim demeure toujours alarmant malgré des efforts consentis par les plus hautes autorités du pays. Car selon le rapport, il n’y a pas assez de vitamines dans l’alimentation des Maliens.
Institutionnalisé depuis 2005 dans le dessein de lutter efficacement contre la faim dans le monde, le rapport de l’Indice de la faim dans le monde propose chaque année une mesure multidimensionnelle de la faim au niveau national, régional et mondial. Pour ce faire, il montre les progrès effectués en matière de réduction de la faim depuis 1990 en se basant sur les données suivantes équitablement pondérées.
A savoir : le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, la part des enfants de moins de 5 ans en insuffisance pondérale, la part des personnes sous-alimentées. C’est dans cette dynamique qu’il a, cette année, concentré ses efforts sur un aspect particulier de la faim souvent négligé : la faim invisible qui touche aujourd’hui plus de 2 milliards de personnes dans le monde. Les motivations de GHI s’expliquent par le fait que les conséquences de ces carences en vitamines et en minéraux sont à la fois graves et pérennes.
Pour pallier à cette situation, explique Vincent Boulardot, toute la lumière doit être faite sur l’importance de la qualité de l’alimentation à travers la mobilisation d’un large éventail d’acteurs à plusieurs niveaux. Car à l’en croire, c’est le droit inaliénable de chaque homme, femme et enfant d’accéder à une alimentation adéquate, en quantité et en qualité suffisante pour satisfaire ses besoins nutritionnels
Équipements d’énergie renouvelable :
La suspension de la perception de la Taxe sur la valeur ajoutée renouvelée
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté le jeudi dernier un projet de décret portant suspension de la perception de la Taxe sur la Valeur Ajoutée, des droits et taxes sur les équipements d’énergie renouvelable à l’importation.
En effet, dans le but d’accroître la part des énergies renouvelables dans la production nationale d’électricité, le Gouvernement a, par Décret n°09-503/P-RM du 23 septembre 2009 procédé à la suspension pour une durée de cinq ans, de la perception de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), des droits et taxes exigibles au cordon douanier sur les équipements d’énergie renouvelable à l’importation, à l’exception du Prélèvement communautaire (PC), du Prélèvement communautaire de solidarité (PCS) et de la Redevance statistique (RS). La mesure de suspension est arrivée à terme le 23 septembre 2014.
Elle a entraîné au cours de la durée de la suspension une baisse du coût des équipements d’énergie renouvelable.
Et, en vue de consolider les acquis et maintenir l’élan pour la promotion des énergies renouvelables, il est envisagé par le présent projet de décret, de renouveler la mesure de suspension.
«Aux termes du projet de décret, la perception de la taxe sur la TVA, des droits et taxes exigibles au cordon douanier sur les équipements d’énergie renouvelable à l’importation est suspendue à compter du 23 septembre 2014 pour une durée de cinq ans, à l’exception du Prélèvement communautaire (PC), du Prélèvement communautaire de Solidarité (PCS) et de la Redevance statistique (RS) qui restent entièrement dus.
Son adoption va permettre une plus grande utilisation des énergies renouvelables dans la production nationale d’électricité » conclu le communiqué.
La Rédaction