Mercredi 18 novembre 2020, Moussa Faki Mahamat, président de l’Union africaine a été reçu en audience par le Premier Moctar Ouane lors de sa visite à Bamako dans le cadre d’exprimer la solidarité et apporter le soutien de l’organisation continentale au Mali.Selon le président de la commission, les échanges avec le Premier ministre ont porté sur le soutien de l’UA au Mali sur des défis auxquels le pays fait face notamment la situation sécuritaire. Dans sa déclaration, Moussa Faki Mahamat ajoute que c’est un devoir de venir apporter son soutien au Mali dans les différents domaines, à savoir la sécurité, les questions de développement et surtout la réussite de la transition qui sera conclu par les élections pour doter le pays des institutions définitives choisies.
Terrorisme au Mali : EL Hocine Ould Amar Ould Maghnia dit « Maïs »arrêté par l’armée algérienne
Selon le communiqué officiel annoncé le mercredi 18 novembre 2020, les services spécialisés du ministère algérien de la Défense ont arrêté lundi un terroriste du nom d’EL Hocine Ould Amar Ould Maghnia dit « Maïs ». En effet, le criminel âgé de 32 ans a été arrêté dès son entrée en territoire national, poursuit le communiqué du ministère qui précise qu’il figure parmi les détenus ayant bénéficié d’un accord lors de la libération des quatre otages en octobre dernier au Mali.
A noter que l’Armée algérienne avait déjà déclaré, le 27 octobre dernier l’arrestation d’un autre terroriste du nom de Mustapha Derrar faisant aussi partie des terroristes libéré lors des échanges d’otages.
Tombouctou : une quarantaine de soldats reconstituées formés par la Minusma
Issus de la 1ere section de la 2eme compagnie du Bataillon des Forces Armées Reconstituées (BFAR) constitués de 2 Officiers, huit Sous-Officiers et 30 hommes de Rang recevront une formation spécifique sur le volet militaire, les droits de l’homme et de la formation humaine d’une durée de quatre mois au Super Camp intégré de Tombouctou. Sous la présence du Général de Brigade Wael Shawky, commandant du secteur ouest et de ses collaborateurs, la cérémonie d’ouverture de cette session s’est déroulé le 10 novembre dernier au camp de la MINUSMA à Tombouctou.
Paix et réconciliation : Farabougou toujours sous l’emprise des djihadistes
Malgré les initiatives de réconciliation, la situation reste tendue dans le dit village qui est toujours assiégé par les djihadistes. En effet, près de deux semaines après le dialogue intercommunautaire pour la paix et la réconciliation tenue à Niono, la situation de la localité reste inchangé. Lors de cette rencontre plusieurs ministre de la République ont effectué le déplacement pour chercher une issue favorable à la crise que confronte les populations de ladite localité. Par ailleurs malgré la présence des Forces de Défense et de Sécurité, les habitants n’arrivent toujours pas à vaguer leurs occupations. Selon des sources fiables des hommes armés encerclent toujours la localité de Farabougou.
Mission de maintien de la Paix au Mali : le Général de division Jai Shanker Menon en visite à Mopti
Le Directeur du bureau des Nations Unies en charge su partenariat stratégique pour le maintien de la paix, le Général de division Jai Shanker Menon était en visite à Mopti le 16, 17 et 18 novembre 2020, accompagné de forte délégation venue du siège de l’ONU à New York. L’objectif était de s’enquérir des défis opérationnel et logistique auxquelles font face les différentes unités de la Mission onusienne basée au Mali notamment celle de la police des Nations Unies (UNPOL) dans l’exécution du mandat de ladite Mission. Le Général Menon et sa délégation se sont entretenues dès leur arrivé dans la Venise malienne avec le chef du bureau régional par intérim de la MINUSMA à Mopti M. Jens Christensen, le commandant par intérim du Secteur Centre, le Colonel Mahmud Mawa Don ainsi que les chefs des différentes unités civiles, militaires et policière.
Diéma : « Remise en cause de la pratique du lavage des mains dans une même eau »
Au 21ème siècle ; on constate dans plusieurs familles maliennes particulièrement dans le cercle de Diéma, des pratiques anciens qui date des décennies. Ce phénomène s’explique par le lavage des mains dans la même eau lors des repas de famille par ordre d’âge. Dans la plupart de ces familles cette pratique est considérée comme un renforcement de l’amour et de la cohésion sociale entre les membres. Selon elles, c’est un signe de respect et de soumission. Par ailleurs beaucoup de personnes savent que cette pratique n’est pas hygiénique, surtout en ce moment de la pandémie à Coronavirus qui a ravagé le monde « se laver les mains dans la même eau fait partie de notre culture. Il est difficile de l’abandonner », a déclaré un boulanger de la localité du nom de Cheickné Fofana.