« Chaque jour, nous avons au moins une dizaine d’alertes autour de Bamako vers Sangarébougou et au-delà de Baguinéda, Sénou, Zantiguila, et vers Touréla ». Ces propos du colonel Seydou Kamissoko ont été tenus le 4 août 2022 lors de la 2ème réunion du Comité consultatif de sécurité du district de Bamako. De la part d’un militaire, ils prouvent à suffisance l’ampleur de la menace d’insécurité qui pèse sur la capitale.
Or, force est de déplorer la persistance de certaines mauvaises habitudes.
Dès les tout débuts de la maladie à coronavirus, on se rappelle, les autorités publiques avaient édictés des mesures visant à protéger les populations en interdisant par exemple les attroupements. Ça n’arrive pas qu’aux autres, devraient se dire les Bamakois qui devraient prendre conscience.
Mais malheureusement les dimanches et les jeudis, c’est toujours les cortèges de mariages, les ‘’sumu’’ comme en temps normal. Pis, les contrôles à l’intérieur de la capitale se font rares, les véhicules sans plaque d’immatriculation ni numéro de châssis continuent de circuler comme si nous étions dans une situation normale.
Au regard de la situation critique du pays et en particulier de Bamako, des mesures drastiques s’imposent.
Si les patrouillent s’accentuent autour de Bamako comme évoqué au cours de cette 2ème réunion, ce n’est pas le cas à l’intérieur des quartiers. Et pourtant, des mesures dissuasives suffisent souvent ces dangers.
Zone UEMOA : Le Mali de retour sur le Marché des Titres
Le Mali vient de lever le pari inédit en soulevant 277,371 milliards FCFA sur le Marché des Titres Publics de la Zone UEMOA avec une remarquable participation des investisseurs.
Pour ce retour sur le marché à la suite de la levée des sanctions, les services du ministère de l’Économie et des Finances à travers le trésor public, ont sollicité les investisseurs pour un montant de 270 milliards et obtenu une réaction favorable à hauteur de 102 %, bien plus que le montant sollicité, soit 277, 371 milliards FCFA,.
Ce succès témoigne de la confiance des investisseurs en l’Etat malien, en son gouvernement et en la politique économique financière et budgétaire des plus hautes autorités.
Lieutenant-colonel Sibiry Yoro Koné :
«Nos routes tuent plus que nous imaginons »
La sécurité routière devient de plus en plus inquiétante dans la région de Koulikoro. Dans son communiqué du mois de juillet, la direction régionale de la Protection civile tire la sonnette d’alarme. La preuve : le nombre des accidents s’élève à 291 dont 527 victimes avec 509 blessés et 18 morts.
Pour le lieutenant-colonel Sibiry Yoro Koné, directeur régional de la Protection civile de Koulikoro, « nos routes tuent plus que nous imaginons ». Face à cette situation, ce soldat du feu lance un vibrant appel aux usagers à la prudence et à un changement de comportement sur les routes.
Pendant ce temps les bidasses drogues dansent le djembe a koulouba et a kati.
Comments are closed.