Le Mali classé premier dans l’espace UEMOA dans le domaine des affaires et de la bonne gouvernance, selon le rapport 2016 de la banque mondiale

3
Dr Boubou Cissé, ministre de l'Economie et des Finances,

C’est une évaluation initiée par la Banque Mondiale afin de mesurer les progrès que les différents pays font en matière d’évolution de l’environnement des affaires. Tous les ans, une évaluation est faite sur un certain nombre de critères relatifs à la facilité de faire des affaires dans le pays, à l’accès à certaines infrastructures de base comme les routes, l’énergie, à l’administration du système d’imposition  et la qualité de la gouvernance macro-économique d’une manière générale.

Beaucoup d’autres critères entrent en ligne de compte pour faire cette évaluation. C’est une évaluation annuelle assortie d’une note attribuée à chaque pays, puis un classement est fait en matière de réformes. Ainsi, après les évaluations et l’examen des critères, c’est le Mali qui se classe premier au niveau de la zone UEMOA. Notre pays est premier en matière de gouvernance et de qualité de l’environnement des affaires. C’est ce qui ressort du rapport officiel 2016 de la Banque Mondiale. Dans ce rapport mondial officiel du climat des affaires 2016 en Afrique de l’Ouest, seul le Ghana devance le Mali.

Mais, le Mali est nettement au-dessus de la moyenne régionale de toute l’Afrique subsaharienne, qui est à 49,51 points alors que le Mali est à 52,96 points. Les critères évalués sont la facilité à engager des affaires, la facilité à obtenir tous les permis et documents nécessaires, le système fiscal, l’environnement socio- politique, la gouvernance macro-économique et le fonctionnement des services de l’assiette. Un groupe d’économistes expérimentés font ce travail au niveau de la Banque mondiale.

 

Rencontre entre l’URD et le syndicat autonome de la magistrature

Le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) a reçu en audience, la semaine dernière, le chef de file de l’opposition et non moins président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la grève de 7 jours devenue une grève illimitée. Les échanges ont essentiellement porté sur les revendications du SAM et ce que l’URD, en plus de son soutien, peut faire pour une éventuelle reprise des activités de la justice. Cette rencontre visait à mutualiser les connaissances sur la crise que traverse la justice malienne et qui frappe les justiciables. Les raisons de la grève illimitée ont été développées par le président du SAM, Cheick Mohamed Chérif Koné. L’l’honorable Soumaïla Cissé et son équipe, après avoir écouté les revendications, ont demandé au SAM des documents afin d’être mieux étudiés. Pour le chef de file de l’opposition, depuis trois ans, l’opposition  en général et l’URD en particulier court derrière le gouvernement pour qu’il y ait dialogue : dialogue sur l’accord pour la paix, sur la sécurité et la justice. «Au-delà des positions partisanes, nous avons tous intérêt à ce que la justice fonctionne. La justice étant le fondement de la démocratie, nous ne pouvons pas rester indifférents. C’est pourquoi nous sommes donc venus en délégation pour nous familiariser avec les doléances des magistrats afin de trouver une solution, pas pour le gouvernement, mais  pour le Mali», a souligné M. Cissé

 

Revue annuelle des activités du programme national d’éradication du ver du Guinée

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Madame Marie Madeleine Togo a présidé le mercredi 25 janvier 2017 à la Maison des Ainés le lancement des activités de la revue annuelle du programme national d’éradication du ver de Guinée au Mali. Cette revue aura permis de faire la situation de l’éradication du ver de Guinée, région par région, et de discuter des activités prioritaires à planifier afin d’atteindre l’objectif d’arrêt de la transmission dans un bref horizon et de préparer le pays pour les activités de pré certification.
Faut-il le rappeler, le Mali fait partie des quatre pays encore endémiques de la dracunculose dans le monde malgré des progrès importants enregistrés ces dernières années dans les activités d’éradication de la maladie. Il est important de noter que si certaines régions sont libres de la dracunculose depuis plusieurs années, les régions de Ségou, Tombouctou et Gao sont encore endémiques du ver de Guinée. Ainsi en 2015, 3 districts sanitaires ont notifié des cas de la maladie. Cependant, en 2016 jusqu’à la date d’aujourd’hui, aucun cas humain de ver de Guinée n’a été annoncée. Mais, il convient de signaler que des cas d’infection chez les chiens ont été notifiés dans le district sanitaire de Tominian.

 

Le mandat de la Mission EUCAP Sahel-Mali prolongée pour deux ans avec un budget de près de 30 millions d’euros

Le  Conseil de l’Europe a prolongé le 11 Janvier 2017 le mandat de la mission d’EUCAP Sahel Mali pour deux ans, jusqu’au 14 janvier 2019. Le Conseil a également alloué un budget de 29.7 millions d’euros à la mission pour la période allant du 15 janvier 2017 au 14 janvier 2018.

L’information a été donnée par l’Union Européenne dans un communiqué de presse, dans le cadre du deuxième anniversaire de la présence de sa mission dans notre pays. Pour rappel, la mission civile EUCAP Sahel Mali assiste et conseille les forces de sécurité intérieure du Mali dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité fixée par le gouvernement. Elle fournit des formations et des conseils stratégiques à la police, à la gendarmerie et à la garde nationale maliennes, ainsi qu’à d’autres ministères compétents du pays, afin de soutenir la réforme du secteur de la sécurité.

 

 

Ouverture ce matin de la 12ème  conférence de l’UPCI à Bamako

Bamako, la capitale malienne  abrite les 27 et 28 janvier une quarantaine de délégations venues pour participer à la 12ème  conférence de l’Union Parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (UPCI). Selon nos sources, 42 délégations dont 12 présidents d’Assemblée Nationale auraient confirmé leur présence à cette 12ème  conférence de l’UPCI. Plus de 400 personnes sont attendues dans la capitale malienne. La cérémonie  solennelle d’ouverture de la conférence sera présidée par le Président Ibrahim Boubacar Keita le 27 janvier 2017. En prélude, des  réunions statutaires ont débuté le lundi 23 janvier. Ces réunions ont porté sur les sujets d’ordre juridique, économique, politique et surtout culturel à travers différents comités de spécialistes mis en place pour la circonstance. «Les retombées de cette conférence ne sont pas qu’économiques. Après la réussite du Sommet Afrique-France, la tenue de cet évènement  va prouver aux yeux du monde que le Mali est de nouveau fréquentable », a déclaré le président de la commission d’organisation de cette conférence, l’honorable Djédouma Sanogo. Selon lui, la tenue de cet évènement va redonner confiance aux partenaires désireux d’investir au Mali. L’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Conférence Islamique a été créée au Maroc en septembre 1969. Elle regroupe aujourd’hui 57 pays à travers le monde.

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Ça c’est la poudre aux yeux.C’est pourtant simple il faut compter le nombre d’étrangers au Mali ayant fait fortune.De plus ii est indispensable d’interroger ceux qui y ont laissé les plumes et le classement est vite fait.

  2. “Le Mali classé premier dans l’espace UEMOA dans le domaine des affaires et de la bonne gouvernance” . Cela ne date pas d’aujourd’hui seulement. Depuis les Annees 2010, le Mali a toujours eu une place de Premier au sein de l’UEMOA, a tel point que certains (jaloux) y avait vu la main de notre compatriote Soumaila Cisse.

  3. Ah! Boubou, Boubou, Boubou, comment peut-on se congratuler pour ces bêtises de la Banque Mondiale? au moment où le citoyen lambda souffre dans sa chaire.

Comments are closed.