Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a proposé aux ” protagonistes “de la crise malienne, présents à Ouagadougou pour des négociations, un plan de discussion axé sur quatre points essentiels, samedi à l’ouverture des pourparlers inter maliens. Il a suggéré que la négociation s’articule sur, premièrement, la cessation des hostilités qui créera les conditions de sécurité indispensables à la tenue d’élections libres et transparentes tout en favorisant le retour des réfugiés et des personnes déplacées ; Le deuxième point pour lui concerne le redéploiement de l’administration générale, des services sociaux de base, des forces de défense et de sécurité au Nord du Mali et en particulier à Kidal, selon des modalités spécifiques qui seront à négocier.
Le médiateur propose également de négocier la création de mécanismes de suivi et d’évaluation comme mesure d’accompagnement composé des pays et organisations partenaires techniques et financiers du Mali.
Enfin, le quatrième point suggéré par Blaise Compaoré, porte sur la poursuite des pourparlers de paix après l’élection présidentielle en vue de l’établissement d’une paix définitive et d’un développement durable et inclusif dans le nord du Mali.
En définitive, Le Président Blaise Compaoré a conclu : ”il nous faut à travers cette plateforme de négociations, construire un espace de paix reposant sur la bonne gouvernance et sur des nations fortes et stables capables de garantir les libertés fondamentales, la paix et le développement”.
140 flics nigérians au Mali
Quelque 140 policiers nigérians ont quitté, lundi le Nigéria, à destination du Mali, dans le cadre de l’appui au projet de paix de l’Union Africaine et de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), avec comme mission, la préservation de l’intégrité du territoire malien et de garantir le respect des droits de l’homme.
L’Inspecteur général de police , le Nigérian Mohamed Abubakar a révélé lors de la cérémonie de remise du drapeau qui a eu lieu, vendredi à Abuja, que le contingent avait été formé dans l’art de la gestion des émeutes et de la lutte anti-terroriste. Il a indiqué que les flics étaient dotés d’un équipement sophistiqué de lutte contre la criminalité moderne et de maintien de paix qui sera d’un apport considérable à la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA).
Abubakar a assuré que les trois mois d’indemnités pour les agents seraient payés avant leur départ, avec un ravitaillement en vivres pour six mois, pour qu’ils ne manquent de rien. Il a exhorté le contingent à “faire preuve de dévouement et d’engagement sans faille dans l’accomplissement des tâches qui leur sont assignées, tout en étant de bons ambassadeurs, pas seulement de la police nigériane, mais, aussi, de la nation nigériane et donc de porter haut le flambeau national avec beaucoup de fierté”. Le contingent est censé être autosuffisant, avec un équipement complet constitué de véhicules de patrouille, des transports de troupes blindés, des armes et des munitions, un personnel de santé constitué de médecins et d’infirmiers,
des ambulances, des médicaments, des trousses de premiers soins, etc., a-t-il déclaré.
Il a rappelé aux officiers que la police nigériane a créé un “excellent niveau” de performances sur les terrains d’opérations, avec notamment les récents éloges décernés à la police nigériane de maintien de la paix en Somalie par la Commission de l’Union africaine, pour leur niveau de professionnalisme et d’efficacité opérationnelle.
Anefis
Place forte de l’armée malienne
Après la prise d’Anefis, la semaine dernière, l’armée malienne en a fait une de ses places fortes. Située a une centaine de kilomètres entre Gao et Kidal, Anefis est désormais une localité militaire stratégique pouvant ouvrir, à tout moment, la voie de Kidal. Les bandits armés, en se retirant d’Anefis, ont subi beaucoup de pertes en véhicules et en hommes, a déclaré le porte-voix, Souleymane Maïga. Les affrontements ont été confirmés par le MNLA et une source militaire régionale.
Rappelons que la prise d’Anefis par les bidasses maliens, fait suite à l’expulsion, vers Gao par le MNLA de dizaines de membres des communautés noires présentes à Kidal. Toutes choses qui ont provoqué la colère du gofernement de transition, qui a dénoncé une “épuration raciale”, à travers un communiqué de presse.
