Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Col. Sadio Camara a convoqué à Bamako, les attachés de Défense en fonction dans les ambassades du Mali à travers le monde. Il s’agit pour le colonel Camara d’échanger avec eux. C’est une première, selon une source proche du département de la Défense et des anciens combattants.
Fêtes de fin d’année : les pétards et autres feux d’artifices interdits
Dans un communiqué signé par Oumar Sogoba, secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’utilisation des pétards et autres feux d’artifices à l’occasion des fêtes de fin d’année est interdite. Selon ce communiqué, en dépit du caractère festif lié à leur utilisation, ceux-ci constituent un danger pour la sécurité des populations au regard particulièrement de la situation sécuritaire du pays. C’est pourquoi, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile porte à la connaissance des citoyens que leur utilisation est formellement interdite sur toute l’étendue du territoire national. Dans le même communiqué, il appelle l’ensemble des forces de sécurité à veiller strictement à l’application de cette mesure. Outrepassée cette mesure, les contrevenants s’exposent à des sanctions.
Cette mesure du ministère n’est pas seulement à l’endroit des utilisateurs. Elle interpelle aussi les commerçants qui importent ces produits en fin d’année pour se faire beaucoup d’argent. Les services des Douanes doivent veiller à l’importation de ces produits pour compléter la décision du ministère de la Sécurité et de la Protection civile dans l’intérêt de tous.
Elle interpelle également les parents d’élèves qui doivent faire preuve de responsabilité. Les enfants qui utilisent ces pétards ne sont pas tombés du ciel et n’ont pas surgi de la terre. Ils viennent des familles et sont sous la responsabilité des parents. Il revient donc aux chefs de famille d’arrêter de courber l’échine devant leurs progénitures.
Le ministre de la Justice face au nombre élevé des détentions provisoires à la MCA
A la date du 29 novembre 2021, la Maison centrale d’Arrêt (MCA), le plus grand établissement pénitentiaire du Mali, comptait un effectif total de 2940 détenus dont 240 condamnés et 2700 en détention provisoire. Ce nombre élevé de détenus en attente de jugement est une interpellation à l’endroit du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamoudou Kassougué.
Marché Dral de Kati : un réseau de voleurs de bétails démantelé par le sous-lieutenant Dembélé et ses hommes
Le commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de Kati, le sous-lieutenant Abdrahamane B. Dembélé et ses hommes ont démantelé, le 20 novembre 2021, un réseau de voleurs de bétails au marché Dral de Kati. Deux suspects aux arrêts, une troisième personne en fuite et activement recherchée. Les membres de cette bande se rendaient dans les régions de Ségou pour voler les bétails pour venir les vendre. Lors de leur arrestation, ils étaient en possession de onze moutons volés au parc du sieur Ouali Diawara dans le village de Sentèbougou, commune rurale de Kalakè.
Affaire d’esclavage ou injures ? : Tièmoko Diarra et son neveu retrouvent la liberté
Accusés d’injures et écroués le 01/09/2021 à la Maison centrale d’Arrêt de Bamako des suites d’une combine fomentée par leurs détracteurs, Tièmoko Diarra et un de ses neveux ont été acquittés. Le tribunal a tranché et affirmé que les deux personnes ne sont de près ni de loin mêlées au chef d’accusation qui était basé sur des injures. A noter qu’en-dessous de cette affaire, il n’y a que des vengeances esclavagistes transportées du village de Kersignané, commune de Diallan, dans le cercle de Bafoulabé, région de Kayes. A noter que le sieur Tièmoko avait été interpellé à son domicile le 1/09/2021 par Interpol tôt le matin, sans convocation. Au tribunal de la Commune VI à bord d’un V8 appartenant à un certain Diassa Lah qui serait le plaignant, la justice a dit le droit et libéré l’innocent Tièmoko Diarra qui a perdu des mois de travail pour rien. La troisième accusée qui a reconnu les faits a écopé d’un an de prison. A la barre, il a affirmé avoir insulté car, on l’avait traité d’esclave.
Rassemblée par D. Togola