Le ministre de l’Économie numérique, de la communication, porte-porale du Gouvernement, Me. Mountaga Tall a rencontré, le mardi 16 août 2016 les associations et certains responsables de la presse malienne. C’était à la Maison de la Presse avec comme objectif de s’enquérir de la situation dans laquelle évolue la Presse privée locale et surtout de solliciter son accompagnement pour la bonne marche de l’État. Accompagné des membres de son cabinet, le ministre Mountaga Tall a été accueilli par le vice-président de la Maison de la presse, M. Alexis Kalambry, le président du Groupement des patrons de presse, M. Sambi Touré, le président de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP), Birama Fall et le président de l’Union des radios et des télévisions libres du Mali (URTL), Bandiougou Danté. Les échanges ont porté sur, entre autres, la liberté de la presse au Mali, la formation des journalistes et l’aide publique de l’Etat aux médias. Après avoir écouté les préoccupations de la Presse privée malienne, le ministre Tall a indiqué les orientations que le département de tutelle entend imprimer au secteur de la communication.
S’agissant de la formation des hommes de médias, Me. Mountaga Tall a assuré ses interlocuteurs de l’ouverture prochaine de l’école de journalisme en chantier. « On ne peut pas construire une démocratie, sans une presse forte, libre et démocratique » a-t-il fait savoir.
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Soumaïla Maïga, nouveau Président de l’association Semencière du Mali pour deux ans
C’est ce qui ressort de la 11ème assemblée générale ordinaire de l’Association semencière du Mali (ASSEMA) tenue le lundi 15 août 2016 à la Maison de la Femme et de l’Enfant. Outre la mise en place d’un nouveau bureau, cette assemblée avait à son ordre du jour, la fixation des objectifs et l’adoption d’un plan d’actions 2016-2017 pour pouvoir booster la production de la semence au Mali et leur certification. Et cela dans l’optique d’aider les agriculteurs à produire plus pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Pour ce faire, le nouveau président, M. Maïga souhaite dans les prochains jours rencontrer les autorités compétentes comme le ministre de l’Agriculture, celui en charge de la Recherche, les responsables de l’IER et le président de l’Assemblée Nationale. Car, pour lui, on ne peut pas faire fonctionner l’agriculture sans l’adaptation des lois aux pratiques pour la production agricole et celle semencière. Quant à M. Mamadou Kayentao, président sortant, il a dans intervention souligné que l’Association semencière du Mali, créée en 2002 est composée de plusieurs sociétés et entreprises, des coopératives et producteurs semenciers, des ONG avec comme objectifs de promouvoir les semences de qualité, de renforcer le partenariat public/privé, de développer l’industrie semencière et de contribuer à la sécurité alimentaire. M. Kayentao soulignera que pour soutenir sa politique agricole, le Mali a un besoin sans cesse croissant en semences de qualité supérieure. Ainsi, les cinq principales espèces de céréales cultivées au Mali que sont le mil, le sorgho, le riz, le maïs et le blé ont un besoin en semences d’environ 45 000 à 50 000 tonnes par an. Sans oublier les cultures de l’arachide, du niébé, les cultures maraîchères, le coton, la canne à sucre et enfin, le cheptel qui exige la production de semences de variétés fourragères plus productives afin de stimuler l’élevage intensif.
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33 ENSEIGNANTS DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE DE NARA ACCUSENT LA BDM.SA D’AVOIR RETARDE LE PAYEMENT DE LEUR SALAIRE DE JUILLET
Pour mettre fin à cette situation tragique, les enseignants ont mis en place une commission chargée de trouver une solution idoine à leur calvaire qui n’a que trop duré selon eux. Cette information a été donnée le lundi 15 août 2016 à l’Ecole Normale Supérieur. La rencontre a enregistré la présence de Seydou Cissé, Karim Samaké, Yaya Doumbia, tous, tête de proue de ladite commission ainsi que tous les autres membres concernés. La situation concerne 33 enseignants qui sont clients des autres banques du cercle de Nara. Il s’agit de la BNDA, de la BIM, de la BMS et de l’Ecobank, toutes rattachées à la BDM. Aux dires des plaignants, c’est cette dernière qui est chargée de faire la répartition des salaires selon la domiciliation après le paiement ordonné par le trésor. Mais, disaient-ils, aujourd’hui hormis les enseignants domiciliés à la BDM, ceux des autres banques n’ont jusque-là pas reçu leur salaire. A en croire les enseignants, les salariés clients de la Banque de Développement du Mali ont reçu leur salaire depuis le 26 juillet dernier. Cette situation vaut son pesant d’or pour la BDM. C’est pourquoi, elle voudrait maintenir les enseignants dans cette souffrance, dira Seydou Cissé. De surcroit, les enseignants fonctionnaires du cercle de Nara ont fait savoir que la banque a créé cette tragique situation juste pour les faire venir domicilier chez elle. La commission a mis en garde la banque pour que dans un bref délai une solution soit trouvée à leur souffrance.