Le marché de Missabougou

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Objet de vives altercations entre les autorités et ses occupants anarchiques, le célèbre marché de Missabougou situé aux abords du 3ème Pont va bientôt reprendre du service avec ses nouveaux bâtiments et une relative bien meilleure organisation. Sauf que le clientélisme, l’affairisme et le népotisme sont passés par là avant même d’aborder la dernière ligne droite vers son inauguration. Les anciens occupants étant dépourvus des moyens pour se faire réinstaller, la part belle reviendra naturellement aux plus nantis, à cause notamment du prix exorbitant des places. Selon nos sources, la part du lion revient aux Maliens de l’Extérieur. Beaucoup plus liquides, certains d’entre eux en ont pris jusqu’à une demi-douzaine de magasins. Mais, plus préoccupants encore : la forte sollicitation des étals a conduit les autorités à faire une exploitation trop boulimique des espaces. Au point que les pompiers n’auront pas d’accès au site en cas d’incendie.

Orange Money

Le produit Orange Money étonne depuis quelques temps par des défaillances qui jurent avec le service performant promis à la clientèle et qui a d’ailleurs jusque-là prévalu. Il arrive par exemple –et ce de plus en plus souvent- que certaines opérations qui passent par Orange Money jouent des tours irréparables à ceux qui y recourent pour recharger leurs compteurs d’électricité. En cette période de chaleur, disposer de cette denrée très précieuse par Orange est un parcours du combattant. Après avoir encaissé l’argent du client, l’achat n’est pas systématiquement effectif et oblige du coup l’usager à dépenser un surplus de frais pour avoir droit à des clarifications auprès du service-client. C’est le même leitmotiv que pour toutes les autres réclamations : prendre son mal en patience et attendre que la requête soit traitée. La faute manifestement à un réseau en deçà du nombre incalculable de produits qu’Orange Mali propose à clientèle sans être capable de les assurer par une prestation irréprochable. Il en résulte un torrent de sollicitations impossibles à satisfaire par un réseau sans doute peu conforme aux exigences du cahier des charges en termes de capacité et de qualité.

Instabilité institutionnelle à l’AN

L’Assemblée nationale connaît un nouveau chef de cabinet. Il s’appelle Issa Keita et vient de Koulikoro, bastion électoral du président Issaka Sidibé, la même origine que le deuxième chef de cabinet du même président. Quoi qu’il en soit, cette autre mesure de nomination consacre la destitution de Mme Diakité Tako Niambelé, une collaboratrice longtemps annoncée à la porte mais qui a dû farouchement résister aux vagues de pas mal de rumeurs.  Le hic est que pour cette cinquième législature l’institution parlementaire compte déjà quatre chefs de cabinet en moins de quatre d’années. Un rythme de changement qui, selon toute évidence, ne favorise guère la stabilité nécessaire pour une efficacité de l’Assemblée nationale du Mali.

La Rédaction

 

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