Répondant aux questions de RFI, le ministre malien des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop, a souligné toute l’importance d’aller aux élections communales, prévues le 20 novembre prochain. Ces élections sont d’autant plus nécessaires de son avis qu’elles permettront au Mali d’avoir les autorités locales ou communales qui soient des autorités élues sur une base démocratique. Toutefois, le ministre s’est montré conscient des difficultés sur le terrain, notamment dans laquelle baignent certaines régions, notamment au Nord et au Centre du pays. A la question de savoir s’il faut reporter lesdites élections, le patron de la diplomatie malienne a été on ne peut plus clair : « Là où il sera impossible d’organiser les élections, nous prendrons acte, et le gouvernement prendra les dispositions nécessaires dans ce cadre », a-t-il dit. Faut-il rappeler que les élections communales avaient été reportées à quatre reprises. Les raisons évoquées pour cette série de report prévalent toujours : l’insécurité et la situation des réfugiés dont un nombre important ne sont toujours de retour dans leurs localités respectives.
CONCOURS D’ENTREE AU BARREAU : Ces éminents avocats qui veulent imposer leurs enfants
De source proche du Barreau, certains ténors de l’Ordre des avocats du Mali seraient dans la logique de privilégier leurs enfants dans le cadre du concours d’obtention du Certificat d’aptitude d’avocat à la profession d’avocat (Capa), dont les épreuves écrites se dérouleront les 5 et 6 novembre 2016. Selon la même source, certains candidats n’attendraient plus qu’à commencer le stage et ensuite prêter serment, car leur participation au concours ne serrait qu’une simple formalité. En tout cas, il nous revient que des avocats influents veulent user de leur influence pour imposer leurs enfants. Notre source pointe du doigt des anciens bâtonniers de l’Ordre des avocats du Mali et d’autres célèbres avocats qui tiennent à ce que le Barreau du Mali soit un héritage. Notre tentative de joindre le Bâtonnier, Me Seydou Coulibaly, pour recouper cette information a été vaine. Car, ce dernier n’a ni décroché notre appel téléphonique encore moins répondu à notre SMS.