Les ministres francophones de l’Enseignement supérieur se réuniront à Bamako le vendredi 17 juin 2016, dans le cadre de la 2ème réunion sur l’Initiative pour le Développement du numérique dans l’espace universitaire francophone. La rencontre aura pour thème : «Les conditions de financement du numérique dans les universités de l’espace francophone». Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur du Gouvernement du Mali et l’Organisation internationale de la Francophonie, avec le concours de l’Agence Universitaire de la Francophonie, cette 2ème édition aura pour objectif d’approfondir la réflexion sur l’état et les perspectives de développement du numérique dans l’espace universitaire francophone, de présenter un méta-portail commun dédié aux ressources universitaires francophones. Il s’agira aussi de lancer un plan triennal pour le financement du numérique avec des moyens technologiques pour l’accessibilité au numérique, la production des ressources numériques ainsi que la formation des formateurs à la pédagogie numérique.
Aux termes de cette rencontre, une Déclaration sera adoptée par les ministres. Ce document servira de feuille de route pour les années à venir et mettra l’accent sur un véritable partenariat public-privé en faveur du développement des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’espace universitaire francophone. Il convient de noter que la première rencontre des ministres francophones de l’Enseignement supérieur s’est tenue à Paris, le 5 juin 2015, à l’initiative de la France et de l’Organisation internationale de la Francophonie.
MALIVISION, UNE SOCIETE REVENDEUSE D’IMAGES QUI SEMBLE NE PLUS POUVOIR EMETTRE LA TOTALITE DE SES CHAINES PHARES
La société Malivision est l’une des premières entreprises revendeuses d’images télévisées au Mali. Mais, il semble qu’aujourd’hui, elle connaisse d’énormes difficultés pour fournir les chaines tant appréciées par ses abonnés. Ces chaines télé seraient entre autres : RTL9, Animaux, Action, AB 1 et toutes celles qui entrent dans la numérotation de 70 à 80. A cela s’ajoute la cherté de l’abonnement qui a été de tout temps déplorée par les clients de Malivision par rapport aux autres distributeurs d’images à savoir multi-canal, canal-Sat, Excel TV et tant d’autres. Aux dires de certains abonnés très fidèles, Malivision semble perdre près de 40 % de ses chaines les plus prisées. La société se serait permise de les remplacer par d’autres chaines qui portent moins d’intérêt pour le public malien. Des actes de manifestations seraient en cours de préparation pour exprimer un ras-le-bol généralisé des abonnés Malivision.
1% de la population détient la moitié de la richesse mondiale
Selon le rapport annuel du cabinet financier Boston Consulting Group, publié le mardi 7 juin 2016, les millionnaires qui ne représentent que 1% de la population sur le globe se partagent près de la moitié de la richesse privée mondiale. Au total, ils sont 18,5 millions de foyers fortunés à détenir 47% de la richesse en revenus, dépôts bancaires ou titres boursiers. A eux seuls, ils pèsent ainsi quelque 78 800 milliards de dollars, l’équivalent du PIB mondial. Sans surprise, les États-Unis abritent de loin le plus gros bataillon de millionnaires : ils sont environ 8 millions d’après le rapport du Boston Consulting Group. Derrière eux, la deuxième puissance mondiale, la Chine et ses 2 millions de millionnaires. Mais quand on rapporte le nombre de millionnaires à la population totale du pays, le Liechtenstein et la Suisse prennent finalement la tête du classement. A mille lieues des États-Unis et de la Chine, la France compte 445 000 millionnaires, selon le cabinet de conseil. Si l’Amérique du Nord, particulièrement les Etats-Unis, sort grande gagnante du concours de millionnaires, elle est aussi championne des inégalités. Toujours selon le BCG, l’extrême concentration des richesses est particulièrement marquée en Amérique du Nord, où les 60 400 milliards de dollars cumulés de fortunes privées sont détenus à 63% par les millionnaires. Cette proportion, la plus élevée du monde, devrait même atteindre 69% en 2020.
CONFERENCE DE PRESSE DE WETLANDS INTERNATIONAL
Le Wetlands international en collaboration avec l’Autorité du Bassin du fleuve Niger (ABN) a organisé le vendredi 10 juin 2016 à l’Azalaï grand hôtel de Bamako, une conférence de presse pour informer l’opinion nationale et internationale des grandes décisions prises au cours de l’atelier international sur les écosystèmes des zones humides induits par la pulsation qui a eu lieu du 07 au 10 juin Bamako. L’atelier avait pour objectif de démarrer un processus visant le développement d’une méthodologie participative de définition des seuils hydrologiques et débits environnementaux pour le Delta Intérieur du Niger. La conférence a été animée par Dr Karounga Keita, coordinateur par intérim de Wetlands. Il avait à ses côtes Robert Dessouassi, représentant de l’ABN, Mamadou Aliou Barry, DNH-Guinée ainsi que plusieurs autres personnalités. Selon le conférencier, 4 recommandations ont été retenues à cet atelier, à savoir : travailler sur la base de modèle existant de l’ABN; capitaliser les acquis antérieurs réalisés par les autres structures ; mobiliser les experts nationaux pour les recherches de solution adéquate à la situation et porter un mécanisme d’appui à la collecte de données aux Direction nationales des différents pays membres de l’ABN. A cet atelier, 11 pays ont pris part. Il s’agit entre autres du Canada, du Burkina Faso, du Ghana, du Mali et des Pays-Bas. Plus d’une cinquantaine de participants ont assisté à cette conférence. En répondant aux questions des journalistes, pourquoi le choix du Mali, Dr Keita a fait savoir que dans le monde il y a 7 zones humides et le Mali est la deuxième zone humide du monde. Il a poursuivi qu’en plus de cela, 88% de la population malienne vivent autour des cours d’eau et leur part dans PIB est de 95%.
