Ministre irascible

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Ce ne sont pas les proches collaborateurs du M. Diarra qui en diront le contraire sur son caractère.

 

La plupart ne sont presque jamais consultés pour des dossiers et ont même le sentiment d’être des compléments            d’effectifs. Et lorsqu’il leur arrive de prendre langue avec le Ministre, c’est pour recevoir des claques morales, souvent pour des peccadilles comme l’observance des normes administratives les plus élémentaires. Il suffit d’un rien pour déclencher sa colère et il rate rare- ment l’occasion de remonter les bretelles à ses collaborateurs. M. Diarra admet difficilement, par exemple, que le traitement salarial de ses char- gés de mission accuse un re- tard somme toute habituel. La procédure est en effet assujettie à une lourdeur propre au département de la fonction publique, mais le Ministre n’en a cure.

 

«Je me fiche de procédure et je veux qu’une solution soit trouvée à ce problème», a-t-il vociféré, la semaine dernière, pour manifester son impa-  d’antan et aussi généreux qu’il accueille gratuitement les hôtes, à défaut d’occasionner la chute du cours l’or.

 

Seulement voilà : au Mali il y a souvent la mer à boire entre ce qui se dit et ce qui est vrai. Le pays d’accueil peut bien prendre soin d’amoindrir nos charges budgétaires en s’occupant d’une délégation et que les mêmes dépenses se retrouvent malicieuse­ment dans les états financiers. Il n’est donc pas exclu que la facture du chef de l’Etat et de sa suite soit néanmoins supportée par le pauvre contribuable, par la complicité entre financiers et hauts responsables administratifs.

A moins que ce genre de micmac soit également suivi de près dans la grande croisade engagée contre la délinquance financière – et dont le Ministre de la justice a sonné le glas depuis quelques semaines.

 

En tout cas, le président de la République a promis  que nul ne sera en marge puisque nul n’est au dessus de la loi. Nous osons espérer que la rigueur va s’appliquer également aux collaborateurs de la colline mythique.

Boy Kéïta

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9 COMMENTAIRES

  1. Mon ami arrête d’écrire! ce n’est digne d’un journaliste d’écrire un tel papier. Vous gâtez le nom des vrais journalistes. Si on rien à dire alors on se tait.

  2. Mais boy wa kho fi dara.(tu n’as dit que dalle). Il fait maîtriser d’abord ton sujet avant de te lancer dans des exposes abstrus. Waye ya soff

  3. Cet article met en exergue le comportement d’anarchie, d’insoumission et d’insubordination des travailleurs maliens. Où est le mal, si un ministre admet difficilement, que le traitement salarial de ses chargés de mission accuse un retard? Et par dessus, notre cadre inconscient trouve ce retard somme toute habituel. Rien ne saurait justifié une lourdeur administrative pour mettre les travailleurs dans leur droit. Bande de corrompus de la race de ce fonctionnaire qui critique son ministre de la sorte. Vraiment cette léthargie doit cesser au Mali maintenant. Il faut relever ce financier qui argue ainsi. C’est sûr s’il était concerné par ce traitement de faveur, se serait exécuté dans le délai et aurait même surfacturer le montant à payer. Bande de ripoux. Ce n’est plus le temps ATT.

  4. Je sais que je ne sis pas tres intelligent: alors quelqu’un peut il me dre ce qu’il a compris de cet article? SVP, aidez moi!!! 😛 😀 :mrgreen:
    Mais comment peut on ecrire ainsi et surtout laisser publier une tele “chose”? 👿 😥
    De grace venez a mon secours 👿 👿 😥 👿

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