Mara boudé par certains ministres

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Le Premier ministre SEM Moussa MARA

Ils sont nombreux les ministres qui ont boudé la visite du Premier ministre Moussa Joseph Mara dans la région de Kayes, chacun invoquant ses propres raisons. les premiers ont préféré être dans la visite du président de la République aux USA. Même Berthé Aïssata Bengaly, qui aime accompagner le Premier ministre dans ses visites dans les régions, a choisi d’aller aux USA. Il y a un second groupe qui pense que le Premier ministre va uniquement en campagne d’implantation de son parti à l’intérieur du pays. Profitant des fonds de l’Etat pour ce faire. Un troisième groupe de ministres, omniprésents dans les missions conduites par Mara dans les régions, en l’occurrence Sada Samaké  et Hamadoun Konaté avaient leur propre mission. Hamadoun Konaté était en face des responsables du nord pour leur expliquer la feuille de route. Sada Samaké a été Mopti et Gao en tournée, histoire de préparer les renouvellements des conseils de chefs de villages, fractions et quartiers, et l’organisation des élections de 2015.

 

À quand le changement ? 

 

Les choses changeront quand le peuple prendra vraiment conscience que c’est le même petit groupe qui se relaye au pouvoir et s’offre et se partage des avantages et privilèges croissants, depuis belle-lurette. Pour le moment malheureusement nous préférons nous diviser derrière eux, «mouvance présidentielle» et «opposition». Mais eux s’en foutent de nous finalement, car l’objectif est que tout reste dans le même cercle d’intimes amis et ennemis… En agissant comme nous le faisons, nous empêchons aussi toute force réellement positive d’émerger… Pire nous en tuons dans l’œuf et s’il y en a qui sortent de l’œuf nous les empêchons de passer de poussins à coqs, en tentant de tuer rageusement notre futur meilleur, pour un présent aussi médiocre que le passé dont il est issu… Oui, c’est surtout ça qui nous fait désespérer au Mali, on  garde notre  optimisme, car le véritable changement viendra, nous n’avons pas le choix, c’est la loi de la nature. Nous y assisterons nous ? Cela se fera-t-il quand nous ne serons plus là, et que nos petits-enfants auront nos âges actuels ? Qui sait ? Une chose est sûre, la logique de la vérité est implacable.

 

Mali-FMI, statu-quo

En marge de sa visite aux USA, le président IBK a eu des échanges avec le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi), Monsieur Min ZHU. Les deux personnalités ont surtout parlé de la coopération économique entre le Mali et le Fmi. L’institution financière se dit engagée à soutenir davantage le Mali pour relever les défis du moment. Min ZHU, directeur général adjoint du Fmi, a surtout mis l’accent  sur les actions de redressement pour sortir le Mali des difficultés actuelles. «Nous avons du reste un programme actuellement avec le Mali qui s’appelle la facilité élargie de crédits, et nous espérons pouvoir remettre le programme sur les rails, pour vraiment œuvrer pour la prospérité du Mali». Pour IBK, c’était une belle rencontre. Une  rencontre utile, une rencontre de qualité, une rencontre respectueuse et de considération. C’est dire que rien n’a changé : c’était une simple rencontre.

 

Modibo Keïta, très fâché !

Le haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif est très fâché contre le Premier ministre Moussa Joseph Mara. Moidibo Keïta, nonobstant son statut de grand commis de l’Etat, a commis la maladresse de dévoiler au Premier ministre son plan d’échanges avec les différents segments de la société malienne. L’homme sans programme a alors fait du copié-collé. Même ignorant le plan de mise en œuvre du programme du haut représentant, Mara s’est accaparé de son idée et a entrepris de rencontrer les présidents des institutions pour leur présenter la feuille de route. Chose qui n’est pas son travail. Ce qui n’a pas douché l’ardeur de Modibo Keïta qui a rencontré les femmes, la classe politique et les jeunes. Il va bientôt rencontrer la société civile pour expliquer le processus de dialogue de long en large : son rôle, les futures négociations, la participation des populations, les aspects juridiques du prochain round jusqu’à la signature. Il est en colère d’autant qu’il estime que le Premier ministre et certains ministres semblent le dépouiller de ses attributions.

 

 

Baye Bah, très limité

Après l’élimination de l’équipe nationale cadette de football du Mali, le ministre des Sports a envoyé une demande d’explications au président  de la Fédération malienne de football, afin de lui demander des explications à propos de l’encadrement et de l’entraîneur des cadets du Mali. Selon bon nombre d’observateurs, Baye Bah n’a pas le niveau pour diriger l’équipe nationale cadette de football du Mali. Car il y a beaucoup de doutes dans le choix des joueurs. Mieux, personne ne se reconnaît dans cette équipe nationale. C’est pourquoi, après la défaite face au Bénin et avant la suite de la révocation du Mali contre le Bénin qui aurait aligné des joueurs qui sont loin d’être des cadets, même en cas de qualification du Mali, le ministre ne veut que l’entraîneur Baye Bah reste à la tête des cadets.

 

Wôklôni TV arrive !

Depuis quelques jours, ils ont repris la formation des futurs cadres techniques de Wôklôni Studio. Cela grâce au soutien de l’ambassade de France, qui a permis de faire venir deux experts français en réalisation et en direction photo et d’établir un partenariat structurel avec le CIFAP de Montreuil. Actuellement, les stagiaires travaillent sur deux cas de réalisation plateau multicaméras : un talk-show et une captation de variété musicale en live. Cinq corps de métiers sont spécialement concernés de suite : la prise de vue, la conduite du son, l’éclairage, la fabrication du décor et la réalisation. Harmoniser l’action de ces corps de métier pour aboutir à une émission de TV correcte est le sens de cette formation. Ces exercices ont lieu dans le plus grand des 5 plateaux du chantier de Wôklôni Studio. La formation pratique, elle a porté sur la préparation de deux formats de programmes TV : un talk-show et une captation d’un concert en live. Différents corps ont été constitués pour être opérationnels la semaine prochaine : caméra, lumière, son, décor et réalisation. Cette semaine de formation des stagiaires a été intense. Ils ont, eux-mêmes, techniquement aménagé quelques parties du chantier de wôklôni Studio.

 

Cap en perte de vitesse

Décidemment la Convergence d’actions pour le peuple, Cap, est en perte de vitesse. Au point qu’on peut postuler que son seul membre semble être son président, notre ami Racine Thiam. Ce parti a eu du mal à réunir du monde à Ségou lors de sa rentrée politique. Les images que nous avons vues montraient des chaises vides, des jeunes éparpillés sous un hangar de fortune. Aucun responsable de partis politiques amis n’était présent. Les responsables de la Cap étaient invisibles sur les images. Qu’est-ce qui arrive à ce jeune parti politique dont le président avait pourtant bien démarré sa carrière politique ? Le séminaire de Ségou a prouvé que ce parti fait face à de véritables problèmes de mobilisation de sa base. Peut-être qu’il n’a pas de base à Ségou. En tout cas, la mobilisation n’a pas été à la hauteur, surtout pour un parti de la majorité présidentielle qui effectuait sa rentrée politique. Notre ami Racine Thiam, qui continue à défendre le pouvoir actuel, semble n’avoir pas de militants.

 

La redaction

 

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