Plus de 950 migrants ouest-africains ont été expulsés, la semaine passée, par l’Algérie. Ce week-end, plus d’une vingtaine de bus ont à nouveau quitté Alger, en direction Tamanrasset, une ville située à la frontière avec le Niger. Le Conseil supérieur de la diaspora malienne a dénoncé des conditions inhumaines de rapatriement. Il a déployé des émissaires dans tous les points de passage empruntés par les migrants pour comptabiliser et recenser les expulsions.
Nioro du Sahel :
Ultimatum lancé aux autorités judiciaires
15 jours, c’est l’ultimatum que les populations de la vile avaient lancé pour la radiation « pure et simple » du juge de cette localité. Le magistrat est accusé de corruption. Pour apaiser la situation au lendemain de « grande manifestation anti-corruption, le Procureur de Kayes s’est rendu à Nioro le 21 octobre dernier où il s’est entretenu avec les autorités administratives et judiciaires. Après ces échanges, le Procureur de Kayes a également rencontré le Chérif de Nioro du Sahel, Mohamédou Ould Cheick Hamallah, en présence du collectif des commerçants et de la Société civile.
Ansongo :
Trois agents de « Médecins sans frontières » enlevés
Trois agents de l’ONG Médecins sans frontière ont été enlevés le vendredi 20 octobre dernier dans la zone de Talataye, à 60 Km de la ville d’Ansongo. Selon le maire de la localité, les trois individus quittaient Talataye pour Ansongo lorsqu’ils ont été interceptés par des hommes armés. Des recherches sont en cours pour les retrouver.
Ansongo :
Des suspects arrêtés la main dans le sac
L’armée malienne, en collaboration avec les troupes de Barkhane, ont procédé, le 20 octobre dernier, à l’arrestation de trois personnes présumées djihadistes dans la Commune rurale de Tin-Hamma, à 67 kilomètres au Nord du Chef-lieu du cercle d’Ansongo. Les suspects étaient en possession d’une quantité importante d’explosifs.
Lycée français de Bamako :
Un enseignant expulsé
Le gouvernement malien a ordonné lundi l’expulsion d’un professeur de l’école française de Bamako, M. Robin Guiovanopoulos, qui a utilisé le terme « Azawad » dans un devoir d’histoire-géographie distribué à ses élèves. L’affaire a largement dépassé les murs de l’école française Liberté à Bamako et a pris une tournure diplomatique. Le ministère malien des Affaires étrangères a annoncé l’expulsion du territoire national de M. Robin Guiovanopoulos sous 72 heures.
CPI
Ahmad Faqi Al Madi plaide coupable
Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable de crime de guerre pour avoir dirigé intentionnellement les attaques qui ont engendré, en juin et juillet 2012, la destruction de dix monuments religieux et historiques à Tombouctou, site du patrimoine mondial au Mali depuis 1988. C’est la première fois que la Cour pénale internationale (CPI) est saisie d’une plainte – en l’occurrence par l’État malien -portant sur la destruction de monuments culturels, et qu’elle qualifie ces actes de crimes de guerre. Arrêté en 2015, Al Mahdi a été condamné par la CPI le 27 septembre 2016 à neuf ans de prison et, le 17 août 2017, à verser 2,7 millions d’euros aux victimes à titre de réparation.
Sahel :
Visite du conseil de sécurité sur fond d’attaques terroristes
Le camp de la gendarmerie d’Ayorou au Niger, située dans la région de Tillabéri, à la frontière malienne, a été la cible d’une attaque meurtrière. Au moins 13 gendarmes ont été tués et plusieurs autres blessés. En deux semaines d’intervalle, des islamistes présumés ont franchi la frontière nigérienne à trois reprises. Le 4 octobre dernier, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade dans cette même région. Mi-mai, des assaillants non identifiés avaient attaqué la même gendarmerie d’Ayorou, sans faire de victimes. Les assaillants, avant de se retirer vers le Mali, avaient emporté des armes et des munitions.
La Rédaction