En août 2020, Firefinch (ex Mali Lithium Ltd) a racheté la mine d’or Morila auprès de Barrick et AngloGold Ashanti, avec des objectifs ambitieux pour le futur de cet actif entré en service en 2000. Après quelques mois de succès, la société a interrompu sa présence en novembre 2022, faute de moyens.
La compagnie minière australienne Firefinch a pour objectif de conclure une transaction contraignante au cours du troisième trimestre 2023 en vue de céder sa mine d’or Morila. C’est ce qu’elle indique dans une mise à jour publiée, le 13 juillet 2023, précisant avoir trouvé un accord préliminaire avec un entrepreneur minier ouest-africain de renom.
Il faut noter que le rachat de la mine devrait se faire pour une contrepartie symbolique. L’acquéreur, sélectionné par Firefinch parmi les différentes offres de rachat reçues ces derniers mois, réalise actuellement une due diligence avant de conclure une transaction qui devrait redonner un nouveau souffle à la mine. Depuis plusieurs mois, Morila n’est en effet plus financée par son propriétaire qui n’est par ailleurs plus en mesure de fournir des informations sur la production.
Maroc :
Une croissance de 3,4% en 2023 et 3,7% en 2024
La croissance de l’économie marocaine devrait atteindre 3,7% en 2024 contre un taux estimé à 3,4% en 2023, a annoncé le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, le vendredi 14 juillet dernier.
Lekjaa, qui présentait le cadre général du projet de Loi de finances 2024 devant les commissions des finances de deux chambres du Parlement marocain, a précisé que ces prévisions se basent sur des hypothèses qui estiment la production céréalière à 75 millions de quintaux, le cours du gaz butane à 500 dollars la tonne, le taux de change dollar américain/dirham à 9,8 et l’inflation à 3,4%.
Il a, cependant, souligné que ces prévisions pourraient être revues à la baisse, en cas de poursuite de la dégradation des perspectives de l’économie mondiale, en raison notamment des répercussions du conflit russo-ukrainien sur les cours des matières premières et des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Le ministre a d’autre part indiqué que le déficit budgétaire devrait reculer à 4% en 2024 puis à 3,5% et 3%, respectivement en 2025 et 2026, notant que la maîtrise du niveau du déficit nécessite la poursuite des réformes et la mise en place de mesures visant à mobiliser des marges supplémentaires aussi bien au niveau des recettes que des dépenses.