De son côté, le Sinistre des Affaires étrangères, Tiéman H. Coulibaly a affirmé, lundi 03 juin 2013, dans un entretien accordé à l’AFP à Paris : “Nous avons assisté ces trois derniers jours à une chasse aux Noirs à Kidal. Il s’agit clairement d’actions contre les Noirs”. Il a évalué à “une bonne centaine” le nombre de personnes arrêtées par le MNLA.
Anefis :
Paris surpris par la réaction des bidasses maliens
Le déploiement et l’avancée rapide de la bidasserie malienne vers Anefis ont surpris les autorités françaises. En témoigne la réaction du porte-voix de l’état-major de la bidasserie française, le colonel Thierry Burkhard, avant la libération d’Anefis.
Ce dernier a déclaré à Paris n’avoir “aucune information” sur des mouvements de troupes maliennes vers Kidal. “On n’a pas un Français derrière toutes les opérations de l’armée malienne. Il n’y a pas d’automaticité”, que ce soit dans la connaissance des opérations maliennes ou dans le soutien de ces opérations par des soldats français, a-t-il, cependant, ajouté.
Le 1er contingent de l’EUTM en vacances
Suite à une incompréhensible saute d’humeur des bidasses supposés formatés par des instructeurs européens, le Chef d’Etat Major s’est opposé à la tenue de la cérémonie de sortie, samedi, du 1er contingent malien formé par l’EUTM. Il a tenu au respect des textes régissant l’armée malienne.
Toutes choses, qui ont permis au Général Ibrahima Dahirou Dembélé de mettre en vacances les 750 éléments de ce contingent pour une durée de dix jours à compter du vendredi dernier.
Une nouvelle date sera fixée pour la tenue de la cérémonie de fin de formation de ces éléments, qui ont été formés par des instructeurs européens et équipés par le gofernement de transition. Somme toute, on peut soutenir que sur le plan du mental, il y a eu des insuffisances dans les cours donnés à nos bidasses.
L’Espagne augmente ses formateurs au Mali
Le Royaume d’Espagne à décidé de porter de 50 à 100 le nombre de ses formateurs militaires dans le cadre de l’EUTM mise en place par l’Union européenne pour former l’armée malienne et qui comprend 7 nationalités. L’EUTM est présidée par un général français qui a installé son quartier général à Koulikoro.
Présidentielle 2013 :
La commune III reçoit l’épouse du candidat Soumi
Madame Cissé Aïssata Traoré, épouse du candidat à l’élection présidentielle, Soumaïla Cissé, a effectué une sortie, samedi, dans la Commune III du District de Bamako, pour rendre visite aux femmes et jeunes de la Section URD de cette circonscription électorale. La cérémonie d’accueil s’est déroulée au siège de la Section URD de la Commune III. Plusieurs discours ont été prononcés.
Et tous les intervenants ont souligné leur détermination à soutenir le candidat officiel de l’URD. La présidente des femmes URD de la commune s’est réjouie de la visite de Mme Soumi et lui a renouvelé l’engagement du Mouvement des femmes de la commune de porter Soumi Champion au palais de Koulouba, le 28 juillet prochain. La cérémonie s’est déroulée en présence du boss de la Radio Klédu et de ”Malivision”, Mamadou Sinsi Coulibaly du patronat Malien, qui s’affiche comme l’un des soutiens du candidat de l’URD à la présidentielle.
Un grand notable de la Commune, Arman Moncourt, représentant plusieurs associations, a pris la parole pour dire qu’ils apporteront leur soutien à Soumaïla Cissé.
L’épouse du candidat a été la dernière à prendre la parole pour remercier le monde qui est venu à son accueil pour réitérer leur soutien à son époux. Elle a remis une enveloppe de 100 000 FCFA aux jeunes de la section URD et une autre de 200 000 FCFA au Mouvement des femmes URD de la Commune III.
